"C'est quelque chose d'assez effrayant"
Tennis dimanche, 28 janv. 2007. 11:17 vendredi, 13 déc. 2024. 15:40
MELBOURNE (AFP) - Roger Federer a lui même trouvé que "toutes ces victoires en Grand Chelem depuis 2003" étaient "quand même quelque chose d'assez effrayant", après avoir remporté dimanche à l'Open d'Australie le dixième tournoi majeur de sa carrière.
Q: Est-ce que c'est encore le même bonheur que lors de vos premières victoires ?
R: "C'est difficile d'égaler la première fois. A Wimbledon, c'était tellement intense, c'était le tournoi que je rêvais de gagner depuis toujours. Aujourd'hui, je ressens surtout une énorme satisfaction et cela me donne une motivation incroyable pour continuer à faire ce que je fais."
Q: Comment avez-vous vécu cette finale ?
R: "J'ai dû m'ajuster au jeu de Fernando. C'est difficile de trouver la faille chez lui et en plus il servait bien. J'ai raté plusieurs coups droits au premier set et je pense qu'il aurait mérité de gagner cette manche. Mais j'ai réussi à revenir, et cela a sans doute été décisif. Je me suis efforcé de rester agressif, de jouer mon jeu. Je suis fier d'y être arrivé encore."
Q: Avez-vous été très soulagé de remporter ce premier set?
R: "S'il l'avait gagné, il aurait sans doute joué plus libéré et moi j'aurais eu davantage de pression. Mais en même temps ce n'étaient que des balles de set, pas des balles de match. Perdre un set, ou même deux, ce n'est pas si grave. On a toujours la possibilité de revenir. Une finale de Grand Chelem c'est toujours difficile. Si je l'avais perdue, j'aurais juste essayé de gagner en quatre."
Q: Que signifie pour vous le fait de ne pas avoir perdu un set du tournoi ?
R: "C'est d'abord une surprise, car je ne m'attendais pas à jouer si bien dès mon premier tournoi de l'année. Après, battre ou égaler des records, c'est vraiment sympa, bien-sûr, mais cela n'a jamais été un but en soi. Ce sont plus les médias qui vous le rappellent sans arrêt. Ce qui compte vraiment c'est le trophée, même s'il faut aller à 20-18 dans le cinquième set pour l'avoir."
Q: De tous vos records, lequel vous tient le plus à coeur?
R: "Toutes ces victoires en Grand Chelem depuis 2003. C'est quand-même assez effrayant. Si quelqu'un m'avait dit que j'allais gagner dix titres depuis la mi-2003, je lui aurais répondu: jamais de la vie. J'aurais déjà signé pour un seul. Donc c'est ça qui me vient à l'esprit en premier. Ensuite le fait de battre bientôt le record de Connors (N.1 mondial pendant 160 semaines de suite)."
Q: Quand est-ce que vous avez commencé à penser au record de 14 tournois du Grand Chelem de Pete Sampras ?
R: "Après ma victoire ici l'année dernière. C'était mon septième titre et j'étais alors à mi-chemin. Aujourd'hui, ce n'est plus trop loin mais encore suffisamment pour ne pas en parler tout le temps. J'ai déjà du mal à réaliser que j'en ai dix. Je n'en reviens pas, je suis un peu sous le choc."
Q: On va inévitablement reparler du Grand Chelem. Quelles sont vos chances de remporter les quatre tournois majeurs sur une année ?
R: "Je vais donner le maximum pour y arriver, comme l'année dernière. Je suis motivé comme jamais. Mais c'est vraiment quelque chose de très difficile à réaliser. Mes meilleurs chances sont à Wimbledon et à l'US Open, mais à Roland-Garros je me vois aussi comme le favori avec "Rafa" (Nadal)."
Q: Que pensent les autres joueurs de vous, ils doivent croire que vous êtes invincible ?
