Après les Internationaux d'Australie et Indian Wells, Novak Djokovic peut s'offrir le troisième rendez-vous important de l'année dimanche à Miami (dimanche 13 h, RDS2), mais Andy Murray a quelques comptes à régler avec le no 1 mondial.

Dans tout juste une semaine, le 11 avril, Murray convolera en justes noces avec sa compagne Kim dans son Écosse natale.

Djokovic, devenu lui récemment père pour la première fois, a félicité en avance les futurs mariés, après sa victoire en demi-finale contre John Isner (7-6 (3), 6-2).

Mais il serait faux d'en conclure que le Serbe de 27 ans est d'humeur romantique ou généreuse : il ne veut pas que le trophée du Masters 1000 de Miami soit dans la corbeille de mariage.

« Contre Isner, j'ai élevé mon niveau de jeu : j'ai bien servi, j'ai bien appliqué la tactique prévue, je suis vraiment très satisfait », a souligné le quadruple champion de Miami, passé tout près de l'élimination en 8e de finale face à Alexandr Dolgopolov (6-7 (5), 7-5, 6-0).

Avec un succès dimanche, qui lui offrirait le 51e titre de sa carrière, le 22e en Masters 1000, Djoko peut asseoir sa domination sur le classement mondial et la saison, avant d'aborder des surfaces a priori plus favorables à ses rivaux Rafael Nadal (terre battue) et Roger Federer (gazon).

Il peut aussi réaliser un exploit inédit dans l'histoire du circuit ATP, avec un troisième doublé Indian Wells/Miami.

« Novak a un ascendant »

Face à Murray, il dispose d'un avantage pyschologique pour l'avoir battu lors de leurs six dernières confrontations, dont deux fois déjà en 2015, en finale des Internationaux d'Australie et en demi-finale à Indian Wells.

« Cela me donne un petit plus au niveau mental, mais on parle de quelque chose d'infime, cela se joue toujours à de petits détails entre nous », a rappelé Djokovic qui mène par 17 victoires à huit au bilan de leurs confrontations.

Murray peut s'appuyer sur sa montée en puissance depuis son arrivée à Miami et sa bonne connaissance des conditions si particulières de Key Biscayne, où il vit une partie de l'année, avec ce vent changeant et cette chaleur parfois accablante.

« Quand tu arrives dans un tournoi où tu as des bons repères, c'est plus facile, il a moyennement commencé, mais il se trouve maintenant à un niveau qui est plus que correct, cela lui donne confiance », a apprécié Amélie Mauresmo, son entraîneur.

« Novak a un ascendant, il est plus fort que tous les autres, le challenge est d'aller le chercher, c'est compliqué, mais on va essayer », a espéré l'ancienne no 1 mondiale.