Andy Roddick retrouve Roger Federer
Tennis mardi, 27 janv. 2009. 02:57 vendredi, 13 déc. 2024. 09:58
MELBOURNE- Andy Roddick s'est montré impressionnant mardi en quarts de finale de l'Omnium d'Australie avant que Novak Djokovic ne jette l'éponge d'épuisement mais, problème, son prochain adversaire s'appelle Roger Federer.
L'Américain a quitté le stade très confiant après sa prestation face au tenant du titre, poussé à l'abandon (6-7, 6-4, 6-2, 2-1) dans la fournaise de Melbourne. "Je vais regarder ça tranquillement à la télé", a-t-il glissé en évoquant le match à suivre entre Federer et Juan Martin Del Potro.
On ne saura jamais si le Texan a avalé son bretzel de travers, mais c'est à parier qu'il n'a pas dû être rassuré par ce qu'il a vu. Federer a tout simplement été injouable lors de sa démonstration (6-3, 6-0, 6-0) face à Del Potro, pourtant sixième mondial et gonflé d'ambition.
"Ce qui s'est passé? Il faut le demander à Roger. Je n'ai pas existé dans ce match", a réagi l'Argentin. "Je ne pouvais pas m'attendre à ça, ce n'est pas normal! Tout a fonctionné!", a déclaré Federer qui a célébré avec style sa 19e entrée consécutive dans le dernier carré d'un Grand Chelem, pulvérisant encore un peu plus le précédent record (10) d'Ivan Lendl.
Cela faisait un moment qu'on n'avait pas vu un tel récital de la part du Suisse, qui n'avait jamais été aussi expéditif dans aucun de ses 22 précédents quarts de finale de Grand Chelem.
Souvenir de 2007
Du coup, ses actions remontent automatiquement en flèche. "En fait ce match me rappelle un peu celui contre Andy (Roddick) ici", en demi-finales en 2007, a-t-il estimé.
Le score à l'époque avait été à peine moins sévère (6-4, 6-0, 6-2) et Roddick s'en souvient comme si c'était hier. C'est peu dire que rencontrer Federer jette une ombre sur ses perspectives de succès. En 17 rencontres face au Suisse, Roddick n'en a remporté que... deux.
Mais il a remporté leur dernière rencontre, en 2008 à Miami, et puise confiance dans ses premières victoires de l'année pour viser un deuxième titre du Grand Chelem après celui décroché en 2003 aux Internationaux des États-Unis.
"J'ai 26 ans, pourquoi croyez-vous que je joue encore?", a souligné l'ancien no 1 mondial après l'abandon de Djokovic, qui avait lâché trop de forces lors de ses précédents tours pour résister aux chaleurs infernales, autour des 40 degrés, régnant à Melbourne mardi.
Si le tenant du titre était blanc comme le linge, Roddick est apparu au contraire resplendissant de santé.
Djokovic furieux
"Contrairement à l'année passé, j'ai pu travailler dur cet hiver. En 2008, après avoir joué la finale de la coupe Davis, j'avais tenu un moment avant de craquer. Je ne voulais pas que ça se reproduise."
Résultat: Roddick a débarqué à Melbourne avec sept kilos en moins et un nouvel entraîneur, Larry Stefanski, ancien coach de Rios et Kafelnikov, et qui avait conduit Fernando Gonzalez en finale à Melbourne en 2007.
"Je n'abandonne jamais sans raison!, a quant à lui insisté Djokovic, vexé qu'on puisse l'accuser d'avoir abdiqué trop facilement. "J'étais essoré. Mon esprit me poussait à continuer. Mais mon corps a lâché", a martelé le Serbe.
Il était furieux surtout que, après avoir fini à 2h27 du matin face à Marcos Baghdatis dimanche, les organisateurs ne l'aient pas reprogrammé en soirée.
Mais, tout tenant du titre qu'il est, il ne pouvait faire le poids face à Jelena Dokic, dont le conte de fée dans le tournoi féminin a pris fin devant Dinara Safina (6-4, 4-6, 6-4) et des millions de téléspectateurs australiens, ni face à Roger Federer, l'homme qui gagne plus vite que son ombre.
