Rafael Nadal, retombé au 8e rang mondial et en quête d'un résultat de référence en Grand Chelem cette année, a usé le prodige croate Borna Coric 6-3, 6-2, 4-6, 6-4 au premier tour des Internationaux des États-Unis.

Nadal a converti cinq chances de bris sur sept et a totalisé 40 coups gagnants contre son adversaire de 18 ans.

Au revoir Nishikori

Le Japonais Kei Nishikori, finaliste l'an dernier, s'est incliné d'entrée à New York, baissant pavillon face au Français Benoît Paire, lundi, par le pointage de 6-4, 3-6, 4-6, 7-6 (6), 6-4.

Paire vient à bout de Nishikori

Quatrième tête de série, Nishikori s'était retiré du tournoi de Cincinnati il y a deux semaines en raison d'une blessure à la hanche. Même s'il avait dit samedi qu'il était en bonne santé, Nishikori a semblé incommodé par une blessure en fin de match face à Paire, classé 41e au monde.

« Je n'ai pas mal joué, je n'ai pas joué exceptionnellement bien, mais c'est un bon joueur, un 1er tour est toujours compliqué », a diagnostiqué le Japonais.

Paire a sauvé deux balles de match lors du bris d'égalité en quatrième manche, avant de signer une première victoire en carrière contre un membre du top-5 mondial

L'an dernier à Flushing Meadows, Nishikori était devenu le premier homme originaire d'Asie à participer à une finale en Grand Chelem. Il avait perdu contre Marin Cilic.

Djokovic se défait facilement de Souza

Pour sa part, le no 1 mondial Novak Djokovic n'a pas perdu de temps pour son entrée en lice face au Brésilien Joao Souza qu'il a balayé en trois sets 6-1, 6-1, 6-1.

« Je ne pouvais pas espérer une meilleure entrée en matière, c'est important d'envoyer un tel message en début de tournoi », a souligné le Serbe qui a enchaîné dix finales de suite en 2015 mais qui a perdu les deux dernières, à Montréal et Cincinnati.

Le Serbe n'a passé que 71 minutes sur le Arthur Ashe pour décrocher face au 91e mondial son billet pour le deuxième tour.

Au prochain tour, le vainqueur des Internationaux d'Australie et de Wimbledon cette année aura affaire avec l'Autrichien Andreas Haider-Maurer.

Abandon de Gaël Monfils .

Le No 3 français Gaël Monfils a été contraint à l'abandon lors de son match contre l'Ukrainien Illya Marchenko.

Monfils était mené 2-6, 6-4, 5-0 quand il a décidé de jeter l'éponge face au 120e joueur mondial, issu des qualifications.

"La Monf", quart de finaliste en 2014 à New York, s'est fait soigner à deux reprises lors de cette rencontre, visiblement pour des douleurs dorsales.

Le 16e mondial avait abordé ce dernier tournoi du Grand Chelem de l'année en pleine crise de confiance.

Il s'est séparé mi-août de son entraîneur Jan de Witt et n'a pas eu de résultats de référence lors de cette tournée nord-américaine après ses défaites au 2e tour à Montréal et au 1er tour à Cincinnati.

De plus, l'Américain Mardy Fish a repoussé sa retraite d'au moins quelques jours en gagnant 6-7 (5), 6-3, 6-1, 6-3 face à l'Italien Marco Cecchinato.

Fish est un ancien membre du top-10 mondial qui a annoncé qu'il prendrait sa retraite après son parcours aux Internationaux des États-Unis.

Il a été ennuyé par des problèmes d'anxiété au cours des années et il n'avait pas joué à New York depuis 2012, quand il avait déclaré forfait avant un match de quatrième tour face à Roger Federer en raison d'une crise de panique.

Il avait demandé de jouer son match face à Cecchinato sur le court Grandstand, le troisième plus gros à Flushing Meadows, là où les partisans sont près de l'action et sont bruyants.

Âgé de 33 ans, Fish a été ralenti par des crampes dans un duel de près de trois heures, mais il a mis fin au match avec un as.

Enfin, Marin Cilic, vainqueur-surprise du US Open 2014, a remporté son premier match de l'édition 2015 face à l'Argentin Guido Pella, 94e mondial, 6-3, 7-6 (73), 7-6 (73).

Au prochain tour, le no 9 mondial sera opposé à un autre joueur issu des qualifications, le Russe Evgeny Donskoy, 139e mondial.

« C'est quelque chose de nouveau pour moi de défendre ce titre, mais ce tournoi peut m'apporter quelque chose de plus dans ma carrière », a insisté le Croate, entraîné par son illustre compatriote Goran Ivanisevic. « Je joue généralement mieux quand je suis sous pression. »

Interrogé sur la défaite dès son entrée en lice du Japonais Kei Nishikori, son adversaire en finale à New York il y a un an, Cilic a assuré qu'il n'était pas surpris.

« Benoît Paire est un joueur qui peut jouer très bien, il est très dangeureux, on ne sait jamais à quoi s'attendre contre lui », a-t-il déclaré à propos du Français, vainqueur du 4e mondial 6-4, 3-6, 4-6, 7-6 (6), 6-4.