Vallée termine 45e aux Mondiaux
Sports divers samedi, 19 janv. 2008. 22:30 samedi, 14 déc. 2024. 16:55
Montréal - Bien que le rêve olympique de la véliplanchiste Dominique Vallée a connu sa fin plus tôt cette semaine lorsqu'elle a raté sa qualification en flotte or, la Trifluvienne s'est ressaisie et a terminé septième de la flotte argent pour obtenir le 45e échelon du classement cumulatif des Championnats du monde de RS :X tenus à Auckland, en Nouvelle-Zélande.
Le titre mondial a été décerné à l'Italienne Alessandra Sensini. La Néo-Zélandaise Barbara Kendall a décroché la médaille d'argent tandis que le bronze est allé à Marina Alabau, d'Espagne. Chez les hommes, Tom Ashley, de la Nouvelle-Zélande, a ravi le premier rang, suivi du Portuguais Joao Rodrigues et de l'Israélien Shahar Zubari.
Après avoir obtenu deux sixièmes places aux deux premières régates de la flotte argent, Dominique Vallée a ensuite conclu les deux suivantes aux 15e et 23e rangs. Provisoirement 46e, la Québécoise a pu grimper d'un échelon lors de la course ultime, samedi, qu'elle a complété en septième place.
« Malgré le fait que mes chances de participer aux Jeux olympiques sont complètement anéanties, à moins d'un revirement de situation inattendu, j'avais décidé de continuer à naviguer dans la flotte argent et aller jusqu'au bout des Championnats du monde. Si je suis allée d'abord à l'eau à contre-cœur, j'ai tout de même entamé mes courses dans la flotte argent avec un enthousiasme surprenant », a avoué Vallée.
Rappelons que pour obtenir son passeport olympique, la Trifluvienne devait obtenir le meilleur résultat canadien. Au terme des six courses de qualifications, la Québécoise a été devancée par la Britanno-Colombienne Nikola Girke qui avait atteint la flotte or un point devant Vallée. Girke a finalement terminé au 37e échelon du classement cumulatif.
« J'ai passé deux jours et deux nuits à tout ressasser dans ma tête, à ressentir un grand vide, de la culpabilité, de la colère, de l'incompréhension », a expliqué Vallée à la suite de son exclusion de la flotte or. « Ne pas participer aux Jeux olympiques de Pékin est probablement la grande déception de ma vie, mais en naviguant dans la flotte argent, après cet échec, je me suis rendu compte que c'était loin d'être la raison pour laquelle je fais ce que je fais. Au cours de ma carrière, j'ai vécu des expériences autant extraordinaires qu'inusitées qui ont valu la peine de passer à travers de grandes déceptions », a ajouté la Québécoise qui fera le point sur sa carrière sportive dans les prochaines semaines.
Carol-Ann Alie-Rosenberg, triple championne du monde de planche à voile, a de son côté terminé 14e de la flotte argent et 52e au classement cumulatif.
La retraite pour Bolduc
Alain Bolduc, également évincé de la flotte or et troisième canadien, a préféré ne pas participer à la flotte argent, lui qui avait déjà annoncé qu'il prendrait sa retraite s'il n'obtenait pas sa qualification olympique. « L'association canadienne m'avait déjà envoyé une lettre l'année dernière pour me dire que mon brevet ne serait pas renouvelé si je n'étais pas sélectionné pour les Jeux olympiques, à moins d'un top-16 », a expliqué Bolduc.
N'ayant pas connu une ronde préliminaire à la hauteur de ses attentes, connaissant quelques travers, additionnant les erreurs et subissant deux disqualifications pour départs prématurés, le Longueuillois occupait le 82e rang avant le début de la flotte argent. « On peut presque dire que j'ai fait un suicide véliplanchesque », a mentionné Bolduc avec un brin d'humour. « Je n'ai pas réussi à me placer dans les bonnes situations au bon moment. »
« J'ai fait tout ce que j'ai à faire et j'avais donné le tout pour le tout. Ça faisait cinq semaines que j'étais en Nouvelle-Zélande afin d'être le plus prêt possible et c'est la première fois que je pars aussi longtemps depuis 10 ans. Tout fonctionnait bien, mais j'aurais dû être capable d'être plus rapide lors de vents légers. »
Le nouveau retraité de 35 ans, père de deux enfants, avait pris une année sabbatique pour se consacrer à plein temps sur son sport et se préparer en vue des Championnats du monde. Enseignant à la Commission scolaire de Montréal il reprendra ses fonctions au mois de février. « Mon patron attend mon appel pour savoir si je rentre travailler ou si je prolonge mon congé de six mois. Comme je ne vais pas aux Jeux, je serai de retour à l'école dès la semaine prochaine. »
Le titre mondial a été décerné à l'Italienne Alessandra Sensini. La Néo-Zélandaise Barbara Kendall a décroché la médaille d'argent tandis que le bronze est allé à Marina Alabau, d'Espagne. Chez les hommes, Tom Ashley, de la Nouvelle-Zélande, a ravi le premier rang, suivi du Portuguais Joao Rodrigues et de l'Israélien Shahar Zubari.
