ROME - Andy Murray a validé sa décision de s'aligner au Masters 1000 de Rome, après sa victoire à Madrid, en se qualifiant avec autorité mercredi pour les huitièmes de finale, tout comme Rafael Nadal, finaliste dans la capitale espagnole.

Fatigué par son enchaînement de victoires à Munich (Allemagne) et au Masters 1000 de Madrid - les deux premiers titres de sa carrière sur terre battue -, Murray, no 3 mondial, avait hésité jusqu'au dernier moment à fouler les courts romains.

Le Britannique s'est finalement décidé à le faire pour profiter de sa forme actuelle dans un tournoi qui lui a rarement réussi. Il n'a atteint que deux fois les quarts de finale à Rome, l'an passé et en 2011 quand il avait été demi-finaliste.

Le choix était apparemment le bon, puisqu'il s'est montré très solide pour son premier match face à Jérémy Chardy (no 38), battu sans discussion aucune (6-4, 6-3).

L'Écossais est apparu très en jambes contre le Français, qui n'a pourtant pas hésité à le bousculer. Murray a encaissé stoïquement les assauts de Chardy, qui a laissé passer sa chance dans le premier set en ne concrétisant pas les deux balles de break qu'il s'est procurées à 3-2.

Il a tenu son engagement puis breaké dans la foulée, pour signer sa 10e victoire consécutive sur terre battue. Il reste invaincu sur la surface cette saison.

« Je me sentais un peu fatigué au début, mais j'ai commencé à me sentir mieux après quelques jeux », a-t-il expliqué. « Et au final, je pense avoir joué un très bon match. »

« Il a très bien servi pendant un set et demi et c'était difficile pour moi », a-t-il observé. « Mais je me suis accroché et je pense que j'ai plutôt bien bougé. Je ne lui ai pas laissé beaucoup d'opportunités après ce jeu à 3-2 dans le premier set. »