Federer ne renonce pas
Tennis dimanche, 11 juin 2006. 15:54 vendredi, 13 déc. 2024. 11:26
PARIS (AP) - Roger Federer a perdu six fois en sept rencontres contre Rafael Nadal, il a échoué pour la huitième fois à Roland-Garros, à un match d'une série historique de quatre tournois du Grand Chelem consécutifs: le Suisse pourrait se décourager, mais il y croit encore.
Certes, Nadal, avec 60 victoires d'affilée sur terre battue et 14 à Roland-Garros, risque de se dresser longtemps sur son chemin, mais le numéro un mondial ne veut pas avoir de regrets et pense qu'il peut, un jour, parvenir à ses fins à Paris.
"Bien sûr, je suis déçu parce que je me suis préparé à la dure et que je voulais vraiment remporter les quatre titres du Grand Chelem. Mais dans le même temps, je suis très heureux d'avoir atteint la finale ici", a-t-il dit, après sa défaite en quatre manches face à Nadal.
"Je veux rester très positif pour le reste de la saison et pour la saison prochaine parce que ce que j'ai fait ici va me donner une grande confiance pour la suite", a-t-il assuré.
Reste pour le Suisse à régler le problème Nadal, ce qu'il n'est parvenu à faire que pendant un set dimanche sur le court central parisien, alors qu'il était passé beaucoup plus près à Monte-Carlo ou à Rome.
"Il est très dur à battre, mais pas impossible à battre. C'est une sacrée différence. Sinon, nous n'aurions même pas besoin de jouer. On lui remettrait la coupe dès le premier jour. D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé", a lâché Federer, en allusion au trophée remis au gaucher espagnol après son premier tour pour son record de victoires sur la surface.
Sans animosité, Federer a assuré que son jeune rival, qui a fêté ses 20 ans pendant la quinzaine, n'atteignait pas des niveaux de jeu aussi exceptionnels que d'autres.
"A propos de son jeu, j'ai l'impression qu'il arrive à maintenir toujours un certain niveau de jeu, comme Lleyton Hewitt par exemple. Mais il n'atteint jamais des extrêmes, vous savez, ces moments où vous n'avez absolument aucune chance. Alors qu'avec moi, et peut-être d'autres joueurs comme Safin ou Roddick, c'est différent. Nous pouvons jouer à un niveau beaucoup plus élevé."
Ce niveau, Federer ne l'a pas ou si peu atteint dans ces trois heures sous la canicule.
De quoi nourrir quelques regrets tout de même.
"C'était un bon tournoi pour moi, finalement. C'est la première fois que j'atteins la finale. Il faut voir le bon côté des choses et c'est ce qu'essaie toujours de faire.
"Mais peut-être qu'à la fin de ma carrière, je vais regretter ce moment, de ne pas avoir réussi à gagner ce tournoi cette fois-ci. Mais ce n'est pas arrivé et il va falloir que je me redonne cette chance", dit-il.
En attendant, Federer va retrouver un gazon beaucoup moins maudit pour lui, en espérant remporter Wimbledon pour la quatrième fois consécutive.
"Je ne peux pas faire beaucoup plus qu'essayer. Nous avions tous les deux cette chance unique qui ne se présente pas si souvent dans le tennis. C'est dommage, bien sûr, mais la vie continue. La saison sur herbe arrive et je me languis d'y être."
[[PUBPC]]
Certes, Nadal, avec 60 victoires d'affilée sur terre battue et 14 à Roland-Garros, risque de se dresser longtemps sur son chemin, mais le numéro un mondial ne veut pas avoir de regrets et pense qu'il peut, un jour, parvenir à ses fins à Paris.
"Bien sûr, je suis déçu parce que je me suis préparé à la dure et que je voulais vraiment remporter les quatre titres du Grand Chelem. Mais dans le même temps, je suis très heureux d'avoir atteint la finale ici", a-t-il dit, après sa défaite en quatre manches face à Nadal.
"Je veux rester très positif pour le reste de la saison et pour la saison prochaine parce que ce que j'ai fait ici va me donner une grande confiance pour la suite", a-t-il assuré.
Reste pour le Suisse à régler le problème Nadal, ce qu'il n'est parvenu à faire que pendant un set dimanche sur le court central parisien, alors qu'il était passé beaucoup plus près à Monte-Carlo ou à Rome.
"Il est très dur à battre, mais pas impossible à battre. C'est une sacrée différence. Sinon, nous n'aurions même pas besoin de jouer. On lui remettrait la coupe dès le premier jour. D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé", a lâché Federer, en allusion au trophée remis au gaucher espagnol après son premier tour pour son record de victoires sur la surface.
Sans animosité, Federer a assuré que son jeune rival, qui a fêté ses 20 ans pendant la quinzaine, n'atteignait pas des niveaux de jeu aussi exceptionnels que d'autres.
"A propos de son jeu, j'ai l'impression qu'il arrive à maintenir toujours un certain niveau de jeu, comme Lleyton Hewitt par exemple. Mais il n'atteint jamais des extrêmes, vous savez, ces moments où vous n'avez absolument aucune chance. Alors qu'avec moi, et peut-être d'autres joueurs comme Safin ou Roddick, c'est différent. Nous pouvons jouer à un niveau beaucoup plus élevé."
Ce niveau, Federer ne l'a pas ou si peu atteint dans ces trois heures sous la canicule.
De quoi nourrir quelques regrets tout de même.
"C'était un bon tournoi pour moi, finalement. C'est la première fois que j'atteins la finale. Il faut voir le bon côté des choses et c'est ce qu'essaie toujours de faire.
"Mais peut-être qu'à la fin de ma carrière, je vais regretter ce moment, de ne pas avoir réussi à gagner ce tournoi cette fois-ci. Mais ce n'est pas arrivé et il va falloir que je me redonne cette chance", dit-il.
En attendant, Federer va retrouver un gazon beaucoup moins maudit pour lui, en espérant remporter Wimbledon pour la quatrième fois consécutive.
"Je ne peux pas faire beaucoup plus qu'essayer. Nous avions tous les deux cette chance unique qui ne se présente pas si souvent dans le tennis. C'est dommage, bien sûr, mais la vie continue. La saison sur herbe arrive et je me languis d'y être."
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