Clijsters: la retraite en 2007
Tennis vendredi, 2 juin 2006. 12:34 vendredi, 13 déc. 2024. 06:57
PARIS (AP) - Kim Clijsters effectue pour l'heure une promenade de santé à Roland-Garros, où elle s'est qualifiée vendredi pour les 16e de finale sans perdre un set. Mais ces débuts faciles dans le tournoi ne remettent pas en cause sa décision d'arrêter sa carrière fin 2007.
Tête de série numéro 2 à Paris, la Belge de 22 ans a mis fin à une longue frustration en fin de saison dernière en remportant les Internationaux des États-Unis. Paris reste pour elle une ville spéciale, puisqu'elle y disputa en 2001 sa première finale d'un tournoi du Grand Chelem, avant de récidiver deux ans plus tard.
Après sa victoire à Flushing Meadows, cette spécialiste des éclipses forcées avait pris tout le monde du tennis de court en annonçant qu'elle rangerait ses raquettes en 2007, à seulement 24 ans.
Son début de saison n'a pas dû la détromper.
Même si elle récupéra fin janvier son rang de numéro 1 mondiale, elle fut contrainte à l'abandon aux Internationaux d'Australie face à Amélie Mauresmo en raison d'une blessure à la cheville droite. La même cheville la trahit encore à l'Open Gaz de France. Sans oublier la blessure à l'aine qui l'avait contrainte à renoncer en début de saison en quarts de finale à Sydney.
"Je ne pense pas avoir joué une seule semaine au cours de l'année écoulée en étant à 100% physiquement. Je suis toujours aussi motivée. Mais c'est quand même très frustrant de ne pas pouvoir jouer comme je le souhaiterais", a-t-elle expliqué.
Surdouée du tennis, celle qui avait atteint sa première finale parisienne à 17 ans paie depuis le prix de cette précocité.
"Quand j'avais 15, 16 ans, je jouais les simples, les doubles, tous les tournois. Il y a une année où j'ai atteint les demi-finales de tous les tournois que j'ai joués. Si je devais faire ça aujourd'hui, il faudrait m'emmener à l'hôpital", a-t-elle dit.
Aujourd'hui, Clijsters tente simplement de jouer du mieux possible, ce qu'elle ne parvient pas véritablement à faire. D'où la frustration et ce désir de se retirer prématurément dans un peu plus d'un an.
"Depuis un an et demi, j'ai l'impression que mes blessures m'ont empêché de jouer le tennis que j'aimerais jouer et que j'arrivais à jouer auparavant. C'est dur et c'est cela qui a compté lorsque j'ai pesé le pour et le contre".
"Cette décision signifie seulement que je veux rester en bonne santé plus tard, en vieillissant. Je ne veux pas souffrir de blessures qui m'interdiront de faire ce que j'aurai envie de faire lorsque j'arrêterai le tennis".
Tête de série numéro 2 à Paris, la Belge de 22 ans a mis fin à une longue frustration en fin de saison dernière en remportant les Internationaux des États-Unis. Paris reste pour elle une ville spéciale, puisqu'elle y disputa en 2001 sa première finale d'un tournoi du Grand Chelem, avant de récidiver deux ans plus tard.
Après sa victoire à Flushing Meadows, cette spécialiste des éclipses forcées avait pris tout le monde du tennis de court en annonçant qu'elle rangerait ses raquettes en 2007, à seulement 24 ans.
Son début de saison n'a pas dû la détromper.
Même si elle récupéra fin janvier son rang de numéro 1 mondiale, elle fut contrainte à l'abandon aux Internationaux d'Australie face à Amélie Mauresmo en raison d'une blessure à la cheville droite. La même cheville la trahit encore à l'Open Gaz de France. Sans oublier la blessure à l'aine qui l'avait contrainte à renoncer en début de saison en quarts de finale à Sydney.
"Je ne pense pas avoir joué une seule semaine au cours de l'année écoulée en étant à 100% physiquement. Je suis toujours aussi motivée. Mais c'est quand même très frustrant de ne pas pouvoir jouer comme je le souhaiterais", a-t-elle expliqué.
Surdouée du tennis, celle qui avait atteint sa première finale parisienne à 17 ans paie depuis le prix de cette précocité.
"Quand j'avais 15, 16 ans, je jouais les simples, les doubles, tous les tournois. Il y a une année où j'ai atteint les demi-finales de tous les tournois que j'ai joués. Si je devais faire ça aujourd'hui, il faudrait m'emmener à l'hôpital", a-t-elle dit.
Aujourd'hui, Clijsters tente simplement de jouer du mieux possible, ce qu'elle ne parvient pas véritablement à faire. D'où la frustration et ce désir de se retirer prématurément dans un peu plus d'un an.
"Depuis un an et demi, j'ai l'impression que mes blessures m'ont empêché de jouer le tennis que j'aimerais jouer et que j'arrivais à jouer auparavant. C'est dur et c'est cela qui a compté lorsque j'ai pesé le pour et le contre".
"Cette décision signifie seulement que je veux rester en bonne santé plus tard, en vieillissant. Je ne veux pas souffrir de blessures qui m'interdiront de faire ce que j'aurai envie de faire lorsque j'arrêterai le tennis".