R: "Je ne sais pas. A leur place je serais un peu étonné de voir toujours le même gars gagner (rires). Je me souviens de Lleyton (Hewitt) quand il était N.1. A l'époque, je me disais que personne n'allait pouvoir le battre et qu'il gagnerait tout le temps, qu'il serait toujours là. Les autres doivent penser la même chose de moi aujourd'hui. Enfin j'espère."
Q: Est-ce que c'est encore le même bonheur que lors de vos premières victoires ?
R: "C'est difficile d'égaler la première fois. A Wimbledon, c'était tellement intense, c'était le tournoi que je rêvais de gagner depuis toujours. Aujourd'hui, je ressens surtout une énorme satisfaction et cela me donne une motivation incroyable pour continuer à faire ce que je fais."
Q: Comment avez-vous vécu cette finale ?
R: "J'ai dû m'ajuster au jeu de Fernando. C'est difficile de trouver la faille chez lui et en plus il servait bien. J'ai raté plusieurs coups droits au premier set et je pense qu'il aurait mérité de gagner cette manche. Mais j'ai réussi à revenir, et cela a sans doute été décisif. Je me suis efforcé de rester agressif, de jouer mon jeu. Je suis fier d'y être arrivé encore."
Q: Avez-vous été très soulagé de remporter ce premier set?
R: "S'il l'avait gagné, il aurait sans doute joué plus libéré et moi j'aurais eu davantage de pression. Mais en même temps ce n'étaient que des balles de set, pas des balles de match. Perdre un set, ou même deux, ce n'est pas si grave. On a toujours la possibilité de revenir. Une finale de Grand Chelem c'est toujours difficile. Si je l'avais perdue, j'aurais juste essayé de gagner en quatre."
Q: Que signifie pour vous le fait de ne pas avoir perdu un set du tournoi ?
R: "C'est d'abord une surprise, car je ne m'attendais pas à jouer si bien dès mon premier tournoi de l'année. Après, battre ou égaler des records, c'est vraiment sympa, bien-sûr, mais cela n'a jamais été un but en soi. Ce sont plus les médias qui vous le rappellent sans arrêt. Ce qui compte vraiment c'est le trophée, même s'il faut aller à 20-18 dans le cinquième set pour l'avoir."
Q: De tous vos records, lequel vous tient le plus à coeur?
R: "Toutes ces victoires en Grand Chelem depuis 2003. C'est quand-même assez effrayant. Si quelqu'un m'avait dit que j'allais gagner dix titres depuis la mi-2003, je lui aurais répondu: jamais de la vie. J'aurais déjà signé pour un seul. Donc c'est ça qui me vient à l'esprit en premier. Ensuite le fait de battre bientôt le record de Connors (N.1 mondial pendant 160 semaines de suite)."
Q: Quand est-ce que vous avez commencé à penser au record de 14 tournois du Grand Chelem de Pete Sampras ?
R: "Après ma victoire ici l'année dernière. C'était mon septième titre et j'étais alors à mi-chemin. Aujourd'hui, ce n'est plus trop loin mais encore suffisamment pour ne pas en parler tout le temps. J'ai déjà du mal à réaliser que j'en ai dix. Je n'en reviens pas, je suis un peu sous le choc."
Q: On va inévitablement reparler du Grand Chelem. Quelles sont vos chances de remporter les quatre tournois majeurs sur une année ?
R: "Je vais donner le maximum pour y arriver, comme l'année dernière. Je suis motivé comme jamais. Mais c'est vraiment quelque chose de très difficile à réaliser. Mes meilleurs chances sont à Wimbledon et à l'US Open, mais à Roland-Garros je me vois aussi comme le favori avec "Rafa" (Nadal)."
Q: Que pensent les autres joueurs de vous, ils doivent croire que vous êtes invincible ?
R: "Je ne sais pas. A leur place je serais un peu étonné de voir toujours le même gars gagner (rires). Je me souviens de Lleyton (Hewitt) quand il était N.1. A l'époque, je me disais que personne n'allait pouvoir le battre et qu'il gagnerait tout le temps, qu'il serait toujours là. Les autres doivent penser la même chose de moi aujourd'hui. Enfin j'espère."