Les Belges se retrouvent
Tennis mardi, 6 juin 2006. 09:48 jeudi, 12 déc. 2024. 21:40
PARIS (AFP et AP) - Justine Henin-Hardenne a pris rendez-vous avec Kim Clijsters pour le choc belgo-belge des demi-finales du tournoi de tennis de Roland-Garros en battant mardi Ana-Lena Groenefeld en deux manches de 7-5 et 6-2. De son côté, Clijsters a éliminé Martina Hingis en deux manches de 7-6 et 6-1.
La Liégeoise, tenante du titre et victorieuse également en 2003, a dû batailler dans le premier set face à l'Allemande, agressive en fond de court, mais n'a jamais été réellement inquiétée.
Comme sa future adversaire et grande rivale, Henin-Hardenne n'a pas perdu le moindre set depuis le début du tournoi. Des quatre demi-finalistes, les deux Belges sont celles qui ont fait la plus forte impression.
Henin-Hardenne et Clijsters se rencontreront pour la vingtième fois de leur carrière, mais seulement pour la troisième fois depuis début 2004, les deux joueuses ayant été souvent absentes sur blessure.
Leur dernier affrontement date de l'été 2005 en finale du tournoi de Toronto (sur dur), où la Flamande s'était imposée en deux manches.
Les deux joueuses se sont aussi rencontrées deux fois à Roland-Garros. Clijsters avait gagné en demi-finale en 2001 et Henin-Hardenne en finale en 2003.
La deuxième demi-finale, plus inattendue, mettra aux prises la Russe Svetlana Kuznetzova, championne des Internationaux des États-Unis en 2004, à la Tchèque Nicole Vaidisova, bourreau d'Amélie Mauresmo au tour précédent. La jeune Vaidisiova, 17 ans, a encore fait parler la poudre contre Venus Williams, terrassée 6-7, 6-1, 6-3.
Hingis commente
"Elle a beaucoup de talent. Je l'ai jouée à Rome et ç'avait été très dur pendant un set. Contre Venus comme contre Amélie, elle est bien revenue après un mauvais départ. C'est l'avantage de la jeunesse, on récupère vite et on n'a rien à perdre. En la voyant, on rajeunit", a résumé Hingis, qui avait occupé sa pause de quatre ans à commenter des matches.
Contre Clijsters, l'ex-petit prodige du tennis féminin aurait bien aimé avoir dix ans de moins. Ses 26 ans, les longues heures passées sur la terre battue parisienne ont pesé lourd.
"Je ne peux pas être malheureuse d'atteindre les quarts de finale à Roland-Garros, mais évidemment, on en veut plus. J'ai eu un emploi du temps vraiment chargé, pas assez de temps pour récupérer. J'étais fatiguée pendant tout le match, en retard. Contre elle ça ne pardonne pas", a-t-elle dit.
La Suissesse a en effet dû se contenter de mener la course de l'arrière, de remonter deux fois un break de retard avant de céder. Six mois après son retour, elle peut se permettre un premier bilan de son retour.
"Je ne vais pas abandonner en si bon chemin. Lorsque je joue comme j'ai joué ici en première semaine, quand je gagne à Rome, je me dis que ça valait vraiment la peine de revenir. Je n'ai pas regretté une minute ce retour".
Une remarque assez paradoxale si l'on pense que Clijsters, en revanche, a fait savoir l'été dernier, après sa victoire à l'US Open, qu'elle arrêterait fin 2007, rongée physiquement et mentalement par le tennis de haut niveau. Des chemins qui se croisent. Celui de Clijsters croisera donc une fois de plus celui de Henin-Hardenne, plus que jamais favorite de ce tournoi.
A moins que Vaidisova, véritable révélation de la quinzaine, fasse souffler un vent nouveau sur Paris. En trois jours, le dernier produit de l'écurie Bolletieri a battu la numéro un mondiale et une ancienne numéro un mondiale.
Victorieuse de sa compatriote Dianra Safina en deux sets (7-6, 6-0), Svetlana Kuznetzova semble parfaitement à sa portée. "Je suis loin de penser au titre", a néanmoins assuré Vaidisova. "Je me concentre sur ma demi-finale de jeudi. Je ne veux pas voir plus loin pour l'instant", a-t-elle ajouté.
