Djokovic admet qu'il a besoin de temps
Tennis lundi, 31 oct. 2011. 17:06 vendredi, 13 déc. 2024. 12:55
BÂLE, Suisse - Novak Djokovic a besoin de temps pour retrouver la forme après que sa saison, au cours de laquelle il a remporté trois tournois majeurs, ait été abrégée en raison d'une blessure au dos, qui l'a tenu à l'écart pendant six semaines.
Le Serbe, numéro un au monde, revient au jeu pour les Championnats intérieurs suisses avec une fiche de 64-3 cette saison. Une blessure musculaire l'a forcé à se retirer des matchs de simple face à l'Argentin Juan Martin del Potro en Coupe Davis, le 18 septembre.
« C'est certain qu'il va me falloir un certain temps afin de retrouver ma forme optimale », a dit Djokovic.
Le champion en titre des Internationaux d'Australie, de Wimbledon et des Internationaux des États-Unis affrontera le Belge Xavier Malisse, 50e raquette mondiale, mardi, à Bâle.
« Je ne m'attends pas à être à 100 pour cent dans ce tournoi, mais je vais tout tenter », a dit celui qui a battu Roger Federer en finale de la compétition en 2009, avant de perdre le match revanche l'an dernier.
Federer a de son côté amorcé la compétition par une victoire de 7-6 (3), 6-4 face à l'Italien Potito Starace, lundi.
Djokovic a finalement succombé à la douleur intense, qui a surgi quelques jours plus tôt dans la finale de Flushing Meadows, remportée en quatre sets contre Rafael Nadal. Bien que la déchirure musculaire était assez sérieuse, le Serbe a admis que le timing n'aurait pas pu être meilleur.
« On ne veut jamais de blessure, (...) mais celle-ci est survenue au bon moment, disons. Ça m'a donné un peu plus de temps pour me reposer et récupérer. Je pense que c'est la plus longue pause que j'ai eue au cours des quatre ou cinq dernières années. »
Djokovic dit avoir reçu des soins quotidiennement pour sa blessure au dos pendant qu'il ratait la série de tournois en Asie et la chance de battre la saison record de 82-3 de John McEnroe, établie en 1984.
Il ne lui reste plus que le tournoi de Bâle, le Masters de Paris et les finales de l'ATP, à Londres, et il doit remporter les trois s'il veut se rapprocher de la marque de l'Américain.
« Je ne me sens pas invincible et je ne crois pas que quiconque le soit, a averti Djokovic. C'est seulement une question de timing, de la confiance que vous éprouvez.
« Parfois, vous voyez les balles aussi grosses que des melons. Vous vous sentez bien sur le court, vous avez confiance en chaque coups de votre arsenal. Je crois que tous les joueurs de premier plan ont connu cela à un moment ou un autre, tout comme le contraire. »
Ces bons moments, Djokovic a commencé à les vivre quand il a mené la Serbie à son premier titre en Coupe Davis, en décembre dernier, au cours d'une finale remplie d'émotions contre la France, à Belgrade. Sa détermination à défendre ce titre a contribué à détiorer sa condition à son retour de New York.
« J'ai décidé de jouer en Coupe Davis, ce qui s'est avéré une très mauvaise décision pour ma santé, a-t-il admis. Mais je ne le regrette pas, car je prends aussi des décisions avec mon coeur et je voulais jouer pour mon pays. »
Cette pause forcée a aussi contribué à l'enlever de sous les feux de la rampe après qu'il soit devenu le numéro un mondial à la suite de sa victoire à Wimbledon.
« Je pense que je m'en sors bien avec toutes les nouvelles responsabilités que m'imposent mon nouveau rang mondial. Je n'ai pas changé quoi que ce soit au cours des derniers mois. »
« Nous tentons de faire les choses que nous les avons toujours faites et de garder ça simple. C'est de la seule façon que je puisse continuer d'offrir de bonnes performances et de remporter des titres. »
Djokovic croit également avoir pris de la maturité, autant sur les courts qu'à l'extérieur.
