Serein comme Alinghi
Sports divers jeudi, 5 avr. 2007. 11:48 mercredi, 11 déc. 2024. 05:51
VALENCE - Le défi suisse Alinghi, tenant de la Coupe de l'America, a très bien débuté le dernier acte préliminaire de la Coupe Louis-Vuitton (éliminatoires de l'America) en remportant deux des trois premières régates et impressionne adversaires et observateurs à Valence.
Alinghi est en tête du classement de l'acte 13 avec 33 points alors qu'il n'a que faire des points de bonus qui seront attribués à l'issue de ce dernier acte préliminaire. En effet, seuls ses 11 challengeurs sont concernés par ce classement.
Mardi, pour la première régate, Alinghi a volé le départ et s'est retrouvé condamné à faire demi-tour avant de repartir. Le bateau SUI 91, barré par l'Américain Ed Baird, a ensuite tranquillement refait son retard avant de passer devant après le dernier bord. Il n'a dû sa quatrième place finale qu'à un gros trou d'air.
"Ils sont vraiment impressionnants. Ils sont partis derniers et ont réussi à revenir", soulignait le patron du défi français Areva Challenge, Stéphane Kandler.
Sans doute vexé d'avoir vu la victoire lui échapper de peu, le défi suisse a attaqué férocement la deuxième régate mercredi. Premier à chaque passage autour des bouées, Alinghi s'est imposé avec 32 secondes d'avance sur le Desafio Espanol et 57 sur le redoutable Emirates Team New Zealand.
Arme secrète
Lors de la troisième régate, la deuxième de la journée, Alinghi est reparti de plus belle. Mais le vent s'est effondré en fin de manche, modifiant la donne du tout au tout.
Les spinnakers dégonflés, tous les bateaux se sont retrouvés à l'arrêt. SUI 91, avec comme tacticien le skippeur néo-zélandais Brad Butterworth et à la cellule arrière Ernesto Bertarelli -également président du défi et seul Suisse à bord- a moins souffert que les autres pour repartir et a enlevé sa seconde régate du jour.
"Les régates (de mercredi) ont pas mal ressemblé à celle d'Auckland en 2003, avec pas mal de vent tordu", a expliqué Brad Butterworth.
"Ça a été très difficile pour tous les bateaux de conserver leur position tout au long des courses, a-t-il ajouté. Nous avons réalisé un excellent travail d'équipe, qui nous a sauvé la journée. C'était vraiment un jour où ce travail d'équipe était capital."
Et les adversaires d'Alinghi ne doivent pas oublier que le défi suisse dispose en outre d'une arme secrète: le Class America SUI 100, qui devrait être opérationnel à 100% le 23 juin pour le début du grand duel contre le meilleur des challengeurs.
Alinghi est en tête du classement de l'acte 13 avec 33 points alors qu'il n'a que faire des points de bonus qui seront attribués à l'issue de ce dernier acte préliminaire. En effet, seuls ses 11 challengeurs sont concernés par ce classement.
Mardi, pour la première régate, Alinghi a volé le départ et s'est retrouvé condamné à faire demi-tour avant de repartir. Le bateau SUI 91, barré par l'Américain Ed Baird, a ensuite tranquillement refait son retard avant de passer devant après le dernier bord. Il n'a dû sa quatrième place finale qu'à un gros trou d'air.
"Ils sont vraiment impressionnants. Ils sont partis derniers et ont réussi à revenir", soulignait le patron du défi français Areva Challenge, Stéphane Kandler.
Sans doute vexé d'avoir vu la victoire lui échapper de peu, le défi suisse a attaqué férocement la deuxième régate mercredi. Premier à chaque passage autour des bouées, Alinghi s'est imposé avec 32 secondes d'avance sur le Desafio Espanol et 57 sur le redoutable Emirates Team New Zealand.
Arme secrète
Lors de la troisième régate, la deuxième de la journée, Alinghi est reparti de plus belle. Mais le vent s'est effondré en fin de manche, modifiant la donne du tout au tout.
Les spinnakers dégonflés, tous les bateaux se sont retrouvés à l'arrêt. SUI 91, avec comme tacticien le skippeur néo-zélandais Brad Butterworth et à la cellule arrière Ernesto Bertarelli -également président du défi et seul Suisse à bord- a moins souffert que les autres pour repartir et a enlevé sa seconde régate du jour.
"Les régates (de mercredi) ont pas mal ressemblé à celle d'Auckland en 2003, avec pas mal de vent tordu", a expliqué Brad Butterworth.
"Ça a été très difficile pour tous les bateaux de conserver leur position tout au long des courses, a-t-il ajouté. Nous avons réalisé un excellent travail d'équipe, qui nous a sauvé la journée. C'était vraiment un jour où ce travail d'équipe était capital."
Et les adversaires d'Alinghi ne doivent pas oublier que le défi suisse dispose en outre d'une arme secrète: le Class America SUI 100, qui devrait être opérationnel à 100% le 23 juin pour le début du grand duel contre le meilleur des challengeurs.