Coupe Davis : Un monstre à deux têtes
Tennis vendredi, 6 avr. 2012. 09:18 vendredi, 13 déc. 2024. 05:47
MONTE CARLO - Bob et Mike Bryan composent la meilleure paire de double du monde mais Michaël Llodra et Julien Benneteau savent comment les battre et rêvent de faire tomber une nouvelle fois les jumeaux en quarts de finale de la Coupe Davis entre la France et les Etats-Unis, samedi à Monte Carlo.
C'est un monument qui se dresse devant les Français: paire la plus titrée de l'histoire (76 victoires dont 11 en Grand Chelem), no 1 mondiaux sept fois sur les huit dernières saisons, les « Bryan brothers », nés à trois minutes d'intervalle le 29 avril 1978, ont explosé tous les records de la spécialité.
« Je ne sais pas si c'est la meilleure équipe de tous les temps mais on ne doit pas être loin. C'est le nec plus ultra », résume Michaël Llodra.
Vrais jumeaux, Bob le gaucher et Mike le droitier jouent les yeux fermés et offrent une complémentarité inégalable. « Les Bryan constituent un organisme qui fonctionne en autosuffisance. Pour le capitaine que je suis c'est un luxe, je n'ai strictement rien à faire. Parfois j'ai même l'impression de tricher en les ayant dans mon équipe », rapporte le capitaine US Jim Courier.
Face à ce monstre à deux têtes, les Français ne partent pas favoris. « Mika et Bennet n'auront rien à perdre, estime le capitaine Guy Forget. En même temps ils ont hâte de leur jouer un tour car ils savent qu'ils peuvent le faire. »
Llodra et Benneteau le savent d'autant mieux qu'ils l'ont déjà fait, chacun de son côté, pour infliger aux Bryan deux défaites qu'ils n'ont pas oubliées.
Llodra aussi se rappelle comme si c'était hier de son exploit aux côtés d'Arnaud Clément (6-7, 7-5, 6-3, 6-4) en 2008 à Winston Salem, déjà en quarts de finale, pour la deuxième défaite des frères en vingt matches de Coupe Davis.
Château Latour et tension à New York
« On avait perdu le premier set, raconte Llodra, et ça commençait à être tendu au deuxième lorsque j'ai dit à Arnaud: " même si on perd, ça ne nous empêchera pas de boire un château Latour ce soir! " A partir de là on s'est relâchés et on leur a mis trois sets. Il faudra faire ce même genre de match samedi. »
Benneteau a, lui, battu les Bryan avec Nicolas Mahut à l'US Open en 2004. Un coup d'éclat que les Américains avaient difficilement supporté, à en croire le Bressan: « Nous nous étions croisés le lendemain de ce match dans un restaurant à New York et ils avaient eu une réaction qui n'était pas correcte ».
Des témoins rapportent qu'ils ont failli en venir aux mains.
« À un moment, il y avait eu un défi du regard entre Nico (Mahut) et Mike. Mais cela s'était arrêté là et depuis, franchement, ça va, nuance Benneteau. Ils sont fiers et peuvent avoir un peu d'arrogance mais ils ont évolué au fil des ans. Je n'ai plus de problème avec eux depuis pas mal d'années maintenant. »
Si les relations se sont apaisées, le passé entre les deux équipes ajoute pourtant du piment à la rencontre de samedi et pousse les Bryan à se méfier.
« C'est une des équipes les plus fortes qu'on a eu à rencontrer, dit Bob. Llodra a été un de nos plus grands rivaux de toutes ces années et on a déjà livré plusieurs grandes batailles. Celle-ci en sera une autre. »
C'est un monument qui se dresse devant les Français: paire la plus titrée de l'histoire (76 victoires dont 11 en Grand Chelem), no 1 mondiaux sept fois sur les huit dernières saisons, les « Bryan brothers », nés à trois minutes d'intervalle le 29 avril 1978, ont explosé tous les records de la spécialité.
« Je ne sais pas si c'est la meilleure équipe de tous les temps mais on ne doit pas être loin. C'est le nec plus ultra », résume Michaël Llodra.
Vrais jumeaux, Bob le gaucher et Mike le droitier jouent les yeux fermés et offrent une complémentarité inégalable. « Les Bryan constituent un organisme qui fonctionne en autosuffisance. Pour le capitaine que je suis c'est un luxe, je n'ai strictement rien à faire. Parfois j'ai même l'impression de tricher en les ayant dans mon équipe », rapporte le capitaine US Jim Courier.
Face à ce monstre à deux têtes, les Français ne partent pas favoris. « Mika et Bennet n'auront rien à perdre, estime le capitaine Guy Forget. En même temps ils ont hâte de leur jouer un tour car ils savent qu'ils peuvent le faire. »
Llodra et Benneteau le savent d'autant mieux qu'ils l'ont déjà fait, chacun de son côté, pour infliger aux Bryan deux défaites qu'ils n'ont pas oubliées.
Llodra aussi se rappelle comme si c'était hier de son exploit aux côtés d'Arnaud Clément (6-7, 7-5, 6-3, 6-4) en 2008 à Winston Salem, déjà en quarts de finale, pour la deuxième défaite des frères en vingt matches de Coupe Davis.
Château Latour et tension à New York
« On avait perdu le premier set, raconte Llodra, et ça commençait à être tendu au deuxième lorsque j'ai dit à Arnaud: " même si on perd, ça ne nous empêchera pas de boire un château Latour ce soir! " A partir de là on s'est relâchés et on leur a mis trois sets. Il faudra faire ce même genre de match samedi. »
Benneteau a, lui, battu les Bryan avec Nicolas Mahut à l'US Open en 2004. Un coup d'éclat que les Américains avaient difficilement supporté, à en croire le Bressan: « Nous nous étions croisés le lendemain de ce match dans un restaurant à New York et ils avaient eu une réaction qui n'était pas correcte ».
Des témoins rapportent qu'ils ont failli en venir aux mains.
« À un moment, il y avait eu un défi du regard entre Nico (Mahut) et Mike. Mais cela s'était arrêté là et depuis, franchement, ça va, nuance Benneteau. Ils sont fiers et peuvent avoir un peu d'arrogance mais ils ont évolué au fil des ans. Je n'ai plus de problème avec eux depuis pas mal d'années maintenant. »
Si les relations se sont apaisées, le passé entre les deux équipes ajoute pourtant du piment à la rencontre de samedi et pousse les Bryan à se méfier.
« C'est une des équipes les plus fortes qu'on a eu à rencontrer, dit Bob. Llodra a été un de nos plus grands rivaux de toutes ces années et on a déjà livré plusieurs grandes batailles. Celle-ci en sera une autre. »