Après avoir obtenu deux sixièmes places aux deux premières régates de la flotte argent, Dominique Vallée a ensuite conclu les deux suivantes aux 15e et 23e rangs. Provisoirement 46e, la Québécoise a pu grimper d'un échelon lors de la course ultime, samedi, qu'elle a complété en septième place.
« Malgré le fait que mes chances de participer aux Jeux olympiques sont complètement anéanties, à moins d'un revirement de situation inattendu, j'avais décidé de continuer à naviguer dans la flotte argent et aller jusqu'au bout des Championnats du monde. Si je suis allée d'abord à l'eau à contre-cœur, j'ai tout de même entamé mes courses dans la flotte argent avec un enthousiasme surprenant », a avoué Vallée.
Rappelons que pour obtenir son passeport olympique, la Trifluvienne devait obtenir le meilleur résultat canadien. Au terme des six courses de qualifications, la Québécoise a été devancée par la Britanno-Colombienne Nikola Girke qui avait atteint la flotte or un point devant Vallée. Girke a finalement terminé au 37e échelon du classement cumulatif.
« J'ai passé deux jours et deux nuits à tout ressasser dans ma tête, à ressentir un grand vide, de la culpabilité, de la colère, de l'incompréhension », a expliqué Vallée à la suite de son exclusion de la flotte or. « Ne pas participer aux Jeux olympiques de Pékin est probablement la grande déception de ma vie, mais en naviguant dans la flotte argent, après cet échec, je me suis rendu compte que c'était loin d'être la raison pour laquelle je fais ce que je fais. Au cours de ma carrière, j'ai vécu des expériences autant extraordinaires qu'inusitées qui ont valu la peine de passer à travers de grandes déceptions », a ajouté la Québécoise qui fera le point sur sa carrière sportive dans les prochaines semaines.
Carol-Ann Alie-Rosenberg, triple championne du monde de planche à voile, a de son côté terminé 14e de la flotte argent et 52e au classement cumulatif.
La retraite pour Bolduc
Alain Bolduc, également évincé de la flotte or et troisième canadien, a préféré ne pas participer à la flotte argent, lui qui avait déjà annoncé qu'il prendrait sa retraite s'il n'obtenait pas sa qualification olympique. « L'association canadienne m'avait déjà envoyé une lettre l'année dernière pour me dire que mon brevet ne serait pas renouvelé si je n'étais pas sélectionné pour les Jeux olympiques, à moins d'un top-16 », a expliqué Bolduc.
N'ayant pas connu une ronde préliminaire à la hauteur de ses attentes, connaissant quelques travers, additionnant les erreurs et subissant deux disqualifications pour départs prématurés, le Longueuillois occupait le 82e rang avant le début de la flotte argent. « On peut presque dire que j'ai fait un suicide véliplanchesque », a mentionné Bolduc avec un brin d'humour. « Je n'ai pas réussi à me placer dans les bonnes situations au bon moment. »
« J'ai fait tout ce que j'ai à faire et j'avais donné le tout pour le tout. Ça faisait cinq semaines que j'étais en Nouvelle-Zélande afin d'être le plus prêt possible et c'est la première fois que je pars aussi longtemps depuis 10 ans. Tout fonctionnait bien, mais j'aurais dû être capable d'être plus rapide lors de vents légers. »
Le nouveau retraité de 35 ans, père de deux enfants, avait pris une année sabbatique pour se consacrer à plein temps sur son sport et se préparer en vue des Championnats du monde. Enseignant à la Commission scolaire de Montréal il reprendra ses fonctions au mois de février. « Mon patron attend mon appel pour savoir si je rentre travailler ou si je prolonge mon congé de six mois. Comme je ne vais pas aux Jeux, je serai de retour à l'école dès la semaine prochaine. »