PARIS - L'Espagne s'est qualifiée la première pour les demi-finales de la Coupe Davis grâce à sa victoire en double sur l'Allemagne, samedi à Brême, qui lui donne un avantage décisif de 3 points à 0.

L'Argentine contre la Suède et la Russie face à la République tchèque ont également pris une forte option sur le dernier carré en virant en tête 2 à 1 à domicile. Les Etats-Unis avaient l'occasion de sceller leur victoire face à la France plus tard dans la soirée à cause du décalage horaire. Ils seraient opposés aux Espagnols en demies.

Le capitaine Emilio Sanchez a fait confiance à la paire Feliciano Lopez/Fernando Verdasco, qu'il avait utilisée lors des trois dernières rencontres en l'absence de Nadal.

Les deux hommes, qui ne forment pas une paire transcendante sur le circuit (pas un match gagné en trois tournois cette saison) ont mis 4H45 min pour battre 6-7 (3/7), 7-6 (7/1), 6-4, 2-6, 12-10 les deux Philipp, Kohlschreiber et Petzschner, associés pour la deuxième fois seulement toutes compétitions confondues.

Vers un Argentine-Russie

Sur la terre battue de Buenos Aires, les Argentins étaient en position plus délicate que prévu après la défaite de José Acasuso contre Robin Soderling. Les Suédois, qui possèdent un des meilleurs spécialistes mondiaux du double avec le vétéran Jonas Bjorkman, paraissaient en mesure de passer devant.

En fait David Nalbandian et Guillermo Canas ont plié l'affaire en trois sets 7-5, 6-4, 6-4. Canas, laissé au repos vendredi, pourrait être aligné en simple dimanche pour conclure l'affaire face à Thomas Johansson.

On s'achemine vers une demi-finale entre l'Argentine et la Russie, revanche de la finale d'il y a deux ans gagnée par les Russes. A Moscou, sur terre battue également, Nikolay Davydenko et Igor Andreev ont dominé les Tchèques Radek Stepanek et Pavel Vizner 3-6, 6-3, 7-5, 6-4.

Le capitaine russe Shamil Tarpischev avait créé la sensation en lançant Marat Safin pour le premier simple, c'est cette fois son homologue Yaroslav Navratil qui a surpris en préférant associer Vizner à Stepanek et non à Lukas Dlouhy, pourtant 14e mondial de la spécialité.

Quel que soit le choix de Tarpischev pour les derniers simples - il lui reste encore Mikhaïl Youzhny sur le banc - les Russes ont en position de force pour passer.