Vers une édition 2009 à Valence
Sports divers lundi, 2 juil. 2007. 11:26 mercredi, 11 déc. 2024. 13:17
VALENCE - Même si la 32e Coupe de l'America n'a pas encore rendu son verdict, Alinghi, bien placé pour la conserver, travaille déjà à la prochaine édition qui a de très fortes chances de se dérouler de nouveau à Valence dès 2009, en cas de victoire de l'équipe suisse.
"Il y a aujourd'hui 99% de chances que la prochaine Coupe de l'America se déroule à Valence dès 2009", a confié lundi à l'AFP une source proche de l'organisation. Une dernière condition est bien évidemment posée: Alinghi, qui mène 4 à 2, doit remporter la 5e régate qui lui manque pour conserver le trophée. Ce sera peut-être chose faite dès mardi.
Les Suisses avaient tout prévu dimanche, mais le vent, faiblard, a gâché la fête et contraint à reporter la 7e régate de deux jours, après une journée de repos lundi.
Dimanche, à défaut de duel entre Alinghi et Emirates Team New Zealand, les photographes avaient braqué leurs objectifs sur "Vava". A bord du superyacht d'Ernesto Bertarelli, patron d'Alinghi, avaient embarqué Hamisch Ross, juriste d'Alinghi, Pierre-Yves Firmenich, président de la Société nautique de Genève, à laquelle Alinghi est rattaché, ainsi qu'Ignacio Sanchez Galan, patron d'Iberdrola, principal partenaire du Desafio Espanol et Francisco Camps, président de la Communauté de Valence.
Alinghi a contacté le Desafio espagnol
Tout avait ainsi été prévu bien à l'avance pour qu'à peine la victoire d'Alinghi officialisée, le défi espagnol devienne le "challenger of record", devançant un éventuel autre challengeur moins accommodant.
"Nous appliquons la même procédure qu'en 2003 à Auckland avec Oracle, pour empêcher qu'un challengeur se manifeste et brouille les cartes en proposant un protocole sauvage comme en 1987", a expliqué Pierre-Yves Firmenich, président de Société nautique de Genève, dans La Tribune de Genève de lundi.
En 1987, les Néo-Zélandais avaient construit en secret le fameux "big boat" KZ 1, afin de prendre les Américains par surprise. Mais en 1988, pour la 27e Coupe de l'America, Dennis Conner avait répliqué en construisant un catamaran pour défendre victorieusement le trophée.
Le "challenger of record" joue un rôle essentiel car il est ensuite chargé par les autres challengeurs de négocier avec le "defender" le protocole de l'édition suivante, les règles principales.
"Alinghi a d'ores et déjà choisi et longuement discuté avec son +challenger of record+ qui sera le défi espagnol", a confirmé lundi à l'AFP une source proche de l'équipe suisse. "La principale incertitude reste la date de la prochaine édition, 2009 ou 2011", selon la même source.
Quid de la Louis Vuitton ?
Selon toute vraisemblance, la date de 2009 devrait être retenue pour une nouvelle édition à Valence, où la ville comme la région entendent rentabiliser les lourds investissements. Un délai si court laisserait de plus peu de temps pour préparer un site concurrent.
Si en revanche 2011 était retenu, cela permettrait à Alinghi, selon certaines sources, d'imposer une nouvelle génération de bateaux, plus longs (35m contre 20 m aujourd'hui) et plus spectaculaires, mais aussi plus côuteux. Alinghi, qui y réfléchit depuis quelque temps compterait de ce fait quelques longueurs d'avance sur la concurrence, lui permettant d'envisager sereinement la défense de sa coupe.
En cas de victoire d'Alinghi se posera également la question de l'avenir de Louis Vuitton comme partenaire principal. Associé depuis 1983 aux éliminatoires des challengeurs, le groupe de luxe français entretient des relations plus qu'orageuses avec l'organisateur de la Coupe de l'America, AC Management. Les déclarations de Bruno Troublé, porte-parole de la Coupe Louis Vuitton, pour qui "la Coupe est devenue trop commerciale" et qui souhaite ouvertement la victoire des Kiwis, ne semblent pas de nature à apaiser les relations, alors que Rolex, selon de bonnes sources, se verrait bien succéder à Vuitton.
