Le président de la Fédération internationale de tennis (FIT) a demandé au responsable australien de la lutte antidopage, qui a dénoncé "la forte influence du dopage dans le tennis", de revenir sur ses propos.

Francesco Ricci Bitti, le président de la FIT, a déclaré vendredi qu'il était "en colère et déçu" après les remarques de John Mendoza, le directeur de l'Agence australienne antidopage (ASDA).

Mendoza s'est particulièrement attaqué au tennis féminin vendredi dans le colonnes du journal The Australian, déclarant que les autorités du tennis féminin vivaient dans un "paradis de dingues" si elles n'admettaient pas que le dopage était largement répandu dans ce sport.

Ricci Bitti a affirmé que la directrice exécutive de l'FIT, Deborah Jevans, s'était entretenue avec Mendoza et qu'il avait reconnu "qu'il n'avait pas de preuve de prise de substances dopantes dans le tennis professionnel".

La FIT demande donc à M. Mendoza de se rétracter, quoique les dommages causés au tennis ne pourront être réparés.

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