David Nalbandian, l'inconnu dans la maison
Tennis vendredi, 5 juil. 2002. 14:26 samedi, 14 déc. 2024. 18:42
LONDRES, (AFP) - Premier Argentin à atteindre les demi-finales dans toute l'histoire de Wimbledon, David Nalbandian (N.28) n'a cessé d'éveiller la curiosité à mesure qu'il progressait dans le tableau du simple messieurs. Avant lui, seul l'immense John McEnroe avait fait aussi bien pour ses débuts en 1977. A l'époque, Nalbandian, dont les grand-parents émigrèrent en Argentine depuis l'Arménie, n'était pas encore né.
Ayant vu le jour le 1er janvier 1982 à Cordoba, il tapa ses premières balles à l'âge de cinq ans sur un méchant court en ciment. On en aurait entendu parler plus tôt à Wimbledon sans la mésaventure qui le priva de la finale juniors en 1999.
"J'étais en demi-finale et le programme avait été changé, mais je n'en savais rien. Je suis arrivé trop tard sur le court et j'ai été disqualifié. Cette fois-ci, je vais dormir ici pour ne pas rater ma demi-finale contre Malisse", a-t-il déclaré en souriant après sa victoire sur l'Equatorien Nicolas Lapentti (N.22) en quarts.
Ses autres résultats en juniors auraient dû cependant attirer l'attention. Cette année-là, il gagna en effet le double associé à Guillermo Coria. Auparavant, il avait perdu la finale de Roland-Garros contre ce même Coria. L'année précédente, il avait battu le Suisse Roger Federer en finale de l'US Open.
Becker pour idole
Classé 248e au début de l'année 2001, il a franchi rapidement les étapes au cours de sa première saison pleine sur le circuit ATP. Mené notamment 2 sets à 1 face au Français Nicolas Escudé au deuxième tour de l'US Open, il s'imposa finalement en cinq sets avant de s'incliner en quatre sets devant le Russe Evgueni Kafelnikov. Une finale à Palerme, après avoir battu successivement les Espagnols Carlos Moya, Albert Costa et Tommy Robredo, lui valut par ailleurs de progresser à la 47e place.
Cette année, il a remporté son premier tournoi à Estoril en éliminant les Espagnols Juan Carlos Ferrero et Carlos Moya. Avant d'arriver à Wimbledon, il avait été battu au troisième tour à Roland-Garros, troisième tournoi du Grand Chelem de sa courte carrière, par le Russe Marat Safin.
"Quand j'étais jeune, mon idole était Boris Becker. C'est en le voyant jouer la première fois que j'ai eu envie de me mettre au tennis. Aujourd'hui, je ne pense pas que je joue comme lui, mais il est resté mon idole", dit-il.
De l'ancien champion allemand, il a sans doute la force mentale. Pour ce qui est du service, il ressemblerait plutôt au Suédois Stefan Edberg, en ce sens que sa deuxième balle est meilleure que la première. Mais l'arme principale de ce solide garçon (1,80 m, 79 kg), c'est sans aucun doute son retour de service, surtout en revers.
Pour être tout à fait compétitif à Wimbledon, il lui reste maintenant à monter un peu plus souvent au filet, comme il l'a fait contre Lapentti à la fin du 5e set pour arracher la victoire 6-4, 6-4, 4-6, 4-6, 6-4. "Mais dans toute l'Argentine, il ne doit pas y avoir plus de six ou sept courts en gazon", s'excuse-t-il presque.
Ayant vu le jour le 1er janvier 1982 à Cordoba, il tapa ses premières balles à l'âge de cinq ans sur un méchant court en ciment. On en aurait entendu parler plus tôt à Wimbledon sans la mésaventure qui le priva de la finale juniors en 1999.
"J'étais en demi-finale et le programme avait été changé, mais je n'en savais rien. Je suis arrivé trop tard sur le court et j'ai été disqualifié. Cette fois-ci, je vais dormir ici pour ne pas rater ma demi-finale contre Malisse", a-t-il déclaré en souriant après sa victoire sur l'Equatorien Nicolas Lapentti (N.22) en quarts.
Ses autres résultats en juniors auraient dû cependant attirer l'attention. Cette année-là, il gagna en effet le double associé à Guillermo Coria. Auparavant, il avait perdu la finale de Roland-Garros contre ce même Coria. L'année précédente, il avait battu le Suisse Roger Federer en finale de l'US Open.
Becker pour idole
Classé 248e au début de l'année 2001, il a franchi rapidement les étapes au cours de sa première saison pleine sur le circuit ATP. Mené notamment 2 sets à 1 face au Français Nicolas Escudé au deuxième tour de l'US Open, il s'imposa finalement en cinq sets avant de s'incliner en quatre sets devant le Russe Evgueni Kafelnikov. Une finale à Palerme, après avoir battu successivement les Espagnols Carlos Moya, Albert Costa et Tommy Robredo, lui valut par ailleurs de progresser à la 47e place.
Cette année, il a remporté son premier tournoi à Estoril en éliminant les Espagnols Juan Carlos Ferrero et Carlos Moya. Avant d'arriver à Wimbledon, il avait été battu au troisième tour à Roland-Garros, troisième tournoi du Grand Chelem de sa courte carrière, par le Russe Marat Safin.
"Quand j'étais jeune, mon idole était Boris Becker. C'est en le voyant jouer la première fois que j'ai eu envie de me mettre au tennis. Aujourd'hui, je ne pense pas que je joue comme lui, mais il est resté mon idole", dit-il.
De l'ancien champion allemand, il a sans doute la force mentale. Pour ce qui est du service, il ressemblerait plutôt au Suédois Stefan Edberg, en ce sens que sa deuxième balle est meilleure que la première. Mais l'arme principale de ce solide garçon (1,80 m, 79 kg), c'est sans aucun doute son retour de service, surtout en revers.
Pour être tout à fait compétitif à Wimbledon, il lui reste maintenant à monter un peu plus souvent au filet, comme il l'a fait contre Lapentti à la fin du 5e set pour arracher la victoire 6-4, 6-4, 4-6, 4-6, 6-4. "Mais dans toute l'Argentine, il ne doit pas y avoir plus de six ou sept courts en gazon", s'excuse-t-il presque.