Novak Djokovic lâche un set mais se qualifie pour le 2e tour des Internationaux d'Australie
Inter. d'Australie dimanche, 19 janv. 2020. 23:04 lundi, 20 janv. 2020. 10:03MELBOURNE, Australie – Le tenant du titre et no 2 mondial Novak Djokovic a cédé un set lundi à l'Allemand Jan-Lennard Struff (37e), mais il l'a finalement battu 7-6 (5), 2-6, 6-2, 6-1 en 2 h 16 et s'est qualifié pour le 2e tour des Internationaux d'Australie.
Pour la première fois en 14 ans à Melbourne Park, Djokovic a concédé un set lors d'un affrontement de première ronde. Toutefois, ça ne l'a pas trop dérangé et il y a même tiré du positif.
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« En fait, j'aime les matchs difficiles en première ronde, surtout lors de tournois du Grand Chelem », a affirmé Djokovic après sa victoire sous le toit de l'Aréna Rod-Laver.
« Parce que ça me met en marche. Dès le départ, je me dois d'être alerte. Mon niveau (de jeu) doit être très élevé. Et je pense qu'il l'était. »
Djokovic n'avait pas concédé une manche dans un premier match aux Internationaux d'Australie depuis un revers subi aux mains de Paul Goldstein en 2006. Depuis, le tennisman serbe avait gagné 13 matchs de suite en ronde initiale sans perdre un set. Si l'on ajoute les deux premiers gagnés contre Struff lundi, la séquence s'élevait à 41 sets gagnés d'affilée.
Struff a trouvé le moyen de réussir trois bris de service lors de ce seul troisième set.
« Il a fait tourner le vent. Il ne ratait pas grand-chose, a analysé Djokovic, deuxième tête de série du simple masculin. Rendez-lui hommage pour avoir bataillé. Il est un joueur très puissant. »
Plus simple pour Federer
Roger Federer, 3e mondial, est passé au pas de charge au 2e tour en battant l'Américain Steve Johnson (75e) 6-3, 6-2, 6-2 en 1 h 21 et « avec de la marge ».
« J'ai senti que j'avais de la marge. Je sentais que je contrôlais le match, quoi que je fasse. Ce ne sera peut-être pas comme ça au prochain tour, donc je dois faire attention. Garder la mentalité tour après tour, point après point », a commenté le Suisse qui s'est imposé à six reprises à Melbourne.
« Les trois premiers tours seront la clé pour m'habituer à la pression, réussir à éviter les balles de bris à 30-30, rester calme même si j'ai un set ou un bris de retard... », a-t-il expliqué en rappelant que contrairement à « 95 % des joueurs du tableau », lui n'avait pas joué le moindre match de compétition avant ce premier tour.
Au deuxième tour, il affrontera le Français Quentin Halys (153e), issu des qualifications, ou le Serbe Filip Krajinovic (41e).
La pluie a brièvement interrompu sa rencontre avec Johnson, le temps de fermer le toit de la principale enceinte du Melbourne Park.
Encore plus facile pour Tsitsipas
Stefanos Tsitsipas, 6e mondial et demi-finaliste l'an dernier, a fait une entrée fracassante en dominant au premier tour l'Italien Salvatore Caruso (95e) 6-0, 6-2, 6-3.
« J'ai tout bien fait. J'étais dans ma zone de confort surtout après le double bris dans le premier set, j'exécutais mon plan à la perfection », a commenté le Grec qui affrontera au 2e tour l'Allemand Philipp Kohlschreiber (79e).
« Il y a toujours un peu de nervosité au début d'un tournoi du Grand Chelem. On ne sait jamais à quoi s'attendre, dans quelle forme sont nos adversaires », a souligné le joueur de 21 ans qui se dit donc « rassuré » par ce premier match durant lequel il est satisfait d'avoir « maintenu un bon niveau de concentration ».
« Mon jeu était là, j'espère que je vais encore élever mon niveau et mieux jouer » les prochains tours, a-t-il ajouté en avouant espérer aller plus loin que l'an dernier.
« C'est toujours ce qu'on espère », a-t-il expliqué, lui qui fait partie des quelques jeunes joueurs, avec Daniil Medvedev et Dominic Thiem notamment, qui pourraient succéder à Djokovic, Rafael Nadal et Federer au palmarès d'un tournoi du Grand Chelem.
Le « Big Three » s'est partagé les 12 derniers Majeurs jouées depuis les Internationaux d'Australie 2017.
Et par rapport à sa demie de l'an passé, nettement perdue face à Nadal (6-2, 6-4, 6-0) qui était « bien meilleur », Tsitsipas estime être plus fort cette année.
« J'ai certainement gagné en expérience: l'an dernier, j'étais comme un enfant qui cherche de la confiance. Maintenant, je me sens bien plus mature, j'ai cette confiance en moi, je ne doute pas vraiment de moi », a souligné le vainqueur des Masters de fin d'année en novembre à Londres, son plus grand succès à ce jour.