Clément contre le système HawkEye
Tennis jeudi, 23 mars 2006. 18:43 jeudi, 12 déc. 2024. 23:01
MIAMI (AFP) - Arnaud Clément s'est déclaré jeudi contre le système d'assistance des images de synthèse pour contester une décision de l'arbitre, utilisé pour la 1re fois lors du tournoi de Miami.
"Aujourd'hui, je suis contre, a expliqué Clément, peu après avoir franchi le 1er tour face à l'Australien Peter Luczak (6-1, 6-2). D'abord, j'ai cru comprendre que ce n'est pas fiable à 100 %."
"La deuxième raison est que je ne vois pas pourquoi ce système serait utilisé sur le Central et pas sur les autres courts. Je comprends les raisons techniques. Mais fondamentalement, il faudrait que tout le monde soit logé à la même enseigne", a-t-il ajouté.
Enfin, le vainqueur du tournoi de Marseille a déploré que les joueurs n'aient pas "été consultés" pour l'adoption de ce système, appelé HawkEye.
"Cela n'aurait rien changé de demander aux joueurs de voter pour ce projet. Et s'il s'agit d'un test, je ne comprends pas qu'on le fasse sur un tournoi de cette importance", a ajouté le Français, qui aura l'occasion de tester la nouvelle procédure samedi en affrontant le N.1 mondial, le Suisse Roger Federer sur le court Central de Key Biscayne.
Pour la première fois de l'histoire du tennis, les joueurs -uniquement ceux du court central- peuvent faire appel à ce système électronique, largement utilisé par les télévisions, pour contester les décisions de l'arbitre.
Chaque joueur a deux possibilités par manche de faire appel à ce système.
Toutefois, si le joueur a raison, et que le point lui est donc rendu, il conserve ses deux possibilités de contestation. Les crédits non utilisés dans une manche ne peuvent pas être reportés sur la manche suivante.
Chaque joueur bénéficie en outre d'un crédit supplémentaire en cas de jeu décisif.
L'expérience devrait être reconduite lors de l'US Open, dernier Grand Chelem de l'année, sur les deux courts principaux, le stade Arthur-Ashe et le court Louis-Armstrong.
"Aujourd'hui, je suis contre, a expliqué Clément, peu après avoir franchi le 1er tour face à l'Australien Peter Luczak (6-1, 6-2). D'abord, j'ai cru comprendre que ce n'est pas fiable à 100 %."
"La deuxième raison est que je ne vois pas pourquoi ce système serait utilisé sur le Central et pas sur les autres courts. Je comprends les raisons techniques. Mais fondamentalement, il faudrait que tout le monde soit logé à la même enseigne", a-t-il ajouté.
Enfin, le vainqueur du tournoi de Marseille a déploré que les joueurs n'aient pas "été consultés" pour l'adoption de ce système, appelé HawkEye.
"Cela n'aurait rien changé de demander aux joueurs de voter pour ce projet. Et s'il s'agit d'un test, je ne comprends pas qu'on le fasse sur un tournoi de cette importance", a ajouté le Français, qui aura l'occasion de tester la nouvelle procédure samedi en affrontant le N.1 mondial, le Suisse Roger Federer sur le court Central de Key Biscayne.
Pour la première fois de l'histoire du tennis, les joueurs -uniquement ceux du court central- peuvent faire appel à ce système électronique, largement utilisé par les télévisions, pour contester les décisions de l'arbitre.
Chaque joueur a deux possibilités par manche de faire appel à ce système.
Toutefois, si le joueur a raison, et que le point lui est donc rendu, il conserve ses deux possibilités de contestation. Les crédits non utilisés dans une manche ne peuvent pas être reportés sur la manche suivante.
Chaque joueur bénéficie en outre d'un crédit supplémentaire en cas de jeu décisif.
L'expérience devrait être reconduite lors de l'US Open, dernier Grand Chelem de l'année, sur les deux courts principaux, le stade Arthur-Ashe et le court Louis-Armstrong.