A. Murray a retrouvé tous ses moyens
Tennis samedi, 2 juin 2012. 07:25 vendredi, 13 déc. 2024. 15:54
PARIS - Le Britannique Andy Murray, au bord de l'abandon au tour précédent, avait retrouvé l'intégralité de ses moyens physiques samedi pour battre sans forcer le Colombien Santiago Giraldo (6-3, 6-4, 6-4) et se qualifier pour les huitièmes de finale de Roland Garros.
Pris de spasmes au dos au deuxième tour jeudi face au Finlandais Jarkko Nieminen, la tête de série no 4 avait longuement contemplé l'idée d'abandonner, avant de se décider à insister.
Bien lui en avait pris, puisqu'il s'était imposé en quatre sets (1-6, 6-4, 6-1, 6-2). La journée de samedi a été beaucoup plus tranquille pour l'Écossais, qui a été épargné par les soucis de dos qu'il traîne depuis fin 2011.
Signe que les choses allaient mieux pour lui, il a retrouvé un service digne de son rang (183 km/h de moyenne). Il n'a donc eu aucun mal à maîtriser le Colombien, qu'il avait déjà écrasé il y a quelques semaines (6-1, 6-2) à Barcelone.
Giraldo, 50e mondial, qui participait pour la première fois de sa carrière à un troisième tour d'un tournoi du Grand Chelem et n'avait jamais gagné un match en cinq participations à Roland-Garros avant cette année, n'a pas le moins du monde été en mesure de le gêner.
Le Britannique, qui a atteint au moins les demi-finales des cinq derniers tournois du Grand Chelem, rencontrera au prochain tour le Français Richard Gasquet (no 17) ou l'Allemand Tommy Haas.
Nadal impitoyable
L'Espagnol Rafael Nadal a réservé à l'Argentin Eduardo Schwank le même traitement qu'à ses précédents adversaires, pour se qualifier samedi pour les huitièmes de finale de Roland-Garros.
À la veille de son 26e anniversaire, le no 2 mondial s'est imposé sur un score une nouvelle fois sans appel 6-1, 6-3, 6-4. Depuis le début du tournoi, il n'a lâché que 17 jeux.
Spécialiste du double - il a été finaliste à Roland-Garros l'an passé - Schwank, 192e mondial, n'avait pas les armes pour gêner l'Espagnol, sextuple vainqueur à Paris.
L'Argentin, passé par les qualifications, n'avait encore jamais gagné deux matches de suite cette année.
Après trois premiers tours particulièrement aisés, Nadal pourrait enfin trouver une opposition à sa mesure en huitièmes, face au Canadien Milos Raonic, tête de série no 19, ou à l'Argentin Juan Monaco (no 13).
Ferrer corrige Youzhny
D'autre part, l'Espagnol David Ferrer s'est lui aussi qualifié pour les huitièmes de finale en corrigeant samedi le Russe Mikhail Youzhny en trois manches de 6-0, 6-2, 6-2.
La démonstration de Ferrer, tête de série no 6, a été telle que Youzhny n'a pu masquer son abattement.
Par dépit, il a inscrit le mot « sorry » (désolé) avec la pointe de sa chaussure sur la terre battue du court Suzanne Lenglen, ce qui lui a valu la sympathie du public.
Mais cela n'a pas suffi à le remettre dans la partie. Le Russe a commis beaucoup trop d'erreurs (39 fautes directes) pour inquiéter un Ferrer dont la principale qualité est de ne jamais donner de points gratuits.
« J'ai très bien commencé, même si au début j'étais un peu lent par rapport aux jours précédents », a expliqué l'Espagnol. « Ensuite, j'ai tiré profit de mon service. Je me sens très bien physiquement, parce que je n'ai pas joué de matches trop longs jusque-là. »
Ferrer atteint pour la quatrième fois les huitièmes à Roland-Garros. Mais paradoxalement, malgré ses aptitudes sur terre battue, il n'a jamais vraiment brillé à Paris où son meilleur résultat reste deux quarts de finale en 2005 et 2008.
