Djokovic, sur la terre battue de Nadal
Tennis samedi, 14 avr. 2012. 11:31 samedi, 14 déc. 2024. 04:03
Monte-Carlo - Novak Djokovic espère semer cette semaine au Masters 1000 de Monte-Carlo, le jardin de Rafael Nadal par excellence, les graines d'un possible triomphe à Roland-Garros où, dans un mois et demi, il cherchera à accomplir son « Djoko Slam ».
La terre battue n'est pas une terra incognita pour Djokovic. Le no 1 mondial a déjà remporté sept titres sur cette surface, dont deux l'an passé, à Madrid et Rome, où il avait dévoré Nadal en final. Mais vaincre en terre monégasque, où il réside, aurait une résonance encore supérieure.
Car Monte-Carlo est la propriété privée de Nadal. L'Espagnol y a obtenu sept titres consécutifs depuis le premier décroché en 2005, deux mois avant son 19e anniversaire. Avant lui, personne n'avait gagné ce tournoi plus de trois fois. Le no 2 mondial n'y a perdu qu'un match sur 40, en 2004.
L'an passé, le duel avait été reporté. Le Serbe, émoussé après son début de saison surréaliste, avait déclaré forfait à l'avant-veille du tournoi pour un genou récalcitrant. Cette année, il paraît inéluctable.
Roger Federer n'est pas là. Le Suisse, épatant ces derniers mois, avec déjà trois titres en 2012 (Rotterdam, Dubaï et Indian Wells), a préféré prendre du repos. Quant à Andy Murray, il est un outsider potentiel, mais n'a encore jamais remporté le moindre titre sur terre.
Pour Djokovic et Nadal, le tournoi monégasque ne sera pas anodin. Il devrait dresser les contours des semaines à venir, jusqu'à Roland-Garros, où l'un et l'autre seront aux prises avec l'histoire.
À Paris, le Serbe s'attaquera au « Djoko Slam ». C'est à dire qu'il essaiera de réaliser le Grand Chelem à cheval sur deux saisons, après ses victoires à Wimbledon et l'US Open en 2011, et à l'Open d'Australie en janvier. Un exploit que même Federer et Nadal n'ont jamais pu accomplir.
L'Espagnol cherchera lui à décrocher un septième titre à Roland-Garros, et à améliorer le record qu'il codétient depuis l'an passé avec Bjorn Borg.
Mauvais souvenir pour les Français
À Monte-Carlo, l'enjeu est plus important pour Nadal, qui avait dû renoncer le 30 mars avant sa demi-finale à Miami en raison de problèmes au genou gauche. Le no 2 mondial reste sur sept défaites consécutives face à Djokovic, toutes subies en finale.
Si l'Espagnol a fait bonne figure en janvier en ne s'inclinant qu'après près de six heures de jeu en Australie, le Serbe a pris l'ascendant psychologique. Et un succès de Djokovic sur la Côte d'Azur serait dur à avaler pour Nadal.
Le no 1 mondial arrive sur la lancée de sa victoire incontestable sur Murray en finale à Miami. Et même si son début de saison n'est pas aussi étincelant qu'en 2011, il est plus que convenable.
Le tirage au sort n'a toutefois pas été favorable au Serbe, qui aura Murray et l'Espagnol David Ferrer dans sa portion de tableau, quand Nadal devrait n'avoir aucun mal à atteindre la finale.
Cette édition 2012 sera l'occasion de voir évoluer pour la dernière fois le Croate Ivan Ljubicic, ancien no 3 mondial, qui prendra sa retraite à l'issue du tournoi.
La terre battue n'est pas une terra incognita pour Djokovic. Le no 1 mondial a déjà remporté sept titres sur cette surface, dont deux l'an passé, à Madrid et Rome, où il avait dévoré Nadal en final. Mais vaincre en terre monégasque, où il réside, aurait une résonance encore supérieure.
Car Monte-Carlo est la propriété privée de Nadal. L'Espagnol y a obtenu sept titres consécutifs depuis le premier décroché en 2005, deux mois avant son 19e anniversaire. Avant lui, personne n'avait gagné ce tournoi plus de trois fois. Le no 2 mondial n'y a perdu qu'un match sur 40, en 2004.
L'an passé, le duel avait été reporté. Le Serbe, émoussé après son début de saison surréaliste, avait déclaré forfait à l'avant-veille du tournoi pour un genou récalcitrant. Cette année, il paraît inéluctable.
Roger Federer n'est pas là. Le Suisse, épatant ces derniers mois, avec déjà trois titres en 2012 (Rotterdam, Dubaï et Indian Wells), a préféré prendre du repos. Quant à Andy Murray, il est un outsider potentiel, mais n'a encore jamais remporté le moindre titre sur terre.
Pour Djokovic et Nadal, le tournoi monégasque ne sera pas anodin. Il devrait dresser les contours des semaines à venir, jusqu'à Roland-Garros, où l'un et l'autre seront aux prises avec l'histoire.
À Paris, le Serbe s'attaquera au « Djoko Slam ». C'est à dire qu'il essaiera de réaliser le Grand Chelem à cheval sur deux saisons, après ses victoires à Wimbledon et l'US Open en 2011, et à l'Open d'Australie en janvier. Un exploit que même Federer et Nadal n'ont jamais pu accomplir.
L'Espagnol cherchera lui à décrocher un septième titre à Roland-Garros, et à améliorer le record qu'il codétient depuis l'an passé avec Bjorn Borg.
Mauvais souvenir pour les Français
À Monte-Carlo, l'enjeu est plus important pour Nadal, qui avait dû renoncer le 30 mars avant sa demi-finale à Miami en raison de problèmes au genou gauche. Le no 2 mondial reste sur sept défaites consécutives face à Djokovic, toutes subies en finale.
Si l'Espagnol a fait bonne figure en janvier en ne s'inclinant qu'après près de six heures de jeu en Australie, le Serbe a pris l'ascendant psychologique. Et un succès de Djokovic sur la Côte d'Azur serait dur à avaler pour Nadal.
Le no 1 mondial arrive sur la lancée de sa victoire incontestable sur Murray en finale à Miami. Et même si son début de saison n'est pas aussi étincelant qu'en 2011, il est plus que convenable.
Le tirage au sort n'a toutefois pas été favorable au Serbe, qui aura Murray et l'Espagnol David Ferrer dans sa portion de tableau, quand Nadal devrait n'avoir aucun mal à atteindre la finale.
Cette édition 2012 sera l'occasion de voir évoluer pour la dernière fois le Croate Ivan Ljubicic, ancien no 3 mondial, qui prendra sa retraite à l'issue du tournoi.