Un peu comme escalader une montagne un pas à la fois.
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 23:42 dimanche, 20 nov. 2011. 22:11Une saison de hockey c‘est un peu comme escalader une montagne un pas à la fois. C’est une ascension vers un objectif ciblé qui est parsemé de hauts et de bas , de joie et de peine. C’est à travers tout cela que l’individu grandit et que les liens du groupe se tissent pour que chaque membre qui en fait partie se fond dans l’équipe.
Avant de faire une expédition on doit se préparer et prévoir tout ce qui pourrait arriver dans les moindres détails. C’est un travail exigeant mais combien nécessaire. Il est exigeant car parfois on doit prévoir l’imprévisible ce qui n’est pas toujours évident. Dans le hockey d’aujourd’hui, les joueurs sont très bien préparés et ce sur plusieurs aspects. Pour s’en convaincre, nous avons juste à penser à tous ces professionnels qui orbitent autour d’une équipe de la ligue nationale de hockey : médecins, soigneurs, psychologues, diététiciens, etc… et comment ils sont scrupuleusement encouragés à apprendre stratégies et tactiques de jeu. Une équipe qui néglige sa préparation s’expose à une forme de dégringolade et l’atmosphère, dont j’ai souvent parlé dans mes chroniques, n’est plus à la rigolade. La pression peut parfois devenir insupportable.
En plus des aspects techniques et physiques qui composent une bonne part de la préparation d’une équipe, il existe un aspect super important qui donne un sens et une direction à ce que l’on fait et c’est la passion. L’important dans la vie ce n’est pas nécessairement ce que tu fais, mais comment tu le fais. Est-ce que tu le fais mécaniquement à la manière d’un robot ou avec cœur et amour à la manière d’un artiste ?
J’ai connu deux passionnés de la nature qui se rendent là où personne ou peu d’humains se sont rendus. Il s’agit de Gabriel Filippi et Bernard Voyer. Un jour, j’ai eu la chance et le privilège d’escalader une montagne avec Bernard et son épouse et des amis. Cette expérience ne m’a pas uniquement montré« à grimper une montagne» mais m’a permis de découvrir la beauté de la nature et d’entrer en moi pour ne faire qu’un avec elle. Ce phénomène qui est similaire à un état méditatif que l’on peut atteindre ou à cette présence de chaque instant nous transporte dans notre zone. Le commandant Piché a vécu ce genre de phénomène lorsqu’il a fait son fameux 180 degré avec son avion pour sauver ses passagers d’une mort certaine. Même chose pour Bernard Voyer lorsqu’il se retrouve sur les plus hauts sommets du monde. C’est en quelque sorte retrouver le silence afin de mieux écouter sa voix intérieure. Écouter son intuition, être à l’écoute de son cœur. C’est une autre dimension de l’expérience qui nous propulse ,qui nous donne un élan vers une énergie qui nous enveloppe et que l’on veut goûter le plus souvent possible.
C’est dans la présence à ce que l’on fait et au sentiment de plénitude qui nous habite que nous devenons des êtres passionné et aimants. Nous devenons des aimants et attirons des gens à devenir meilleur…. C’est donc dans l’alignement de la préparation( l’action) , de la passion(le cœur) et d’objectifs( la tête) que nous pouvons accomplir et faire notre ascension tant comme individu qu’au niveau collectif . Tout comme Bernard et Gabriel, tout comme nous tous, les joueurs des canadiens sont confrontés quotidiennement à développer cette cohérence qui vont les propulser vers les plus hauts sommets.
P.S. Bernard Voyer donnera une conférence publique à l’École secondaire Paul-Germain Ostiguy de St-Césaire le mardi 22 novembre prochain. Pour information, téléphonez au 450–469-0728