Le TAS blanchit Richard Gasquet
Tennis jeudi, 17 déc. 2009. 12:05 samedi, 14 déc. 2024. 12:30
GENEVE - Richard Gasquet a été lavé de toute faute jeudi par le Tribunal arbitral du sport (TAS), qui accepté sa version d'une contamination à la cocaïne provoquée par le baiser échangé avec une jeune femme dans une discothèque.
Le TAS a rejeté les appels de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et de la Fédération internationale de tennis (ITF), qui souhaitaient que l'ex-numéro 1 français puisse purger une peine allant d'un an à deux ans de suspension.
Les juges du TAS réunis à Lausanne ont cru à la possible contamination de Gasquet à la cocaïne par ce baiser échangé avec une jeune femme dans une discothèque de Miami quelques heures après son forfait pour le tournoi floridien en raison d'une blessure.
"Il était impossible pour le joueur, même en prenant toutes les précautions nécessaires, de savoir qu'en embrassant une femme qu'il avait rencontrée dans un environnement non suspect, il pourrait être contaminé avec de la cocaïne", a estimé le TAS dans le communiqué justifiant sa décision.
"Je suis totalement soulagé, c'est la fin d'une histoire de fou. Je suis content d'être innocenté à 100 pour cent", a déclaré Gasquet jeudi sur Canal Plus.
Actuellement classé 54e mondial, Gasquet a annoncé son intention de reprendre rapidement la compétition pour revenir à nouveau parmi les 10 premiers.
"Je pars en Australie le 28 décembre, je vais disputer deux tournois avant les Internationaux d'Australie, a expliqué Gasquet. J'ai été septième mondial, j'ai envie de revenir dans les 10 premiers mondiaux."
Les trois arbitres du TAS font valoir que les "quantités minimes" de cocaïne décelées dans les urines du joueur ne pouvaient être le résultat que d'"une exposition fortuite plutôt que d'une consommation de cocaïne dans des quantités usuelles pour un but récréatif".
Ils indiquent aussi dans leur attendus qu'il "a également été établi que le joueur n'était clairement pas un consommateur régulier de cocaïne, même pour des quantités infimes".
"La possibilité d'une contamination est devenue l'explication la plus plausible pour justifier la présence de métabolites de cocaïne dans l'urine du joueur", disent-ils.
Gasquet, 23 ans, a échoué à un test antidopage le 28 mars quelques heures après ce baiser donné à cette jeune femme simplement évoquée sous le nom de 'Pamela'. Un tribunal antidopage constitué par l'ITF a sanctionné le 15 juillet Gasquet de deux mois et demi d'une suspension débutant rétroactivement le 1er mai. L'ITF et l'AMA avaient fait appel en août de ce jugement.
Le TAS a estimé que Gasquet n'a commis "aucune faute ou négligence" au sens du règlement de l'ITF.
L'AMA a déclaré vouloir se "conformer" à la décision du TAS sans faire de commentaire.
Francesco Ricci, le président de l'ITF s'est déclaré "déçu" de cette décision.
"L'ITF évalue les implications possibles de la décision du TAS et en discutera avec l'AMA", a-t-il dit.
Le TAS n'a pas formellement annulé la décision du tribunal antidopage "étant donné que Richard Gasquet n'avait pas lui-même déposé un appel contre sa suspension de deux mois et demi". Cependant, le TAS a précisé dans sa sentence que "dans l'hypothèse d'une infraction de dopage ultérieure, la présente affaire ne devrait pas être comptée comme un premier cas de dopage".
Le TAS a rejeté les appels de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et de la Fédération internationale de tennis (ITF), qui souhaitaient que l'ex-numéro 1 français puisse purger une peine allant d'un an à deux ans de suspension.
Les juges du TAS réunis à Lausanne ont cru à la possible contamination de Gasquet à la cocaïne par ce baiser échangé avec une jeune femme dans une discothèque de Miami quelques heures après son forfait pour le tournoi floridien en raison d'une blessure.
"Il était impossible pour le joueur, même en prenant toutes les précautions nécessaires, de savoir qu'en embrassant une femme qu'il avait rencontrée dans un environnement non suspect, il pourrait être contaminé avec de la cocaïne", a estimé le TAS dans le communiqué justifiant sa décision.
"Je suis totalement soulagé, c'est la fin d'une histoire de fou. Je suis content d'être innocenté à 100 pour cent", a déclaré Gasquet jeudi sur Canal Plus.
Actuellement classé 54e mondial, Gasquet a annoncé son intention de reprendre rapidement la compétition pour revenir à nouveau parmi les 10 premiers.
"Je pars en Australie le 28 décembre, je vais disputer deux tournois avant les Internationaux d'Australie, a expliqué Gasquet. J'ai été septième mondial, j'ai envie de revenir dans les 10 premiers mondiaux."
Les trois arbitres du TAS font valoir que les "quantités minimes" de cocaïne décelées dans les urines du joueur ne pouvaient être le résultat que d'"une exposition fortuite plutôt que d'une consommation de cocaïne dans des quantités usuelles pour un but récréatif".
Ils indiquent aussi dans leur attendus qu'il "a également été établi que le joueur n'était clairement pas un consommateur régulier de cocaïne, même pour des quantités infimes".
"La possibilité d'une contamination est devenue l'explication la plus plausible pour justifier la présence de métabolites de cocaïne dans l'urine du joueur", disent-ils.
Gasquet, 23 ans, a échoué à un test antidopage le 28 mars quelques heures après ce baiser donné à cette jeune femme simplement évoquée sous le nom de 'Pamela'. Un tribunal antidopage constitué par l'ITF a sanctionné le 15 juillet Gasquet de deux mois et demi d'une suspension débutant rétroactivement le 1er mai. L'ITF et l'AMA avaient fait appel en août de ce jugement.
Le TAS a estimé que Gasquet n'a commis "aucune faute ou négligence" au sens du règlement de l'ITF.
L'AMA a déclaré vouloir se "conformer" à la décision du TAS sans faire de commentaire.
Francesco Ricci, le président de l'ITF s'est déclaré "déçu" de cette décision.
"L'ITF évalue les implications possibles de la décision du TAS et en discutera avec l'AMA", a-t-il dit.
Le TAS n'a pas formellement annulé la décision du tribunal antidopage "étant donné que Richard Gasquet n'avait pas lui-même déposé un appel contre sa suspension de deux mois et demi". Cependant, le TAS a précisé dans sa sentence que "dans l'hypothèse d'une infraction de dopage ultérieure, la présente affaire ne devrait pas être comptée comme un premier cas de dopage".