Je me sentais comme cela hier, fredonnant cet air de Charles Trenet dans la maison lorsque j‘ai entendu la victoire des Carabins face au Rouge et Or.

Vous comprendrez sans doute davantage si je vous dis que ma femme est originaire de Québec et qu‘elle a fait une partie de ses études à l‘Université Laval. Comme j‘ai fait mon Bac en Éducation Physique à l‘Université de Montréal, la rivalité entre les Carabins et le Rouge et Or est souvent un point de discorde dans le couple. Bon, j‘exagère, mais disons qu‘on se taquine.

Hier, mon alma mater l‘a emporté 28 à 7 devant une autre foule débordante d‘enthousiasme.

Cependant, soyons honnête, le programme de formation de l‘Université Laval demeure encore supérieur, mais celui de Montréal, peu à peu se développe et fait en sorte de créer une saine rivalité entre ces deux Universités.

Bon d‘accord, le quart-arrière, Benoit Groulx, blessé à une cheville était absent pour le Rouge et Or.

N‘empêche, l‘équipe de Marc Santerre a réussi à mettre fin à une série de 16 victoires du Rouge et Or.

Le sport d‘élite au service du sport de masse, voilà un principe que les dirigeants des Universités québécoises ont finalement compris. Dans les années 80, nous tentions d‘amener le sport d‘élite à l‘Université de Montréal, mais sans succès. La Fédération des Associations Étudiantes était contre et mettait tout en oeuvre pour que notre projet soit voué à l‘échec. D‘autres “tripeux” ont pris la relève et ont réussi. À cela, bravo!

N‘eut été de la vision des dirigeants de l‘Université Laval il y a 15 ans, rien de tout cela ne serait possible aujourd‘hui.

Une rivalité Montréal-Québec, une vraie rivalité, comme dans le temps d‘Eddie Shore.

J‘ai presque hâte à Noël, d‘aller faire un tour dans ma belle-famille dans laquelle tout le monde rêve du Rouge et Or et du retour des Nordiques.

Y a d‘la joie

Bonjour bonjour les hirondelles

Y a d‘la joie

Dans le ciel par dessus le toit

Y a d‘la joie

Et du soleil dans les ruelles

Y a d‘la joie

Partout y a d‘la joie

Stéphane Langdeau.