Découverte de substances dopantes lors de contrôles à Roland-Garros
Tennis lundi, 8 juil. 2002. 11:18 mercredi, 11 déc. 2024. 18:54
PARIS (AP) - Des substances dopantes ont été retrouvées lors de deux contrôles effectués pendant le tournoi de tennis de Roland-Garros, a-t-on appris lundi auprès du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD).
Au total, ce sont 128 contrôles antidopage qui ont été pratiqués du 27 mai au 9 juin, pendant le tournoi, par des médecins agréés. Des substances dopantes ont été découvertes lors de deux de ces contrôles urinaires: un anesthésique local (lidocaine) a été retrouvé dans le premier cas et un stimulant (bupropion) dans le second.
Les identités des joueurs concernés n'ont pas été communiquées. Selon "Le Monde" daté de dimanche/lundi, des procédures ont été ouvertes, "qui concernent un joueur et une joueuse".
Selon le CPLD, instance indépendante créée en 1999, une instruction se déroule en trois phases: si des substances dopantes sont découvertes, une proposition de seconde analyse est faite au sportif -ce qui a déjà eu lieu pour les deux cas de Roland-Garros. Environ trois à quatre semaines plus tard, intervient la deuxième phase, à savoir une notification des droits et des devoirs au sportif, avant que ce dernier soit convoqué.
Si le joueur est licencié en France, c'est la Fédération française de tennis qui sanctionne. La sanction peut être modifiée par le CPLD et le sportif peut exercer un recours devant le tribunal administratif, précise-t-on de mêmes sources.
Si le sportif est licencié à l'étranger, la sanction est prise par le CPLD et le recours s'exerce devant le conseil d'Etat. Les sanctions peuvent aller d'un mois de suspension avec sursis à la radiation à vie.
Au total, ce sont 128 contrôles antidopage qui ont été pratiqués du 27 mai au 9 juin, pendant le tournoi, par des médecins agréés. Des substances dopantes ont été découvertes lors de deux de ces contrôles urinaires: un anesthésique local (lidocaine) a été retrouvé dans le premier cas et un stimulant (bupropion) dans le second.
Les identités des joueurs concernés n'ont pas été communiquées. Selon "Le Monde" daté de dimanche/lundi, des procédures ont été ouvertes, "qui concernent un joueur et une joueuse".
Selon le CPLD, instance indépendante créée en 1999, une instruction se déroule en trois phases: si des substances dopantes sont découvertes, une proposition de seconde analyse est faite au sportif -ce qui a déjà eu lieu pour les deux cas de Roland-Garros. Environ trois à quatre semaines plus tard, intervient la deuxième phase, à savoir une notification des droits et des devoirs au sportif, avant que ce dernier soit convoqué.
Si le joueur est licencié en France, c'est la Fédération française de tennis qui sanctionne. La sanction peut être modifiée par le CPLD et le sportif peut exercer un recours devant le tribunal administratif, précise-t-on de mêmes sources.
Si le sportif est licencié à l'étranger, la sanction est prise par le CPLD et le recours s'exerce devant le conseil d'Etat. Les sanctions peuvent aller d'un mois de suspension avec sursis à la radiation à vie.