Si, un jour, on vous invite à Roland-Garros, on ne vous offrira pas qu'une paire de billets pour le Central. On vous proposera le déjeuner à un des très chics restaurants qui bordent les allées fleuries du stade français. La quinzaine durant, tennis et gastronomie sont à la même table. La bonne chair côtoie les grands matches et l'art du culinaire est à ce point au coeur de l'action que les joueurs français eux-mêmes n'y échappent pas.

On connaît la passion d'Amélie Mauresmo pour les grands vins, mais d'autres filles, au seul énoncé de leurs noms, nous proposent un menu des plus alléchants.

En entrée, la Bretonne Émilie Loit nous fait saliver. Un bon foie gras d'oie a de quoi, si on ne s'y méfie, nous gaver et nous priver des plaisirs d'un chaud potage conseillé par Pauline Parmentier. Voilà bien une jeune dame condamnée à ne jamais faire patate.

Parmentier joue régulièrement en doubles avec Florence Haring. "Haring", "herring" en anglais, "hareng" en français. Pomme de terre et hareng, duo classique avant le dernier service.

Au dessert, fraîcheur et parfums offerts par Alizée Cornet. Son jeu, à seize ans, ne laisse personne de glace! Repus, quittant la table, il ne nous reste plus qu'à nous arrêter Place des Mousquetaires pour prendre un verre. Virginie Pichet, brune et jamais blonde, ni belge, ni allemande, s'ouvre une bonne canette.... de balles, signées Roland-Gourmand!.... Santé, messieurs, dames !...