Finale féminine: La force brute contre une solide technique
Tennis vendredi, 5 juil. 2002. 14:37 mercredi, 11 déc. 2024. 06:57
LONDRES, (AFP) - La finale du simple dames du 116e tournoi de tennis de Wimbledon, qui met pour la troisième fois aux prises samedi les soeurs Williams, oppose la force brute de Serena (N.2) à la solidité technique de Venus (N.1).
Si le talent devait se mesurer au poids des muscles, il ne fait aucun doute que la cadette l'emporterait. Cognant férocement sur tout ce qui bouge, chaque coup doit être pour elle gagnant et elle n'a laissé aucun set à ronger à ses six précédentes adversaires.
En revanche, Venus, qui présenta naguère des muscles aussi saillants mais moins volumineux que sa soeur, a un tennis beaucoup plus élaboré. Et aussi plus complet. Ayant cherché à s'améliorer dans tous les domaines, son service est extrêmement efficace. Mais le plus impressionnant dans son jeu est sans doute sa couverture du terrain, grâce à sa vitesse de déplacement et à son envergure.
La famille Williams a déjà accaparé les deux places en finale d'un tournoi du Grand Chelem en deux occasions. L'année dernière à l'US Open, Venus triompha en deux sets en ne perdant que six jeux. Il y a un mois, ce fut au tour de Serena de s'imposer à Roland-Garros en en concédant huit.
Venus, qui a perdu un set au troisième tour contre la modeste Canadienne Maureen Drake (110e), voudra d'autant plus remporter la belle qu'un troisième titre consécutif sur le gazon londonien la placerait au niveau de Steffi Graf. La championne allemande est en effet la dernière des huit joueuses, de 1991 à 1993, à avoir réussi cet exploit.
Mais la soeur aînée a confié que, quand elle jouait contre sa cadette, elle ne jouait pas seulement pour gagner mais également pour elle. C'est d'autant plus une faiblesse que Serena martèle pour sa part: "Peu importe qui est de l'autre côté du filet. Ce que je veux, c'est gagner!"
Si le talent devait se mesurer au poids des muscles, il ne fait aucun doute que la cadette l'emporterait. Cognant férocement sur tout ce qui bouge, chaque coup doit être pour elle gagnant et elle n'a laissé aucun set à ronger à ses six précédentes adversaires.
En revanche, Venus, qui présenta naguère des muscles aussi saillants mais moins volumineux que sa soeur, a un tennis beaucoup plus élaboré. Et aussi plus complet. Ayant cherché à s'améliorer dans tous les domaines, son service est extrêmement efficace. Mais le plus impressionnant dans son jeu est sans doute sa couverture du terrain, grâce à sa vitesse de déplacement et à son envergure.
La famille Williams a déjà accaparé les deux places en finale d'un tournoi du Grand Chelem en deux occasions. L'année dernière à l'US Open, Venus triompha en deux sets en ne perdant que six jeux. Il y a un mois, ce fut au tour de Serena de s'imposer à Roland-Garros en en concédant huit.
Venus, qui a perdu un set au troisième tour contre la modeste Canadienne Maureen Drake (110e), voudra d'autant plus remporter la belle qu'un troisième titre consécutif sur le gazon londonien la placerait au niveau de Steffi Graf. La championne allemande est en effet la dernière des huit joueuses, de 1991 à 1993, à avoir réussi cet exploit.
Mais la soeur aînée a confié que, quand elle jouait contre sa cadette, elle ne jouait pas seulement pour gagner mais également pour elle. C'est d'autant plus une faiblesse que Serena martèle pour sa part: "Peu importe qui est de l'autre côté du filet. Ce que je veux, c'est gagner!"