« Ça m'a pris plus de temps que je ne l'aurais cru pour vraiment croire que je pouvais gagner des tournois du Grand Chelem aux côtés de Rafa et Roger. »
Le Serbe, numéro un au monde, revient au jeu pour les Championnats intérieurs suisses avec une fiche de 64-3 cette saison. Une blessure musculaire l'a forcé à se retirer des matchs de simple face à l'Argentin Juan Martin del Potro en Coupe Davis, le 18 septembre.
« C'est certain qu'il va me falloir un certain temps afin de retrouver ma forme optimale », a dit Djokovic.
Le champion en titre des Internationaux d'Australie, de Wimbledon et des Internationaux des États-Unis affrontera le Belge Xavier Malisse, 50e raquette mondiale, mardi, à Bâle.
« Je ne m'attends pas à être à 100 pour cent dans ce tournoi, mais je vais tout tenter », a dit celui qui a battu Roger Federer en finale de la compétition en 2009, avant de perdre le match revanche l'an dernier.
Federer a de son côté amorcé la compétition par une victoire de 7-6 (3), 6-4 face à l'Italien Potito Starace, lundi.
Djokovic a finalement succombé à la douleur intense, qui a surgi quelques jours plus tôt dans la finale de Flushing Meadows, remportée en quatre sets contre Rafael Nadal. Bien que la déchirure musculaire était assez sérieuse, le Serbe a admis que le timing n'aurait pas pu être meilleur.
« On ne veut jamais de blessure, (...) mais celle-ci est survenue au bon moment, disons. Ça m'a donné un peu plus de temps pour me reposer et récupérer. Je pense que c'est la plus longue pause que j'ai eue au cours des quatre ou cinq dernières années. »
Djokovic dit avoir reçu des soins quotidiennement pour sa blessure au dos pendant qu'il ratait la série de tournois en Asie et la chance de battre la saison record de 82-3 de John McEnroe, établie en 1984.
Il ne lui reste plus que le tournoi de Bâle, le Masters de Paris et les finales de l'ATP, à Londres, et il doit remporter les trois s'il veut se rapprocher de la marque de l'Américain.
« Je ne me sens pas invincible et je ne crois pas que quiconque le soit, a averti Djokovic. C'est seulement une question de timing, de la confiance que vous éprouvez.
« Parfois, vous voyez les balles aussi grosses que des melons. Vous vous sentez bien sur le court, vous avez confiance en chaque coups de votre arsenal. Je crois que tous les joueurs de premier plan ont connu cela à un moment ou un autre, tout comme le contraire. »
Ces bons moments, Djokovic a commencé à les vivre quand il a mené la Serbie à son premier titre en Coupe Davis, en décembre dernier, au cours d'une finale remplie d'émotions contre la France, à Belgrade. Sa détermination à défendre ce titre a contribué à détiorer sa condition à son retour de New York.
« J'ai décidé de jouer en Coupe Davis, ce qui s'est avéré une très mauvaise décision pour ma santé, a-t-il admis. Mais je ne le regrette pas, car je prends aussi des décisions avec mon coeur et je voulais jouer pour mon pays. »
Cette pause forcée a aussi contribué à l'enlever de sous les feux de la rampe après qu'il soit devenu le numéro un mondial à la suite de sa victoire à Wimbledon.
« Je pense que je m'en sors bien avec toutes les nouvelles responsabilités que m'imposent mon nouveau rang mondial. Je n'ai pas changé quoi que ce soit au cours des derniers mois. »
« Nous tentons de faire les choses que nous les avons toujours faites et de garder ça simple. C'est de la seule façon que je puisse continuer d'offrir de bonnes performances et de remporter des titres. »
Djokovic croit également avoir pris de la maturité, autant sur les courts qu'à l'extérieur.
« Ça m'a pris plus de temps que je ne l'aurais cru pour vraiment croire que je pouvais gagner des tournois du Grand Chelem aux côtés de Rafa et Roger. »