Bîmes n'aime pas ce qu'il voit
Tennis lundi, 29 oct. 2007. 14:02 mercredi, 11 déc. 2024. 10:48
PARIS - Le président de la Fédération française (FFT) Christian Bîmes s'est dit déçu lundi par Ion Tiriac qui a déclaré récemment que le tournoi de Madrid, dont il est le directeur, pourrait à l'avenir devenir un cinquième tournoi du Grand Chelem.
Selon les plans de l'ATP, qui gère le circuit masculin, Madrid va devenir une des étapes majeures dans le calendrier rénové qui devra entrer en vigueur en 2009. Il sera mixte et changera de date et de surface, passant du mois d'octobre sur synthétique au mois de mai sur terre battue.
Le Roumain Ion Tiriac a laissé entendre dans la presse espagnole qu'il visait plus haut, rêvant d'en faire une étape du Grand Chelem, alors que la capitale espagnole est en train de se doter d'un nouveau stade ultra-moderne équipé notamment de trois courts dotés d'un toit rétractable.
"Il pousse le bouchon un peu loin dans cette affaire", s'est insurgé Christian Bîmes. Sans penser que Roland-Garros soit menacé en tant que tournoi du Grand Chelem ("car l'histoire du jeu se joue ici"), le président de la FFT n'a pas caché sa colère : "Je suis déçu, j'attends la fin du tournoi de Bercy pour lui écrire que ce sont des procédés que je désapprouve."
"Nous avions un accord, a-t-il précisé. Il m'avait demandé de ne pas m'opposer à l'arrivée du tournoi de Madrid en mai. J'ai dit d'accord. Mais je me souviens aussi de ses mots dans mon bureau qui disait qu'il avait le plus grand respect pour les Grands Chelems."
Selon M. Bîmes, les projets d'Ion Tiriac sont loin de faire l'unanimité : "Tout le tennis mondial est contre. Ilie Nastase ne comprend pas ce qui se passe. J'ai vu le Président de l'ATP, Étienne de Villiers qui n'est pas du tout d'accord avec cette intervention. Et je ne parle pas des présidents de Grand Chelem qui sont tous vent debout, de même que l'ITF (Fédération internationale)."
"Ion Tiriac est un manager, un homme d'affaires, a conclu M. Bîmes. Il y a quelques années, il soutenait les tournois allemands car il y avait Becker et Graf. Du jour où le marché s'est déplacé en Espagne, il s'est occupé du tournoi de Madrid. La différence c'est que nous, on n'est pas là pour faire des tournois sur dix ans, mais sur l'éternité."
Selon les plans de l'ATP, qui gère le circuit masculin, Madrid va devenir une des étapes majeures dans le calendrier rénové qui devra entrer en vigueur en 2009. Il sera mixte et changera de date et de surface, passant du mois d'octobre sur synthétique au mois de mai sur terre battue.
Le Roumain Ion Tiriac a laissé entendre dans la presse espagnole qu'il visait plus haut, rêvant d'en faire une étape du Grand Chelem, alors que la capitale espagnole est en train de se doter d'un nouveau stade ultra-moderne équipé notamment de trois courts dotés d'un toit rétractable.
"Il pousse le bouchon un peu loin dans cette affaire", s'est insurgé Christian Bîmes. Sans penser que Roland-Garros soit menacé en tant que tournoi du Grand Chelem ("car l'histoire du jeu se joue ici"), le président de la FFT n'a pas caché sa colère : "Je suis déçu, j'attends la fin du tournoi de Bercy pour lui écrire que ce sont des procédés que je désapprouve."
"Nous avions un accord, a-t-il précisé. Il m'avait demandé de ne pas m'opposer à l'arrivée du tournoi de Madrid en mai. J'ai dit d'accord. Mais je me souviens aussi de ses mots dans mon bureau qui disait qu'il avait le plus grand respect pour les Grands Chelems."
Selon M. Bîmes, les projets d'Ion Tiriac sont loin de faire l'unanimité : "Tout le tennis mondial est contre. Ilie Nastase ne comprend pas ce qui se passe. J'ai vu le Président de l'ATP, Étienne de Villiers qui n'est pas du tout d'accord avec cette intervention. Et je ne parle pas des présidents de Grand Chelem qui sont tous vent debout, de même que l'ITF (Fédération internationale)."
"Ion Tiriac est un manager, un homme d'affaires, a conclu M. Bîmes. Il y a quelques années, il soutenait les tournois allemands car il y avait Becker et Graf. Du jour où le marché s'est déplacé en Espagne, il s'est occupé du tournoi de Madrid. La différence c'est que nous, on n'est pas là pour faire des tournois sur dix ans, mais sur l'éternité."