J'aime bien la version de Genie 2016, beaucoup mieux que celle de l'an passé qui n'arrivait pas à jouer son style d'attaquante.

En demi-finale contre la Britannique Naomi Broady, les déplacements de la Québécoise sont superbes et lorsque cela va bien de ce côté, tout va! Il fallait tenir devant la puissance au service et en coups droits de Broady et se battre, s'acharner et faire craquer l'autre sous pression. Mission accomplie!

Ce que j'ai remarqué aussi au cours de la semaine, c'est qu'Eugenie a conservé de belles statistiques au service. Encourageant tout cela puisque sans services, point de salut! Au tennis, c'est le nerf de la guerre.

Aujourd'hui, en finale devant l'Ukrainienne Elina Svitolina, 19e mondiale, le défi est intéressant puisqu'il s'agit d'une joueuse qui, comme Genie, a excellé chez les juniors et qui progresse mois après mois. Le genre de fille qui ne rate pas beaucoup en fond de terrain et qui se bat en tout temps. 

Il y a de tout dans ce match interminable! Des arrêts de pluie à plusieurs reprises, des remontées fabuleuses, des moments de nervosité de l'une et de l'autre et par dessus tout, un défi physique gigantesque dans cette moiteur au-delà des 40 degrés Celcius.

Bouchard tire de l'arrière 5-3 au premier set qu'elle arrache finalement au bris d'égalité. Elle mène même 4-2 au deuxième set mais n'arrive plus à trouver en elle l'énergie qu'il faut pour mener le jeu et déstabiliser l'autre.

Au troisième set, je la crois perdue alors qu'elle tire de l'arrière 3-1, mais elle REFUSE d'abdiquer, ce que j'adore en elle. La vraie Eugenie est celle qui s'acchoche et qui est prête à tout pour aller chercher la victoire. Malgré l'épuisement, des nausées, des vertiges et un malaise au cou, elle va à la guerre et renverse la situation pour même servir pour le match à 5-4! Malheureusement, elle échoue et rate son mandat... Le puits est vide... 

Tout de même. cela est fort encourageant pour la suite des choses... Elle devrait d'ailleurs grimper d'une dizaine de places au classement, tout près du 40e échelon. Pas mal du tout...

Un mot sur la Coupe Davis. Sans Milos Raonic, point de salut, c'est clair. Vasek Pospisil est allé au bout de lui-même comme d'habitude, mais quand tu mènes 5-0 dans un set, on s'entend qu'il faut le gagner... ce qu'il n'a pas fait.

Le double canadien de Philip Bester et Pospisil a gardé les Frenchies 2 heures 45 minutes sur le terrain sans être en mesure de leur arracher un seul set. Dommage tout de même...

Et puis Maria Sharapova déclare forfait à Indian Wells, toujours aux prises avec ce fichu de malaise au bras. À 28 ans, va-t-elle nous annoncer sa retraite demain, alors qu'elle doit s'adresser aux médias en conférence de presse lundi??? Humm, à voir...