Après être devenu le plus jeune joueur à percer le top-800 en 2015, Félix Auger-Aliassime a atteint la finale chez les juniors à Roland-Garros, puis les quarts de finale à Wimbledon. Il doit également apprendre à composer avec la pression d'être une tête de série.

« J'aime mieux me retrouver dans cette position plutôt que l'inverse. Je suis moins sous-estimé et je me fais attendre davantage. C'est assez motivant de savoir que tu es attendu et que les adversaires te respectent. »

Avec tous ses récents succès, Auger-Aliassime et son entourage seraient-ils tentés de brûler les étapes?

« Il faut rester patient, assure-t-il Des fois je veux grandir un peu trop vite ou passer les étapes, parce je sens que ça va bien et que j'aimerais avoir un meilleur classement. Il faut rester réaliste et patient. »

« Le gros avantage des tournois juniors c'est que la pression est beaucoup plus grande que dans les tournois professionnels mineurs où tu joues davantage dans l'inconnu », a lui répondu Guillaume Marx, son entraîneur.

Le jeune athlète de 16 ans a la chance de suivre les traces d'étoiles du circuit de l'ATP, soit Milos  Raonic et Vasek Pospisil.

« Le tennis canadien a vraiment percé dans les dernières années avec Milos Raonic. Avant, c'était Aleksandra Wozniak, maintenant il y a Eugenie Bouchard et Vasek Pospisil. C’est possible et ce n'est plus réservé à des Européens et des Américains. »

Après s'être incliné en trois manches lors des Internationaux de tennis de Repentigny en 2015, Auger-Aliassime ne vise rien de moins que les grands honneurs en 2016.