Safina retrouvera Vera Zvonareva en demi-finale. Si Kuznetsova et Dementieva remportent leur quart de finale mercredi, il pourrait même y avoir un dernier carré 100% russe. Les Serbes, eux, sont déjà tous repartis.
L'Américain a quitté le stade très confiant après sa prestation face au tenant du titre, poussé à l'abandon (6-7, 6-4, 6-2, 2-1) dans la fournaise de Melbourne. "Je vais regarder ça tranquillement à la télé", a-t-il glissé en évoquant le match à suivre entre Federer et Juan Martin Del Potro.
On ne saura jamais si le Texan a avalé son bretzel de travers, mais c'est à parier qu'il n'a pas dû être rassuré par ce qu'il a vu. Federer a tout simplement été injouable lors de sa démonstration (6-3, 6-0, 6-0) face à Del Potro, pourtant sixième mondial et gonflé d'ambition.
"Ce qui s'est passé? Il faut le demander à Roger. Je n'ai pas existé dans ce match", a réagi l'Argentin. "Je ne pouvais pas m'attendre à ça, ce n'est pas normal! Tout a fonctionné!", a déclaré Federer qui a célébré avec style sa 19e entrée consécutive dans le dernier carré d'un Grand Chelem, pulvérisant encore un peu plus le précédent record (10) d'Ivan Lendl.
Cela faisait un moment qu'on n'avait pas vu un tel récital de la part du Suisse, qui n'avait jamais été aussi expéditif dans aucun de ses 22 précédents quarts de finale de Grand Chelem.
Souvenir de 2007
Du coup, ses actions remontent automatiquement en flèche. "En fait ce match me rappelle un peu celui contre Andy (Roddick) ici", en demi-finales en 2007, a-t-il estimé.
Le score à l'époque avait été à peine moins sévère (6-4, 6-0, 6-2) et Roddick s'en souvient comme si c'était hier. C'est peu dire que rencontrer Federer jette une ombre sur ses perspectives de succès. En 17 rencontres face au Suisse, Roddick n'en a remporté que... deux.
Mais il a remporté leur dernière rencontre, en 2008 à Miami, et puise confiance dans ses premières victoires de l'année pour viser un deuxième titre du Grand Chelem après celui décroché en 2003 aux Internationaux des États-Unis.
"J'ai 26 ans, pourquoi croyez-vous que je joue encore?", a souligné l'ancien no 1 mondial après l'abandon de Djokovic, qui avait lâché trop de forces lors de ses précédents tours pour résister aux chaleurs infernales, autour des 40 degrés, régnant à Melbourne mardi.
Si le tenant du titre était blanc comme le linge, Roddick est apparu au contraire resplendissant de santé.
Djokovic furieux
"Contrairement à l'année passé, j'ai pu travailler dur cet hiver. En 2008, après avoir joué la finale de la coupe Davis, j'avais tenu un moment avant de craquer. Je ne voulais pas que ça se reproduise."
Résultat: Roddick a débarqué à Melbourne avec sept kilos en moins et un nouvel entraîneur, Larry Stefanski, ancien coach de Rios et Kafelnikov, et qui avait conduit Fernando Gonzalez en finale à Melbourne en 2007.
"Je n'abandonne jamais sans raison!, a quant à lui insisté Djokovic, vexé qu'on puisse l'accuser d'avoir abdiqué trop facilement. "J'étais essoré. Mon esprit me poussait à continuer. Mais mon corps a lâché", a martelé le Serbe.
Il était furieux surtout que, après avoir fini à 2h27 du matin face à Marcos Baghdatis dimanche, les organisateurs ne l'aient pas reprogrammé en soirée.
Mais, tout tenant du titre qu'il est, il ne pouvait faire le poids face à Jelena Dokic, dont le conte de fée dans le tournoi féminin a pris fin devant Dinara Safina (6-4, 4-6, 6-4) et des millions de téléspectateurs australiens, ni face à Roger Federer, l'homme qui gagne plus vite que son ombre.
Safina retrouvera Vera Zvonareva en demi-finale. Si Kuznetsova et Dementieva remportent leur quart de finale mercredi, il pourrait même y avoir un dernier carré 100% russe. Les Serbes, eux, sont déjà tous repartis.