MELBOURNE (AFP) - La joueuse de tennis russe Svetlana Kuznetsova a déclaré mercredi à Melbourne que le ministre régional belge qui a révélé son contrôle antidopage positif "doit payer", ajoutant que son entourage allait réfléchir à une éventuelle action en justice.

"Je joue l'Open d'Australie. Je ne vais pas penser maintenant à qui je vais poursuivre ou pas. Mais en définitive, il doit payer. C'est l'affaire de mon entourage, de mes agents, de mes parents. Ils vont y réfléchir", a déclaré la joueuse lors d'une conférence de presse.

Le ministre des Sports de la Communauté française de Belgique, Claude Eerdekens, avait révélé lundi que Kuznetsova, 5e mondiale, avait été contrôlée positive à l'éphédrine le 19 décembre à Charleroi lors d'une exhibition à laquelle participaient aussi la Belge Justine Henin-Hardenne, la Française Nathalie Dechy et la Russe Elena Dementieva.

M. Eerdekens a justifié mardi par "un souci de transparence" sa décision controversée de communiquer avant la fin de la procédure le résultat du contrôle.

Kuznetsova a de nouveau assuré mercredi qu'elle n'avait pas été contactée par les autorités belges. "Tout ce que je sais vient de la presse", a-t-elle dit.

Elle a maintenu sa version des faits. "Quand je suis arrivée en Belgique, je me sentais malade. Je suis allée voir un docteur. C'est ce que tout le monde fait. Il m'a donné un médicament et je l'ai pris. Il n'y a rien de mal à ça", a-t-elle répété.

Priée de dire si elle avait prévenu les personnes chargées d'effectuer le contrôle du fait qu'elle avait pris un médicament, la joueuse à répondu: "oui, tout allait bien".

Tête de série N.5 de l'Open d'Australie, Kuznetsova s'est qualifiée pour le troisième tour mercredi aux dépens de la Française Marion Bartoli.