Gasquet veut bien faire chez lui
Tennis mercredi, 18 mai 2005. 12:24 vendredi, 13 déc. 2024. 04:54
PARIS (AFP) - Avec déjà trois participations à moins de 19 ans, Richard Gasquet n'est plus un novice à Roland-Garros, mais cette année pour la première fois le grand espoir français estime avoir "le tennis et la tête" pour réussir un grand tournoi.
"Je n'ai jamais passé le premier tour, mais j'ai eu des tirages tellement difficiles... A l'époque, je ne pouvais vraiment pas gagner contre des joueurs comme ça", rappelle le Méridional.
En 2002, l'année où il avait gagné Roland-Garros en... juniors, il était tombé d'entrée dans le tableau seniors sur l'Espagnol Albert Costa, futur vainqueur. En 2003, il s'était heurté à l'expérimenté équatorien Nicolas Lapentti, et l'an dernier à l'Argentin David Nalbandian qui ne s'était arrêté qu'en demi-finales.
Un formidable début de printemps a changé la donne. Sa victoire sur le N.1 mondial Roger Federer à Monte-Carlo et son accession à la finale du Masters Series de Hambourg l'ont fait passer du statut d'ancien petit prodige tardant à grandir à celui de meilleure chance française pour le deuxième Grand Chelem de la saison.
Au classement ATP, Gasquet, champion du monde juniors en 2002, est désormais à la 32e place, soit 120 de mieux qu'il y a deux mois, ce qui lui vaudra d'être tête de série d'un tournoi majeur pour la première fois de sa carrière.
Encore plus significatif, il est 15e -et premier Tricolore- à la "Race", le classement qui ne prend en compte que les résultats de l'année 2005. Si on additionne seulement les points accumulés sur terre battue, Gasquet se retrouve sur le podium, derrière son grand rival depuis les catégories de jeunes, l'Espagnol Rafael Nadal, et l'Argentin Guillermo Coria.
Sérénité
"Tout s'est vraiment merveilleusement passé ces cinq dernières semaines. Je suis très, très fier de ce que j'ai réalisé. Je savais que je pouvais bien jouer au tennis, mais de là à battre Federer à Monte-Carlo et à être en finale d'un Masters Series, c'est sûr qu'on ne pense pas arriver là aussi vite", avoue Gasquet, un joueur doté d'une des plus belles techniques du circuit, notamment en revers.
A l'origine de ces progrès, aucune transformation spectaculaire dans le jeu ou dans le physique, mais un plus grand professionnalisme, une meilleure combativité et une toute fraîche confiance en lui-même, les bases sur lesquelles il construit son avenir avec son nouvel entraîneur Eric Deblicker.
"Il m'apporte énormément de sérénité, beaucoup de calme. J'ai désormais la même régularité tous les jours. Je m'entraîne avec autant de plaisir quotidiennement. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui je suis peut-être un peu meilleur que l'année dernière", explique le Français, qui a dû surmonter une varicelle en début de saison.
Le principal point d'interrogation concerne sa capacité à tenir la distance dans un tournoi du Grand Chelem. Dans sa carrière, Gasquet n'a disputé -et perdu- qu'un seul match en cinq sets, sur le gazon de Wimbledon, une surface bien moins usante que la terre battue.
"Je n'ai jamais passé le premier tour, mais j'ai eu des tirages tellement difficiles... A l'époque, je ne pouvais vraiment pas gagner contre des joueurs comme ça", rappelle le Méridional.
En 2002, l'année où il avait gagné Roland-Garros en... juniors, il était tombé d'entrée dans le tableau seniors sur l'Espagnol Albert Costa, futur vainqueur. En 2003, il s'était heurté à l'expérimenté équatorien Nicolas Lapentti, et l'an dernier à l'Argentin David Nalbandian qui ne s'était arrêté qu'en demi-finales.
Un formidable début de printemps a changé la donne. Sa victoire sur le N.1 mondial Roger Federer à Monte-Carlo et son accession à la finale du Masters Series de Hambourg l'ont fait passer du statut d'ancien petit prodige tardant à grandir à celui de meilleure chance française pour le deuxième Grand Chelem de la saison.
Au classement ATP, Gasquet, champion du monde juniors en 2002, est désormais à la 32e place, soit 120 de mieux qu'il y a deux mois, ce qui lui vaudra d'être tête de série d'un tournoi majeur pour la première fois de sa carrière.
Encore plus significatif, il est 15e -et premier Tricolore- à la "Race", le classement qui ne prend en compte que les résultats de l'année 2005. Si on additionne seulement les points accumulés sur terre battue, Gasquet se retrouve sur le podium, derrière son grand rival depuis les catégories de jeunes, l'Espagnol Rafael Nadal, et l'Argentin Guillermo Coria.
Sérénité
"Tout s'est vraiment merveilleusement passé ces cinq dernières semaines. Je suis très, très fier de ce que j'ai réalisé. Je savais que je pouvais bien jouer au tennis, mais de là à battre Federer à Monte-Carlo et à être en finale d'un Masters Series, c'est sûr qu'on ne pense pas arriver là aussi vite", avoue Gasquet, un joueur doté d'une des plus belles techniques du circuit, notamment en revers.
A l'origine de ces progrès, aucune transformation spectaculaire dans le jeu ou dans le physique, mais un plus grand professionnalisme, une meilleure combativité et une toute fraîche confiance en lui-même, les bases sur lesquelles il construit son avenir avec son nouvel entraîneur Eric Deblicker.
"Il m'apporte énormément de sérénité, beaucoup de calme. J'ai désormais la même régularité tous les jours. Je m'entraîne avec autant de plaisir quotidiennement. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui je suis peut-être un peu meilleur que l'année dernière", explique le Français, qui a dû surmonter une varicelle en début de saison.
Le principal point d'interrogation concerne sa capacité à tenir la distance dans un tournoi du Grand Chelem. Dans sa carrière, Gasquet n'a disputé -et perdu- qu'un seul match en cinq sets, sur le gazon de Wimbledon, une surface bien moins usante que la terre battue.