Il rencontrera au prochain tour son compatriote Marcel Granollers (no 20) ou le Français Paul-Henri Mathieu.
Pris de spasmes au dos au deuxième tour jeudi face au Finlandais Jarkko Nieminen, la tête de série no 4 avait longuement contemplé l'idée d'abandonner, avant de se décider à insister.
Bien lui en avait pris, puisqu'il s'était imposé en quatre sets (1-6, 6-4, 6-1, 6-2). La journée de samedi a été beaucoup plus tranquille pour l'Écossais, qui a été épargné par les soucis de dos qu'il traîne depuis fin 2011.
Signe que les choses allaient mieux pour lui, il a retrouvé un service digne de son rang (183 km/h de moyenne). Il n'a donc eu aucun mal à maîtriser le Colombien, qu'il avait déjà écrasé il y a quelques semaines (6-1, 6-2) à Barcelone.
Giraldo, 50e mondial, qui participait pour la première fois de sa carrière à un troisième tour d'un tournoi du Grand Chelem et n'avait jamais gagné un match en cinq participations à Roland-Garros avant cette année, n'a pas le moins du monde été en mesure de le gêner.
Le Britannique, qui a atteint au moins les demi-finales des cinq derniers tournois du Grand Chelem, rencontrera au prochain tour le Français Richard Gasquet (no 17) ou l'Allemand Tommy Haas.
Nadal impitoyable
L'Espagnol Rafael Nadal a réservé à l'Argentin Eduardo Schwank le même traitement qu'à ses précédents adversaires, pour se qualifier samedi pour les huitièmes de finale de Roland-Garros.
À la veille de son 26e anniversaire, le no 2 mondial s'est imposé sur un score une nouvelle fois sans appel 6-1, 6-3, 6-4. Depuis le début du tournoi, il n'a lâché que 17 jeux.
Spécialiste du double - il a été finaliste à Roland-Garros l'an passé - Schwank, 192e mondial, n'avait pas les armes pour gêner l'Espagnol, sextuple vainqueur à Paris.
L'Argentin, passé par les qualifications, n'avait encore jamais gagné deux matches de suite cette année.
Après trois premiers tours particulièrement aisés, Nadal pourrait enfin trouver une opposition à sa mesure en huitièmes, face au Canadien Milos Raonic, tête de série no 19, ou à l'Argentin Juan Monaco (no 13).
Ferrer corrige Youzhny
D'autre part, l'Espagnol David Ferrer s'est lui aussi qualifié pour les huitièmes de finale en corrigeant samedi le Russe Mikhail Youzhny en trois manches de 6-0, 6-2, 6-2.
La démonstration de Ferrer, tête de série no 6, a été telle que Youzhny n'a pu masquer son abattement.
Par dépit, il a inscrit le mot « sorry » (désolé) avec la pointe de sa chaussure sur la terre battue du court Suzanne Lenglen, ce qui lui a valu la sympathie du public.
Mais cela n'a pas suffi à le remettre dans la partie. Le Russe a commis beaucoup trop d'erreurs (39 fautes directes) pour inquiéter un Ferrer dont la principale qualité est de ne jamais donner de points gratuits.
« J'ai très bien commencé, même si au début j'étais un peu lent par rapport aux jours précédents », a expliqué l'Espagnol. « Ensuite, j'ai tiré profit de mon service. Je me sens très bien physiquement, parce que je n'ai pas joué de matches trop longs jusque-là. »
Ferrer atteint pour la quatrième fois les huitièmes à Roland-Garros. Mais paradoxalement, malgré ses aptitudes sur terre battue, il n'a jamais vraiment brillé à Paris où son meilleur résultat reste deux quarts de finale en 2005 et 2008.
Il rencontrera au prochain tour son compatriote Marcel Granollers (no 20) ou le Français Paul-Henri Mathieu.