Au tour de Maria de bouder Toronto
Tennis samedi, 11 août 2007. 17:22 mercredi, 11 déc. 2024. 06:47
TORONTO - Une bannière de 15 pieds de hauteur de Serena Williams, ancienne numéro un mondiale, flottait au vent, samedi, à l'extérieur du Centre Rexall.
C'est cependant tout ce à quoi les amateurs de tennis canadiens auront droit, du moins pour cette année.
Williams n'était que l'une des têtes d'affiche absentes, samedi, lors du tirage au sort en vue du premier tour de la Coupe Rogers de tennis féminin, tournoi offrant une bourse totale de 1,34 million $ US.
Près de 50 numéros déposés dans un gobelet en argent ont été tirés au sort durant la cérémonie d'une durée de 40 minutes. Les conversations, après le tirage au sort, portaient toutefois sur les noms qui en étaient absents.
Le tournoi, qui s'amorce lundi, a été la cible de nombreux forfaits, cinq des visages les plus connus du tennis féminin ayant fait l'impasse sur cette compétition. Williams est aux prises avec une blessure au pouce tandis que sa soeur Venus souffre d'une tendinite au genou droit. La Suissesse Martina Hingis est aux prises avec des maux de dos et de hanche alors que la Française Amelie Mauresmo, double championne au Canada, se remet d'une appendicite.
L'absence de Maria Sharapova pourrait fort bien être la plus coûteuse. La numéro deux mondiale et favorite des amateurs de tennis a officiellement annoncé son retrait samedi, après avoir accédé à la demi-finale d'un tournoi de l'ATP disputé à Los Angeles.
L'année dernière, Sharapova avait également raté le tournoi, à Montréal, en raison d'un horaire trop chargé. Elle avait par la suite remporté la finale des Internationaux des Etats-Unis deux semaines plus tard.
A elle cinq, les grandes absentes à Toronto revendiquent 23 titres du Grand Chelem, 146 titres en simple et plus de 78 millions $ US de gains en carrière.
Avec les retraits de Nicole Vaidisova, de la République tchèque (mononucléose) et Sania Mirza, de l'Inde (raisons personnelles), toutes deux classées parmi les 30 meilleures raquettes au monde, le tournoi souffre cruellement de gros noms. Cela égalisera certes les chances mais il n'en reste pas moins que les amateurs ont l'impression d'avoir été dupés.
Le directeur du tournoi, Karl Hale, défend son tournoi, lequel pourra tout de même compter sur la présence de la numéro un mondiale, la Belge Justine Henin.
"Nous pouvons compter sur d'excellentes joueuses. Cinq des six meilleures au monde y seront, alors nous nous concentrons sur cela. Certaines ne peuvent malheureusement être présentes pour différentes raisons, mais nous nous attendons quand même à une semaine formidable."
La Serbe Jelena Jankovic, troisième raquette mondiale, la Russe Svetlana Kuznetsova, quatrième, la Serbe Ana Ivanovic, cinquième, et la Russe Anna Chakvetadze, sixième, seront toutes de la partie.
Hale a reconnu que l'absence de têtes d'affiche nuirait "quelque peu" au tournoi mais a ajouté que la Coupe Rogers présentait néanmoins beaucoup d'intérêt tant pour les amateurs que pour les joueuses.
"Nous avons tant à offrir que nous ne nous en faisons pas trop en ce moment. Nous nous concentrons sur les aspects positifs du tournoi."
Un fort contingent de joueuses canadiennes aidera peut-être les amateurs à oublier les absentes. Aleksandra Wozniak, de Montréal, ouvre la marche, elle qui affrontera lors du premier tour une joueuse issue des qualifications. Wozniak, classée 109e au monde, a indiqué ne ressentir aucune pression même si elle est la meilleure joueuse au pays.
"Je n'ai aucune attente. Je veux seulement bien jouer. C'est une occasion formidable de jouer chez moi."
Wozniak, Stéphanie Dubois, de Laval, et Marie-Eve Pelletier, de Repentigny, trouveront certes de l'inspiration en pensant à leur concitoyen Frank Dancevic. Le joueur de Niagara Falls, en Ontario, a atteint les quarts de finale cette semaine à Montréal, s'inclinant en trois manches chaudement disputées devant l'Espagnol et deuxième joueur mondial Rafael Nadal.
Dancevic, récent finaliste au tournoi ATP d'Indianapolis, a à lui seul insufflé un souffle nouveau à une scène tennistique canadienne moribonde. Les meilleures joueuses canadienne entendent s'inspirer de son exemple.
"Il nous a beaucoup inspirées cette semaine en atteignant les quarts de finale et en gagnant un set aux dépens de Nadal. C'est extraordinaire, a souligné Wozniak. Je suis si contente pour lui. Je crois que toutes les Canadiennes présentes à Toronto cette semaine vont s'inspirer de ses succès."
L'inspiration seule ne suffira toutefois pas aux compatriotes de Wozniak. Dubois, classée 118e au monde, disputera son premier match contre la Japonaise Ai Sugiyama, 28e joueuse mondiale. Dubois aura quant à elle comme adversaire une joueuse issue des qualifications. Une victoire lui vaudrait d'affronter Jankovic en deuxième ronde.
La championne du tournoi se verra remettre une bourse de 181 980 $. Son adversaire en finale recevra pour sa part un chèque de 92 300 $. De leur côté, toutes les joueuses inscrites au tableau principal toucheront au moins 3 090 $.
En marge du tournoi, John McEnroe et Carling Bassett-Seguso seront intronisés au Temple de la renommée de la Coupe Rogers, lundi soir. McEnroe a pris part à 16 championnats canadiens consécutifs entre 1977 et 1992, remportant deux titres d'affilée en simple en 1984 et 1985. Bassett-Seguso demeure quant à elle la joueuse la mieux classée dans l'histoire du tennis féminin canadien, elle qui a en effet atteint le huitième rang mondial en 1985.