"Il y a aujourd'hui 99% de chances que la prochaine Coupe de l'America se déroule à Valence dès 2009", a confié lundi à l'AFP une source proche de l'organisation. Une dernière condition est bien évidemment posée: Alinghi, qui mène 4 à 2, doit remporter la 5e régate qui lui manque pour conserver le trophée. Ce sera peut-être chose faite dès mardi.
Les Suisses avaient tout prévu dimanche, mais le vent, faiblard, a gâché la fête et contraint à reporter la 7e régate de deux jours, après une journée de repos lundi.
Dimanche, à défaut de duel entre Alinghi et Emirates Team New Zealand, les photographes avaient braqué leurs objectifs sur "Vava". A bord du superyacht d'Ernesto Bertarelli, patron d'Alinghi, avaient embarqué Hamisch Ross, juriste d'Alinghi, Pierre-Yves Firmenich, président de la Société nautique de Genève, à laquelle Alinghi est rattaché, ainsi qu'Ignacio Sanchez Galan, patron d'Iberdrola, principal partenaire du Desafio Espanol et Francisco Camps, président de la Communauté de Valence.
Alinghi a contacté le Desafio espagnol
Tout avait ainsi été prévu bien à l'avance pour qu'à peine la victoire d'Alinghi officialisée, le défi espagnol devienne le "challenger of record", devançant un éventuel autre challengeur moins accommodant.
"Nous appliquons la même procédure qu'en 2003 à Auckland avec Oracle, pour empêcher qu'un challengeur se manifeste et brouille les cartes en proposant un protocole sauvage comme en 1987", a expliqué Pierre-Yves Firmenich, président de Société nautique de Genève, dans La Tribune de Genève de lundi.
En 1987, les Néo-Zélandais avaient construit en secret le fameux "big boat" KZ 1, afin de prendre les Américains par surprise. Mais en 1988, pour la 27e Coupe de l'America, Dennis Conner avait répliqué en construisant un catamaran pour défendre victorieusement le trophée.
Le "challenger of record" joue un rôle essentiel car il est ensuite chargé par les autres challengeurs de négocier avec le "defender" le protocole de l'édition suivante, les règles principales.
"Alinghi a d'ores et déjà choisi et longuement discuté avec son +challenger of record+ qui sera le défi espagnol", a confirmé lundi à l'AFP une source proche de l'équipe suisse. "La principale incertitude reste la date de la prochaine édition, 2009 ou 2011", selon la même source.
Quid de la Louis Vuitton ?
Selon toute vraisemblance, la date de 2009 devrait être retenue pour une nouvelle édition à Valence, où la ville comme la région entendent rentabiliser les lourds investissements. Un délai si court laisserait de plus peu de temps pour préparer un site concurrent.
Si en revanche 2011 était retenu, cela permettrait à Alinghi, selon certaines sources, d'imposer une nouvelle génération de bateaux, plus longs (35m contre 20 m aujourd'hui) et plus spectaculaires, mais aussi plus côuteux. Alinghi, qui y réfléchit depuis quelque temps compterait de ce fait quelques longueurs d'avance sur la concurrence, lui permettant d'envisager sereinement la défense de sa coupe.
En cas de victoire d'Alinghi se posera également la question de l'avenir de Louis Vuitton comme partenaire principal. Associé depuis 1983 aux éliminatoires des challengeurs, le groupe de luxe français entretient des relations plus qu'orageuses avec l'organisateur de la Coupe de l'America, AC Management. Les déclarations de Bruno Troublé, porte-parole de la Coupe Louis Vuitton, pour qui "la Coupe est devenue trop commerciale" et qui souhaite ouvertement la victoire des Kiwis, ne semblent pas de nature à apaiser les relations, alors que Rolex, selon de bonnes sources, se verrait bien succéder à Vuitton.