Ce devrait en tout cas être un beau duel de frappeuses. Et Kuznetzova, pourtant révélée sur les surfaces dures de l'US Open, affirme que la terre battue est sa meilleure surface.
La Liégeoise, tenante du titre et victorieuse également en 2003, a dû batailler dans le premier set face à l'Allemande, agressive en fond de court, mais n'a jamais été réellement inquiétée.
Comme sa future adversaire et grande rivale, Henin-Hardenne n'a pas perdu le moindre set depuis le début du tournoi. Des quatre demi-finalistes, les deux Belges sont celles qui ont fait la plus forte impression.
Henin-Hardenne et Clijsters se rencontreront pour la vingtième fois de leur carrière, mais seulement pour la troisième fois depuis début 2004, les deux joueuses ayant été souvent absentes sur blessure.
Leur dernier affrontement date de l'été 2005 en finale du tournoi de Toronto (sur dur), où la Flamande s'était imposée en deux manches.
Les deux joueuses se sont aussi rencontrées deux fois à Roland-Garros. Clijsters avait gagné en demi-finale en 2001 et Henin-Hardenne en finale en 2003.
La deuxième demi-finale, plus inattendue, mettra aux prises la Russe Svetlana Kuznetzova, championne des Internationaux des États-Unis en 2004, à la Tchèque Nicole Vaidisova, bourreau d'Amélie Mauresmo au tour précédent. La jeune Vaidisiova, 17 ans, a encore fait parler la poudre contre Venus Williams, terrassée 6-7, 6-1, 6-3.
Hingis commente
"Elle a beaucoup de talent. Je l'ai jouée à Rome et ç'avait été très dur pendant un set. Contre Venus comme contre Amélie, elle est bien revenue après un mauvais départ. C'est l'avantage de la jeunesse, on récupère vite et on n'a rien à perdre. En la voyant, on rajeunit", a résumé Hingis, qui avait occupé sa pause de quatre ans à commenter des matches.
Contre Clijsters, l'ex-petit prodige du tennis féminin aurait bien aimé avoir dix ans de moins. Ses 26 ans, les longues heures passées sur la terre battue parisienne ont pesé lourd.
"Je ne peux pas être malheureuse d'atteindre les quarts de finale à Roland-Garros, mais évidemment, on en veut plus. J'ai eu un emploi du temps vraiment chargé, pas assez de temps pour récupérer. J'étais fatiguée pendant tout le match, en retard. Contre elle ça ne pardonne pas", a-t-elle dit.
La Suissesse a en effet dû se contenter de mener la course de l'arrière, de remonter deux fois un break de retard avant de céder. Six mois après son retour, elle peut se permettre un premier bilan de son retour.
"Je ne vais pas abandonner en si bon chemin. Lorsque je joue comme j'ai joué ici en première semaine, quand je gagne à Rome, je me dis que ça valait vraiment la peine de revenir. Je n'ai pas regretté une minute ce retour".
Une remarque assez paradoxale si l'on pense que Clijsters, en revanche, a fait savoir l'été dernier, après sa victoire à l'US Open, qu'elle arrêterait fin 2007, rongée physiquement et mentalement par le tennis de haut niveau. Des chemins qui se croisent. Celui de Clijsters croisera donc une fois de plus celui de Henin-Hardenne, plus que jamais favorite de ce tournoi.
A moins que Vaidisova, véritable révélation de la quinzaine, fasse souffler un vent nouveau sur Paris. En trois jours, le dernier produit de l'écurie Bolletieri a battu la numéro un mondiale et une ancienne numéro un mondiale.
Victorieuse de sa compatriote Dianra Safina en deux sets (7-6, 6-0), Svetlana Kuznetzova semble parfaitement à sa portée. "Je suis loin de penser au titre", a néanmoins assuré Vaidisova. "Je me concentre sur ma demi-finale de jeudi. Je ne veux pas voir plus loin pour l'instant", a-t-elle ajouté.
Ce devrait en tout cas être un beau duel de frappeuses. Et Kuznetzova, pourtant révélée sur les surfaces dures de l'US Open, affirme que la terre battue est sa meilleure surface.