C'est cependant tout ce à quoi les amateurs de tennis canadiens auront droit, du moins pour cette année.
Williams n'était que l'une des têtes d'affiche absentes, samedi, lors du tirage au sort en vue du premier tour de la Coupe Rogers de tennis féminin, tournoi offrant une bourse totale de 1,34 million $ US.
Près de 50 numéros déposés dans un gobelet en argent ont été tirés au sort durant la cérémonie d'une durée de 40 minutes. Les conversations, après le tirage au sort, portaient toutefois sur les noms qui en étaient absents.
Le tournoi, qui s'amorce lundi, a été la cible de nombreux forfaits, cinq des visages les plus connus du tennis féminin ayant fait l'impasse sur cette compétition. Williams est aux prises avec une blessure au pouce tandis que sa soeur Venus souffre d'une tendinite au genou droit. La Suissesse Martina Hingis est aux prises avec des maux de dos et de hanche alors que la Française Amelie Mauresmo, double championne au Canada, se remet d'une appendicite.
L'absence de Maria Sharapova pourrait fort bien être la plus coûteuse. La numéro deux mondiale et favorite des amateurs de tennis a officiellement annoncé son retrait samedi, après avoir accédé à la demi-finale d'un tournoi de l'ATP disputé à Los Angeles.
L'année dernière, Sharapova avait également raté le tournoi, à Montréal, en raison d'un horaire trop chargé. Elle avait par la suite remporté la finale des Internationaux des Etats-Unis deux semaines plus tard.
A elle cinq, les grandes absentes à Toronto revendiquent 23 titres du Grand Chelem, 146 titres en simple et plus de 78 millions $ US de gains en carrière.
Avec les retraits de Nicole Vaidisova, de la République tchèque (mononucléose) et Sania Mirza, de l'Inde (raisons personnelles), toutes deux classées parmi les 30 meilleures raquettes au monde, le tournoi souffre cruellement de gros noms. Cela égalisera certes les chances mais il n'en reste pas moins que les amateurs ont l'impression d'avoir été dupés.
Le directeur du tournoi, Karl Hale, défend son tournoi, lequel pourra tout de même compter sur la présence de la numéro un mondiale, la Belge Justine Henin.
"Nous pouvons compter sur d'excellentes joueuses. Cinq des six meilleures au monde y seront, alors nous nous concentrons sur cela. Certaines ne peuvent malheureusement être présentes pour différentes raisons, mais nous nous attendons quand même à une semaine formidable."
La Serbe Jelena Jankovic, troisième raquette mondiale, la Russe Svetlana Kuznetsova, quatrième, la Serbe Ana Ivanovic, cinquième, et la Russe Anna Chakvetadze, sixième, seront toutes de la partie.
Hale a reconnu que l'absence de têtes d'affiche nuirait "quelque peu" au tournoi mais a ajouté que la Coupe Rogers présentait néanmoins beaucoup d'intérêt tant pour les amateurs que pour les joueuses.
"Nous avons tant à offrir que nous ne nous en faisons pas trop en ce moment. Nous nous concentrons sur les aspects positifs du tournoi."
Un fort contingent de joueuses canadiennes aidera peut-être les amateurs à oublier les absentes. Aleksandra Wozniak, de Montréal, ouvre la marche, elle qui affrontera lors du premier tour une joueuse issue des qualifications. Wozniak, classée 109e au monde, a indiqué ne ressentir aucune pression même si elle est la meilleure joueuse au pays.
"Je n'ai aucune attente. Je veux seulement bien jouer. C'est une occasion formidable de jouer chez moi."
Wozniak, Stéphanie Dubois, de Laval, et Marie-Eve Pelletier, de Repentigny, trouveront certes de l'inspiration en pensant à leur concitoyen Frank Dancevic. Le joueur de Niagara Falls, en Ontario, a atteint les quarts de finale cette semaine à Montréal, s'inclinant en trois manches chaudement disputées devant l'Espagnol et deuxième joueur mondial Rafael Nadal.
Dancevic, récent finaliste au tournoi ATP d'Indianapolis, a à lui seul insufflé un souffle nouveau à une scène tennistique canadienne moribonde. Les meilleures joueuses canadienne entendent s'inspirer de son exemple.
"Il nous a beaucoup inspirées cette semaine en atteignant les quarts de finale et en gagnant un set aux dépens de Nadal. C'est extraordinaire, a souligné Wozniak. Je suis si contente pour lui. Je crois que toutes les Canadiennes présentes à Toronto cette semaine vont s'inspirer de ses succès."
L'inspiration seule ne suffira toutefois pas aux compatriotes de Wozniak. Dubois, classée 118e au monde, disputera son premier match contre la Japonaise Ai Sugiyama, 28e joueuse mondiale. Dubois aura quant à elle comme adversaire une joueuse issue des qualifications. Une victoire lui vaudrait d'affronter Jankovic en deuxième ronde.
La championne du tournoi se verra remettre une bourse de 181 980 $. Son adversaire en finale recevra pour sa part un chèque de 92 300 $. De leur côté, toutes les joueuses inscrites au tableau principal toucheront au moins 3 090 $.
En marge du tournoi, John McEnroe et Carling Bassett-Seguso seront intronisés au Temple de la renommée de la Coupe Rogers, lundi soir. McEnroe a pris part à 16 championnats canadiens consécutifs entre 1977 et 1992, remportant deux titres d'affilée en simple en 1984 et 1985. Bassett-Seguso demeure quant à elle la joueuse la mieux classée dans l'histoire du tennis féminin canadien, elle qui a en effet atteint le huitième rang mondial en 1985.