La décision de blanchir Rusedski inquiète l'AMA
Tennis mercredi, 10 mars 2004. 12:24 vendredi, 13 déc. 2024. 14:06
MONTREAL (AFP) - L'Agence mondiale antidopage a fait part mercredi de ses "inquiétudes" à la suite de la décision du circuit professionnel masculin de tennis (ATP) de blanchir le Britannique Greg Rusedski, malgré un contrôle positif à la nandrolone en juillet dernier.
L'Agence estime dans un communiqué que cette décision "clairement basée sur celle prise il y a plusieurs mois par l'ATP d'innocenter sept joueurs qui avaient été contrôlés positifs à la nandrolone, ne fait qu'augmenter les inquiétudes de l'AMA au sujet de la décision prise par les tribunaux dans les sept cas précédents".
Pour elle, la décision d'innocenter ces sept joueurs "était basée sur une théorie au sujet d'électrolytes et n'était pas convaincante".
"Le fait qu'un autre cas a désormais été jugé en se basant sur les mêmes prémisses est très troublant, particulièrement si celles-ci s'avèrent incorrectes", fait valoir l'organisme.
L'AMA, qui avait conclu un accord avec l'ATP pour faire sa propre enquête, va publier son rapport sur ces cas dans les prochaines semaines.
Greg Rusedski avait été entendu le 9 février (BIEN 9 février) par un tribunal antidopage de l'ATP à Montréal, après avoir annoncé lui-même qu'il avait été contrôlé positif à la nandrolone lors d'un contrôle inopiné en juillet à Indianapolis (Etats-Unis).
Clamant son innocence, le joueur de 30 ans avait assuré pour sa défense qu'il était dans la même situation que les sept joueurs testés positifs à ce stéroïde anabolisant de la mi-2002 à mai 2003, mais finalement innocentés par l'ATP au bénéfice du doute.
L'ATP avait estimé à l'époque que les traces de nandrolone étaient sans doute dues à "des compléments alimentaires fournis aux joueurs par les soigneurs de l'ATP eux-mêmes."
Mardi soir, l'ATP faisait savoir au joueur que le tribunal avait jugé "de manière unanime et non équivoque" qu'il ne s'était pas rendu coupable de dopage.
L'Agence estime dans un communiqué que cette décision "clairement basée sur celle prise il y a plusieurs mois par l'ATP d'innocenter sept joueurs qui avaient été contrôlés positifs à la nandrolone, ne fait qu'augmenter les inquiétudes de l'AMA au sujet de la décision prise par les tribunaux dans les sept cas précédents".
Pour elle, la décision d'innocenter ces sept joueurs "était basée sur une théorie au sujet d'électrolytes et n'était pas convaincante".
"Le fait qu'un autre cas a désormais été jugé en se basant sur les mêmes prémisses est très troublant, particulièrement si celles-ci s'avèrent incorrectes", fait valoir l'organisme.
L'AMA, qui avait conclu un accord avec l'ATP pour faire sa propre enquête, va publier son rapport sur ces cas dans les prochaines semaines.
Greg Rusedski avait été entendu le 9 février (BIEN 9 février) par un tribunal antidopage de l'ATP à Montréal, après avoir annoncé lui-même qu'il avait été contrôlé positif à la nandrolone lors d'un contrôle inopiné en juillet à Indianapolis (Etats-Unis).
Clamant son innocence, le joueur de 30 ans avait assuré pour sa défense qu'il était dans la même situation que les sept joueurs testés positifs à ce stéroïde anabolisant de la mi-2002 à mai 2003, mais finalement innocentés par l'ATP au bénéfice du doute.
L'ATP avait estimé à l'époque que les traces de nandrolone étaient sans doute dues à "des compléments alimentaires fournis aux joueurs par les soigneurs de l'ATP eux-mêmes."
Mardi soir, l'ATP faisait savoir au joueur que le tribunal avait jugé "de manière unanime et non équivoque" qu'il ne s'était pas rendu coupable de dopage.