PARIS - Novak Djokovic s'impose comme le grand favori du Masters 1000 de Paris-Bercy, qui commence lundi, après l'annonce tardive du forfait du no 1 mondial et tenant du titre Roger Federer.

Confronté à un programme infernal, avec trois tournois en trois semaines, Bâle, Paris et le Masters, qui débutera la semaine prochaine à Londres, Federer a préféré dimanche soir renoncer au tournoi parisien, qu'il avait remporté en 2011 pour la première fois. A 31 ans, il a comme à son habitude préféré la sagesse.

Battu en finale à Bâle, par l'Argentin Juan Martin del Potro, le Suisse n'avait quasiment plus aucune chance de sauver sa place de no 1, qui reviendra dès le 5 novembre à Djokovic. Il a donc jugé plus utile de faire l'impasse sur Paris et de se préserver pour le Masters.

"J'ai quelques petites douleurs tenaces que je veux soigner. Je ne veux prendre aucun risque pour Londres", a-t-il déclaré, tout en se disant déçu de ne pouvoir revenir à Paris, où il avait lancé en fin de saison dernière sa fantastique remontée jusqu'au sommet du classement ATP.

En l'absence de Rafael Nadal, lequel n'est encore pas pleinement rétabli de la blessure au genou gauche qui le tient écarté des courts depuis Wimbledon, et a aussi déclaré forfait pour le Masters, Djokovic sera donc l'homme à abattre à Paris.

L'enjeu du Masters

Le Serbe a été placé par le tirage au sort dans la partie de tableau a priori la plus dégagée, du moins avant le forfait de Federer. Mais il devra se méfier des grands serveurs (Sam Querrey, Milos Raonic, Juan Martin Del Potro, John Isner) qui se dressent sur son parcours.

Il pourrait croiser en demi-finale Jo-Wilfried Tsonga. Finaliste l'an passé à Bercy, où il a remporté le seul Masters 1000 de sa carrière, en 2008, le Français sera l'un des principaux outsiders.

Djokovic, victorieux à Paris en 2009, n'a plus joué depuis sa victoire face à Andy Murray en finale à Shanghai, le 14 octobre. Le Britannique, qui n'a jamais fait mieux que quart de finaliste dans la capitale française, est dans le même cas, après avoir renoncé à Bâle pour des douleurs au dos.

Un autre enjeu sera à ne pas négliger: la qualification pour le Masters. Deux places restent à prendre. Tsonga est presque mathématiquement qualifié. Reste la dernière, occupée pour l'instant par le Serbe Janko Tipsarevic, mais à laquelle Nicolas Almagro, Richard Gasquet et Juan Monaco peuvent encore prétendre.