"Je sais que je peux battre Nadal"
Tennis vendredi, 23 mai 2008. 13:35 mercredi, 11 déc. 2024. 16:36
PARIS - "Je sais que je peux battre Nadal": le Suisse Roger Federer a répété une nouvelle fois vendredi qu'il était persuadé de pouvoir dominer l'Espagnol dans son jardin de Roland-Garros, malgré deux douloureuses défaites en finale ces dernières années.
D'abord réticent, comme tous les autres joueurs, à se projeter au-delà de son premier tour face à l'Américain Sam Querrey, le numéro un mondial a fini par accepter d'évoquer son duel avec le Majorquin contre qui il est mené 8-1 dans leurs rencontres sur terre battue. Un bilan qui ne l'empêche de toujours espérer remporter enfin le dernier tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès.
Q: Qu'est-ce qui vous fait croire que cette année pourrait être la bonne ?
R: "Je vais m'y employer en tout cas. Mon début d'année a été difficile avec ma maladie (mononucléose) mais j'ai bien réagi ces derniers mois. J'estime être arrivé aujourd'hui au point où je voulais. Les tournois importants, ceux qui comptent vraiment à mes yeux, sont à venir. Tout commence maintenant. Ce qui s'est passé jusque-là ne compte plus. Surtout si j'arrive à gagner les prochaines échéances. Cela commence à Paris et j'estime que j'ai mes chances."
Q: Pour cela il vous faudra sans doute une nouvelle fois tenter de trouver une solution face à Nadal...
R: "Mais on est encore à six matches l'un de l'autre ! C'est un long chemin jusque-là, j'espère qu'on en reparlera dans deux semaines, à la veille de la finale."
Q: Si c'est le cas, avez-vous une solution pour le battre ?
R: "On s'est rencontrés tellement de fois maintenant... c'était à chaque fois des matches très durs, très serrés. Je l'ai battu sur terre battue (à Hambourg en 2007). C'est la seule finale qu'il a perdue sur cette surface. Cette expérience ainsi que nos précédentes rencontres à Roland-Garros montrent que je ne suis pas loin. Si je suis dans un bon jour, je sais que je peux le battre. Il y a deux ans, j'avais été plus pessimiste parce qu'il dominait complètement le jeu sur terre battue à l'époque. Aujourd'hui, je pense que c'est moins le cas et j'estime utiliser la bonne tactique contre lui, en jouant vers l'avant et en prenant des risques."
Q: Qu'est-ce qui vous a manqué pour le battre jusque-là alors ?
R: "Un point par-ci, un point par-là, c'est tout."
Q: Quelle peut-être l'influence de votre nouvel entraîneur, Jose Higueras ?
R: "J'espère que ça va m'aider bien sûr. On a bien fonctionné ensemble à Estoril et Monaco. On communique beaucoup même si au début ce n'était pas forcément évident puisqu'il était plutôt réticent à me donner des conseils. On s'est retrouvé ici pour une semaine d'entraînement classique, maintenant on attend le début du tournoi pour entrer dans le vif du sujet."
D'abord réticent, comme tous les autres joueurs, à se projeter au-delà de son premier tour face à l'Américain Sam Querrey, le numéro un mondial a fini par accepter d'évoquer son duel avec le Majorquin contre qui il est mené 8-1 dans leurs rencontres sur terre battue. Un bilan qui ne l'empêche de toujours espérer remporter enfin le dernier tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès.
Q: Qu'est-ce qui vous fait croire que cette année pourrait être la bonne ?
R: "Je vais m'y employer en tout cas. Mon début d'année a été difficile avec ma maladie (mononucléose) mais j'ai bien réagi ces derniers mois. J'estime être arrivé aujourd'hui au point où je voulais. Les tournois importants, ceux qui comptent vraiment à mes yeux, sont à venir. Tout commence maintenant. Ce qui s'est passé jusque-là ne compte plus. Surtout si j'arrive à gagner les prochaines échéances. Cela commence à Paris et j'estime que j'ai mes chances."
Q: Pour cela il vous faudra sans doute une nouvelle fois tenter de trouver une solution face à Nadal...
R: "Mais on est encore à six matches l'un de l'autre ! C'est un long chemin jusque-là, j'espère qu'on en reparlera dans deux semaines, à la veille de la finale."
Q: Si c'est le cas, avez-vous une solution pour le battre ?
R: "On s'est rencontrés tellement de fois maintenant... c'était à chaque fois des matches très durs, très serrés. Je l'ai battu sur terre battue (à Hambourg en 2007). C'est la seule finale qu'il a perdue sur cette surface. Cette expérience ainsi que nos précédentes rencontres à Roland-Garros montrent que je ne suis pas loin. Si je suis dans un bon jour, je sais que je peux le battre. Il y a deux ans, j'avais été plus pessimiste parce qu'il dominait complètement le jeu sur terre battue à l'époque. Aujourd'hui, je pense que c'est moins le cas et j'estime utiliser la bonne tactique contre lui, en jouant vers l'avant et en prenant des risques."
Q: Qu'est-ce qui vous a manqué pour le battre jusque-là alors ?
R: "Un point par-ci, un point par-là, c'est tout."
Q: Quelle peut-être l'influence de votre nouvel entraîneur, Jose Higueras ?
R: "J'espère que ça va m'aider bien sûr. On a bien fonctionné ensemble à Estoril et Monaco. On communique beaucoup même si au début ce n'était pas forcément évident puisqu'il était plutôt réticent à me donner des conseils. On s'est retrouvé ici pour une semaine d'entraînement classique, maintenant on attend le début du tournoi pour entrer dans le vif du sujet."