Un millier de personnes pourront assister à toutes les compétitions sportives en plein air en Italie à partir de dimanche, a annoncé vendredi le ministre italien des Sports, à la veille de la reprise du Championnat de football.

«À partir des demi-finales et finale» du tournoi de tennis de Rome, prévues dimanche et lundi, «un millier de spectateurs pourront assister à toutes les compétitions sportives qui se dérouleront en extérieur et qui respecteront scrupuleusement les règles sanitaires», indique Vincenzo Spadafora dans un message écrit.

Le ministre ne mentionne pas d'autre sport que le tennis mais cette décision peut potentiellement permettre à la Juventus de débuter sa saison de Serie A devant un millier de partisans, dimanche soir contre la Sampdoria.

Pour pouvoir ouvrir partiellement, les organisateurs des événements sportifs devront respecter les «règles prévues pour l'espacement, les masques, les réservations de places», précise le ministre.

Cette décision doit être officialisée «dans les prochaines heures», ajoute-t-il, y voyant «un premier pas, mais un pas significatif vers un retour à la normale du sport, que nous espérons pour bientôt».

En ce qui concerne le Masters 1000 de Rome, «c'est une opération qui va nous faire perdre de l'argent (avec toutes les mesures à mettre en place pour deux jours seulement, ndlr), mais d'une grande valeur symbolique», a réagi Angelo Binaghi, le président de la Fédération italienne de tennis, organisatrice du tournoi.

«Nous n'avons que deux jours pour régler tous les problèmes techniques et croyez-moi, ce sera difficile. Mais nous voulons le faire. Je suis content du geste du ministre (...). Nous devons protéger le sport», a-t-il ajouté devant quelques journalistes.

Les organisateurs du Masters 1000 de Rome, qui marque le retour à la compétition de Rafael Nadal après plus de six mois sans matches officiels, avaient dénoncé une «énorme injustice» de devoir jouer à huis-clos, alors que Roland-Garros, qui débute dans moins de dix jours, pourra accueillir des spectateurs.

Dans le football, les clubs, économiquement asphyxiés par l'arrêt des compétitions au printemps et l'absence de public, réclamaient aussi une réouverture progressive des stades.