LONDRES - Andy Murray rêve de terminer en beauté sa superbe année 2012 en remportant pour la première fois le Masters, qui commence lundi à Londres, dans la foulée de ses succès aux Jeux olympiques et aux Internationaux des États-Unis.

L'Écossais, installé dans la capitale britannique, n'a pas eu beaucoup de réussite lors des trois premiers Masters organisés à la O2 Arena: une élimination au premier tour en 2009, un abandon sur blessure l'an passé et seulement une demi-finale perdue en 2010.

Ce bilan assez maigre peut s'expliquer par la formidable pression qui pesait jusqu'alors sur les épaules du no 1 britannique et qui s'est considérablement allégée depuis sa victoire à Flushing Meadows, sa première en Grand Chelem, en septembre. « Je suis plus décontracté maintenant », a-t-il reconnu.

Murray est tombé dans la poule la plus relevée avec son grand rival de l'année, Novak Djokovic, le finaliste sortant Jo-Wilfried Tsonga et Tomas Berdych. Dans l'autre groupe se trouvent le tenant du titre Roger Federer, David Ferrer, Juan Martin Del Potro et Janko Tipsarevic, qualifié grâce au forfait de Rafael Nadal, dont le retour sur les courts ne devrait intervenir qu'en janvier.

Federer vise le no 7

Si l'Écossais aborde la dernière ligne droite avec le sentiment du devoir déjà accompli, c'est le cas aussi de ses deux principaux rivaux, Djokovic et Federer.

Le Serbe est d'ores et déjà assuré de finir l'année à la première place mondiale, pour la deuxième fois d'affilée, après une saison moins époustouflante que la précédente mais encore bien remplie avec cinq titres, dont un du Grand Chelem à l'Omnium d'Australie.

Un succès au Masters, une épreuve qu'il a déjà remportée en 2008 à Shanghai, lui permettrait toutefois d'atténuer la déception de ses défaites dans les matches les plus importants depuis janvier, à Roland-Garros, à Wimbledon, aux JO et à Flushing Meadows.

Le Suisse a pour sa part continué à écrire sa légende en gagnant Wimbledon pour la septième fois, un nombre qu'il cherche aussi à atteindre au Masters, et en battant le record des semaines passées à la tête de la hiérarchie mondiale. Il arrive reposé après avoir fait l'impasse sur Paris-Bercy.

Tout le contraire de Ferrer, l'homme en forme de l'automne, qui vient lui d'enchaîner les victoires à Valence et à Paris-Bercy et qui doit encore disputer la finale de la Coupe Davis contre la République Tchèque de Berdych quelques jours après le Masters.

Le tournoi commencera lundi par un match entre Murray et Berdych. En soirée, Djokovic affrontera Tsonga. La finale est prévue exceptionnellement lundi prochain et non dimanche.