Sem. 3 du Vendée : les faits saillants
Sports divers vendredi, 30 nov. 2012. 12:25 jeudi, 12 déc. 2024. 21:55
PARIS - Treize skippers - sept Français et six étrangers - étaient encore en course vendredi, vingt jours après le départ du 7e Vendée Globe le 10 novembre des Sables-d'Olonne, sept concurrents ayant abandonné, victimes de collisions, problèmes mécaniques ou chocs avec des OFNI.
Points forts de la semaine écoulée :
- le skipper de la semaine : Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3). Le Niçois a fait preuve d'une belle audace en choisissant, le premier, de s'écarter de la route directe dans l'Atlantique sud pour faire de l'ouest dans l'espoir de trouver des vents plus soutenus et échapper à la zone de calmes dans laquelle se dirigeait le « premier de la classe » Armel Le Cléac'h (Banque Populaire). Pari en partie réussi puisque Dick, désormais 2e, n'était plus qu'à 38,7 milles du Finistérien au classement de 16 h (heure française) vendredi et avançait un à deux noeuds plus vite.
- le mot de la semaine : glaces. Et oui, le mythique Grand Sud se profile devant les étraves et on commence à parler des glaces, icebergs et autres bourguignons, ces blocs durs comme du béton et parfois lourds de plusieurs tonnes, flottant entre deux eaux. Lundi, une première « porte des glaces », située aux confins de l'Atlantique sud et de l'océan Indien, a été remontée vers le nord pour éviter de mauvaises rencontres aux skippers. Vendredi, une autre « porte » - celle des Kerguelen, dans l'océan Indien - a été remontée pour les mêmes raisons et rebaptisée « porte de Crozet ».
- la phrase de la semaine (1) : « On n'est jamais sûr de son coup. Ce sont des aléas. J'ai choisi une route un peu plus nord, c'est ma stratégie actuelle. Il ne faut pas changer d'option pour s'aligner avec les autres, c'est souvent l'erreur ». Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), le 27 novembre, constatant que Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) et François Gabart (Macif) filaient comme des zèbres sur une route plus longue mais plus ventée, à l'ouest de la sienne.
- la phrase de la semaine (2) : « Nous commençons à descendre vers le sud. Le temps se refroidit, les shorts sont rangés. Mais c'est encore une journée magnifique, avec du soleil, du ciel bleu. Mais nous ne sommes plus très loin des mers du sud ». Mike Golding (Gamesa), à la vacation de jeudi.
- la phrase de la semaine (3) : « Il y a de l'eau partout, c'est la guerre ici! La mer est formée, le ciel est tout gris. Autant hier (jeudi), c'était un alizé soutenu, autant aujourd'hui, il n'y a pas de doute possible, c'est le Sud (...). Des moyennes à 18 ou 20 noeuds et des pointes à 24 noeuds (...)! Dans ces conditions, c'est presque miraculeux parce que c'est apocalyptique. Là, il faut se mettre dans le rythme parce qu'on va en prendre plein la gueule pendant un mois ». Jean Le Cam (SynerCiel), à la vacation de vendredi.
- le chiffre de la semaine : 469,6. C'est, en milles (c'est à dire 869,6 km), la distance parcourue en 24 heures par François Gabart (Macif) entre les relevés de 9 h jeudi et 9 h vendredi (heures françaises), à la moyenne de 19,6 noeuds. Soit la plus grande distance parcourue en 24 heures par un concurrent du Vendée Globe depuis le départ des Sables-d'Olonne le 10 novembre.
Points forts de la semaine écoulée :
- le skipper de la semaine : Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3). Le Niçois a fait preuve d'une belle audace en choisissant, le premier, de s'écarter de la route directe dans l'Atlantique sud pour faire de l'ouest dans l'espoir de trouver des vents plus soutenus et échapper à la zone de calmes dans laquelle se dirigeait le « premier de la classe » Armel Le Cléac'h (Banque Populaire). Pari en partie réussi puisque Dick, désormais 2e, n'était plus qu'à 38,7 milles du Finistérien au classement de 16 h (heure française) vendredi et avançait un à deux noeuds plus vite.
- le mot de la semaine : glaces. Et oui, le mythique Grand Sud se profile devant les étraves et on commence à parler des glaces, icebergs et autres bourguignons, ces blocs durs comme du béton et parfois lourds de plusieurs tonnes, flottant entre deux eaux. Lundi, une première « porte des glaces », située aux confins de l'Atlantique sud et de l'océan Indien, a été remontée vers le nord pour éviter de mauvaises rencontres aux skippers. Vendredi, une autre « porte » - celle des Kerguelen, dans l'océan Indien - a été remontée pour les mêmes raisons et rebaptisée « porte de Crozet ».
- la phrase de la semaine (1) : « On n'est jamais sûr de son coup. Ce sont des aléas. J'ai choisi une route un peu plus nord, c'est ma stratégie actuelle. Il ne faut pas changer d'option pour s'aligner avec les autres, c'est souvent l'erreur ». Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), le 27 novembre, constatant que Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) et François Gabart (Macif) filaient comme des zèbres sur une route plus longue mais plus ventée, à l'ouest de la sienne.
- la phrase de la semaine (2) : « Nous commençons à descendre vers le sud. Le temps se refroidit, les shorts sont rangés. Mais c'est encore une journée magnifique, avec du soleil, du ciel bleu. Mais nous ne sommes plus très loin des mers du sud ». Mike Golding (Gamesa), à la vacation de jeudi.
- la phrase de la semaine (3) : « Il y a de l'eau partout, c'est la guerre ici! La mer est formée, le ciel est tout gris. Autant hier (jeudi), c'était un alizé soutenu, autant aujourd'hui, il n'y a pas de doute possible, c'est le Sud (...). Des moyennes à 18 ou 20 noeuds et des pointes à 24 noeuds (...)! Dans ces conditions, c'est presque miraculeux parce que c'est apocalyptique. Là, il faut se mettre dans le rythme parce qu'on va en prendre plein la gueule pendant un mois ». Jean Le Cam (SynerCiel), à la vacation de vendredi.
- le chiffre de la semaine : 469,6. C'est, en milles (c'est à dire 869,6 km), la distance parcourue en 24 heures par François Gabart (Macif) entre les relevés de 9 h jeudi et 9 h vendredi (heures françaises), à la moyenne de 19,6 noeuds. Soit la plus grande distance parcourue en 24 heures par un concurrent du Vendée Globe depuis le départ des Sables-d'Olonne le 10 novembre.