Federer refuse de se laisser abattre
Tennis dimanche, 8 juin 2008. 14:52 vendredi, 13 déc. 2024. 16:51
PARIS - Étrillé dimanche par Roland-Garros pour la troisième année consécutive, Roger Federer refuse pourtant de désespérer ou de renoncer.
"Oui", assène-t-il lorsqu'on lui demande s'il croit encore pouvoir gagner Roland-Garros.
Pourtant, après le cinglant 6-1, 6-3, 6-0, infligé par Rafael Nadal sur le court central des Internationaux de France, cette perspective semble bien lointaine tant que l'Espagnol sera présent à Paris au meilleur de sa forme.
Le numéro un mondial le concède: "c'est sans doute le Rafa le plus fort contre lequel j'ai joué. Il a encore amélioré son retour, il ne joue plus aussi court et on ne plus attaquer son coup droit. Et quand il attaque, c'est meurtrier. Dans ses conditions, c'est vrai que c'est très difficile".
Pourtant, le Suisse se prépare à revenir à Paris une nouvelle fois l'an prochain et à affronter le monstre de la terre battue, toujours invaincu à la Porte d'Auteuil.
"C'est vrai que mentalement, il est très en confiance ici. Il n'a jamais perdu ici, mais je vais revenir et me préparer à nouveau à rencontrer Rafa".
Pour ce faire, il faudra peut-être commencer par oublier cette déculottée. Federer a commencé: "le match est terminé, la saison sur terre battue est terminée. Fin du second acte, place au suivant".
Le suivant, c'est Wimbledon. Et si Roland-Garros est le jardin de Nadal, le All England Club est celui du Suisse.
"Il est difficile de savoir si Rafa a progressé sur gazon parce que la saison y est très courte. Mais je suis invaincu sur cette surface depuis cinq ou six ans, je pense encore pouvoir me considérer comme le favori", se rassure le quintuple vainqueur du tournoi londonien, qui avait battu son rival préféré en finale l'an dernier.
En tout cas, en véritable gagnant, le numéro un mondial refuse d'admettre que cette lourde défaite l'a ébranlé: "je quitte ce tournoi avec un état d'esprit positif parce que j'ai dû travailler dur pour revenir à mon niveau après mes ennuis de santé de début de saison. Ils m'ont peut-être coûté un peu de préparation cruciale en février et en mars".
Quant à savoir s'il préférerait inscrire un nouveau Wimbledon à son palmarès ou gagner enfin ce tournoi parisien qui lui manque si cruellement, il s'emporte: "je ne réponds plus à cette question pour une raison très simple: je veux tout gagner!"
"Oui", assène-t-il lorsqu'on lui demande s'il croit encore pouvoir gagner Roland-Garros.
Pourtant, après le cinglant 6-1, 6-3, 6-0, infligé par Rafael Nadal sur le court central des Internationaux de France, cette perspective semble bien lointaine tant que l'Espagnol sera présent à Paris au meilleur de sa forme.
Le numéro un mondial le concède: "c'est sans doute le Rafa le plus fort contre lequel j'ai joué. Il a encore amélioré son retour, il ne joue plus aussi court et on ne plus attaquer son coup droit. Et quand il attaque, c'est meurtrier. Dans ses conditions, c'est vrai que c'est très difficile".
Pourtant, le Suisse se prépare à revenir à Paris une nouvelle fois l'an prochain et à affronter le monstre de la terre battue, toujours invaincu à la Porte d'Auteuil.
"C'est vrai que mentalement, il est très en confiance ici. Il n'a jamais perdu ici, mais je vais revenir et me préparer à nouveau à rencontrer Rafa".
Pour ce faire, il faudra peut-être commencer par oublier cette déculottée. Federer a commencé: "le match est terminé, la saison sur terre battue est terminée. Fin du second acte, place au suivant".
Le suivant, c'est Wimbledon. Et si Roland-Garros est le jardin de Nadal, le All England Club est celui du Suisse.
"Il est difficile de savoir si Rafa a progressé sur gazon parce que la saison y est très courte. Mais je suis invaincu sur cette surface depuis cinq ou six ans, je pense encore pouvoir me considérer comme le favori", se rassure le quintuple vainqueur du tournoi londonien, qui avait battu son rival préféré en finale l'an dernier.
En tout cas, en véritable gagnant, le numéro un mondial refuse d'admettre que cette lourde défaite l'a ébranlé: "je quitte ce tournoi avec un état d'esprit positif parce que j'ai dû travailler dur pour revenir à mon niveau après mes ennuis de santé de début de saison. Ils m'ont peut-être coûté un peu de préparation cruciale en février et en mars".
Quant à savoir s'il préférerait inscrire un nouveau Wimbledon à son palmarès ou gagner enfin ce tournoi parisien qui lui manque si cruellement, il s'emporte: "je ne réponds plus à cette question pour une raison très simple: je veux tout gagner!"