Del Potro est prêt pour la révolution
Tennis mercredi, 23 mai 2012. 12:05 mercredi, 11 déc. 2024. 04:29
PARIS - Seul joueur à avoir brisé la domination du trio Djokovic-Federer-Nadal en Grand Chelem depuis sept ans, Juan Martin Del Potro s'annonce aussi comme le principal candidat à un putsch à Roland-Garros: l'Argentin se dit "prêt" pour mener la révolution à partir de dimanche.
En dehors des courts, il n'a rien d'un Pancho Villa avec son phrasé monocorde et son air tout doux. Mais sur le terrain, "la Tour de Tandil", sa ville natale, fait parler la poudre du haut de son 1,98 m, offrant un condensé d'un tennis moderne ultra puissant, incarné aussi par John Isner et Milos Raonic.
Célébré comme le futur no 1 mondial lorsqu'il a gagné l'Omnium des États-Unis en 2009, il a ensuite connu une traversée du désert terrible à cause d'une opération au poignet qui l'a fait plonger au-delà de la 400e place mondiale.
L'année dernière il n'était pas encore revenu à son meilleur niveau lorsqu'il a offert une belle résistance à Novak Djokovic au troisième tour à Roland-Garros (6-3, 3-6, 6-3, 6-2). Pointant au 9e rang mondial, à cinq longueurs de son meilleur classement, il incarne de nouveau l'avenir puisqu'il n'a toujours que 23 ans.
Avoir remporté un Grand Chelem, le seul sur les 31 derniers à ne pas être tombé dans l'escarcelle de Djokovic, Nadal ou Federer, lui confère une aura supérieure à celle par exemple d'un Andy Murray, l'actuel no 4 à l'ATP.
"C'est important d'être prêt lorsqu'une occasion se présente comme cela avait été le cas pour moi en 2009 à l'Omnium des États-Unis. Alors je travaille pour être prêt et avoir une nouvelle chance de les battre tous", a-t-il confié mercredi à l'AFP en marge d'une exhibition à Rueil-Malmaison.
Je me rapproche
L'Argentin y prépare le tournoi de Roland-Garros où il avait déjà failli causer l'émoi en 2009, quelques mois avant son coup d'éclat à New York. Menant deux sets à un face à Federer en demi-finale, il a laissé échapper l'occasion, par manque d'expérience surtout.
"Je dominais mais à la fin j'ai fait des mauvais choix. Ca reste malgré tout un grand souvenir, dit-il. Et je pense que cela pourrait être différent si je me retrouvais dans la même situation. J'ai vieilli et gagné en expérience."
Il a de nouveau montré, lors d'un combat formidable face à Rafael Nadal en finale de la Coupe Davis en décembre dernier à Séville (défaite 1-6, 6-4, 6-1, 7-6), qu'il avait les armes pour inquiéter les meilleurs sur terre battue.
"Ce match m'a apporté beaucoup de confiance. Depuis je sais que je peux rivaliser avec les trois meilleurs sur toutes les surfaces. Pour l'instant ils sont encore plus forts que moi mais je me rapproche", souligne-t-il.
Alors il attend Roland-Garros avec impatience. Vainqueur à Estoril, demi-finaliste à Madrid avant de tomber en huitièmes de finale à Rome, gêné par une douleur au genou, il estime avoir réalisé "une bonne préparation".
"J'ai eu un petit souci au genou mais rien de grave. Il me reste quatre jours, ça va de mieux en mieux, je serai prêt", assène-t-il avant d'ajouter, sûr de sa force sous ses airs timides: "si je suis prêt physiquement à tenir le choc pour jouer cinq heures, je peux faire un grand tournoi."
En dehors des courts, il n'a rien d'un Pancho Villa avec son phrasé monocorde et son air tout doux. Mais sur le terrain, "la Tour de Tandil", sa ville natale, fait parler la poudre du haut de son 1,98 m, offrant un condensé d'un tennis moderne ultra puissant, incarné aussi par John Isner et Milos Raonic.
Célébré comme le futur no 1 mondial lorsqu'il a gagné l'Omnium des États-Unis en 2009, il a ensuite connu une traversée du désert terrible à cause d'une opération au poignet qui l'a fait plonger au-delà de la 400e place mondiale.
L'année dernière il n'était pas encore revenu à son meilleur niveau lorsqu'il a offert une belle résistance à Novak Djokovic au troisième tour à Roland-Garros (6-3, 3-6, 6-3, 6-2). Pointant au 9e rang mondial, à cinq longueurs de son meilleur classement, il incarne de nouveau l'avenir puisqu'il n'a toujours que 23 ans.
Avoir remporté un Grand Chelem, le seul sur les 31 derniers à ne pas être tombé dans l'escarcelle de Djokovic, Nadal ou Federer, lui confère une aura supérieure à celle par exemple d'un Andy Murray, l'actuel no 4 à l'ATP.
"C'est important d'être prêt lorsqu'une occasion se présente comme cela avait été le cas pour moi en 2009 à l'Omnium des États-Unis. Alors je travaille pour être prêt et avoir une nouvelle chance de les battre tous", a-t-il confié mercredi à l'AFP en marge d'une exhibition à Rueil-Malmaison.
Je me rapproche
L'Argentin y prépare le tournoi de Roland-Garros où il avait déjà failli causer l'émoi en 2009, quelques mois avant son coup d'éclat à New York. Menant deux sets à un face à Federer en demi-finale, il a laissé échapper l'occasion, par manque d'expérience surtout.
"Je dominais mais à la fin j'ai fait des mauvais choix. Ca reste malgré tout un grand souvenir, dit-il. Et je pense que cela pourrait être différent si je me retrouvais dans la même situation. J'ai vieilli et gagné en expérience."
Il a de nouveau montré, lors d'un combat formidable face à Rafael Nadal en finale de la Coupe Davis en décembre dernier à Séville (défaite 1-6, 6-4, 6-1, 7-6), qu'il avait les armes pour inquiéter les meilleurs sur terre battue.
"Ce match m'a apporté beaucoup de confiance. Depuis je sais que je peux rivaliser avec les trois meilleurs sur toutes les surfaces. Pour l'instant ils sont encore plus forts que moi mais je me rapproche", souligne-t-il.
Alors il attend Roland-Garros avec impatience. Vainqueur à Estoril, demi-finaliste à Madrid avant de tomber en huitièmes de finale à Rome, gêné par une douleur au genou, il estime avoir réalisé "une bonne préparation".
"J'ai eu un petit souci au genou mais rien de grave. Il me reste quatre jours, ça va de mieux en mieux, je serai prêt", assène-t-il avant d'ajouter, sûr de sa force sous ses airs timides: "si je suis prêt physiquement à tenir le choc pour jouer cinq heures, je peux faire un grand tournoi."