Matthieu Dubreucq et Trevor Parekh ont conclu les Championnats du monde de voile (classe 49er) au 24e rang de la flotte argent, samedi, aux Bahamas. Les navigateurs québécois ont terminé la compétition en inscrivant 291,7 points. Au classement cumulatif, ils obtiennent la 49e place, soit 10 rangs de mieux qu'aux mondiaux 2009 disputés en Italie, l'été dernier.

L'équipage danois composé de Peter Hansen et Soren Hansen termine au premier rang de la flotte argent grâce à une récolte de 11 points. Au sommet du classement, ce sont les Espagnols Iker Martinez et Xabier Fernandez qui ont survoleé la ronde des médailles en terminant trois fois dans les trois premiers en huit manches. Gordon Cook et Hunter Lowden ont été les meilleurs Canadiens en prenant le 22e rang dans la flotte or.

« Notre objectif était de nous classer dans les 50 premiers, alors nous sommes contents. Toutefois, nous sommes déçus de nos deux dernières journées, car nous n'avons pas navigué au meilleur de nos capacités. Nous avons fait quelques erreurs d'exécution », a expliqué Dubreucq, qui a mené son bateau à des 16e, 18e, 19e, 26e et 27e places à la flotte argent.

À noter qu'à la quatrième manche, les Québécois ont terminé en dernière place, sauf qu'ils ont été crédités de 17,7 points après qu'un bateau argentin soit entré en contact avec eux, brisant du même coup une poulie sur leur bateau. En plus de cet incident, le Montréalais n'était pas satisfait d'avoir été le quatrième meilleur équipage canadien.

« Ça nous déçoit un peu, car nous étions troisièmes aux derniers mondiaux. Nous comptons nous reprendre dans deux semaines, à la première étape de la Coupe du monde qui aura lieu à Miami. » Cette compétition servira également de qualification pour l'équipe canadienne où les marins pourrons décrocher leur brevet de Sport-Canada.

Dubreucq et Parekh font équipe depuis un peu plus d'un an et les choses commencent à aller rondement selon Dubreucq.

« Nous nous comprenons mieux et nous n'avons pas besoin de toujours nous parler au moment d'effectuer des manœuvres. Au point de vue tactique, nous connaissons mieux le travail de l'autre. Par exemple, c'est Trevor qui fait les tactiques au près, tandis que c'est moi qui fait celles sous le vent. Nous avons maintenant trouvé la formule qui fonctionne », a conclu l'athlète de 27 ans.