Les joueurs veulent des matches de poule
Tennis lundi, 4 sept. 2006. 11:30 vendredi, 13 déc. 2024. 14:00
NEW YORK (AFP) - Dans leur grande majorité, les joueurs de tennis, en tout cas les meilleurs, ont accueilli les réformes de l'ATP avec enthousiasme et notamment l'idée d'avoir à disputer des tournois sous forme de matches de poule.
Annoncées à la veille de l'US Open par le président de l'ATP Etienne de Villiers, ces réformes prévoient notamment de réduire le nombre de tournois dont les finales se disputent en trois sets gagnants dès 2007 et surtout instaurer des phases de poules dans les années à venir à l'image de ce qui existe pour le Masters de fin de saison.
Et si la première idée qui tend surtout à écourter certaines finales pour faciliter les programmations de chaînes de télévision, ne soulève pas grande réaction, la seconde recueille les faveurs des principaux intéressés.
"C'est une bonne idée, estime le Français Sébastien Grosjean. Ca assure aux tournois de voir les meilleurs joueurs plus longtemps."
Depuis de nombreuses années, l'ATP étude plusieurs possibilités censées rendre le tennis plus attractif pour les différents acteurs du milieu (spectateurs, parrains et télévisions).
"Aujourd'hui, tout le monde a plus ou moins le même niveau. On ne sait jamais comment un tournoi va s'achever. C'est pas comme avant, quand les organisateurs faisaient venir McEnroe et Borg, et qu'ils étaient presque sûrs de les voir en finale", note le Russe Marat Safin, qui oublie simplement que le Suisse Roger Federer et l'Espagnol Rafael Nadal ont la main mise sur le circuit.
Bémol et divertissement
"Ce système de poule augmente les chances de voir les meilleurs encore en course le vendredi, samedi et dimanche, renchérit-il. Par exemple, si je perds en match de poules, j'ai encore une chance de me qualifier pour les quarts. A Casablanca (fin avril), c'était ridicule. Personne n'a regardé la finale. Les gens veulent voir les meilleurs aller loin."
Le bémol car dans toutes réformes, il y a un bémol, vient des joueurs qui écument le circuit, à l'ombre des stars.
"Je suis pas vraiment d'accord. On en parlait avec d'autres joueurs et on se disait que c'est pas trop juste comme système. Quand l'ATP demande à Federer, Nadal ce qu'ils en pensent, évidemment qu'ils vont être d'accord. Nous (les 80e, 90e mondiaux), on n'a pas demandé notre avis", commente Marc Gicquel, 79e mondial.
De son côté, Roger Federer attend de voir avant de se prononcer sur le sujet.
"Il faudra voir comment tout ça se goupille, précise-t-il. L'idée n'est pas mauvaise. Mais on ne l'a pas encore mise en application en tournoi."
Dans son souci d'appliquer quelques réformes, l'ATP va également dès l'année prochaine encourager certains tournois à commencer le dimanche et non le lundi, afin de laisser des plages de repos plus étendues aux joueurs, et augmenter les prix pour les joueurs éliminés tôt.
"Nous sommes dans le divertissement, et je ne comprends pas qu'on débute une épreuve le pire jour de la semaine (lundi)", a justifié Etienne de Villiers.
En mai dernier, le tournoi de Roland-Garros avait été le premier Grand Chelem à démarrer un dimanche. D'autres pourraient suivre très rapidement.
Annoncées à la veille de l'US Open par le président de l'ATP Etienne de Villiers, ces réformes prévoient notamment de réduire le nombre de tournois dont les finales se disputent en trois sets gagnants dès 2007 et surtout instaurer des phases de poules dans les années à venir à l'image de ce qui existe pour le Masters de fin de saison.
Et si la première idée qui tend surtout à écourter certaines finales pour faciliter les programmations de chaînes de télévision, ne soulève pas grande réaction, la seconde recueille les faveurs des principaux intéressés.
"C'est une bonne idée, estime le Français Sébastien Grosjean. Ca assure aux tournois de voir les meilleurs joueurs plus longtemps."
Depuis de nombreuses années, l'ATP étude plusieurs possibilités censées rendre le tennis plus attractif pour les différents acteurs du milieu (spectateurs, parrains et télévisions).
"Aujourd'hui, tout le monde a plus ou moins le même niveau. On ne sait jamais comment un tournoi va s'achever. C'est pas comme avant, quand les organisateurs faisaient venir McEnroe et Borg, et qu'ils étaient presque sûrs de les voir en finale", note le Russe Marat Safin, qui oublie simplement que le Suisse Roger Federer et l'Espagnol Rafael Nadal ont la main mise sur le circuit.
Bémol et divertissement
"Ce système de poule augmente les chances de voir les meilleurs encore en course le vendredi, samedi et dimanche, renchérit-il. Par exemple, si je perds en match de poules, j'ai encore une chance de me qualifier pour les quarts. A Casablanca (fin avril), c'était ridicule. Personne n'a regardé la finale. Les gens veulent voir les meilleurs aller loin."
Le bémol car dans toutes réformes, il y a un bémol, vient des joueurs qui écument le circuit, à l'ombre des stars.
"Je suis pas vraiment d'accord. On en parlait avec d'autres joueurs et on se disait que c'est pas trop juste comme système. Quand l'ATP demande à Federer, Nadal ce qu'ils en pensent, évidemment qu'ils vont être d'accord. Nous (les 80e, 90e mondiaux), on n'a pas demandé notre avis", commente Marc Gicquel, 79e mondial.
De son côté, Roger Federer attend de voir avant de se prononcer sur le sujet.
"Il faudra voir comment tout ça se goupille, précise-t-il. L'idée n'est pas mauvaise. Mais on ne l'a pas encore mise en application en tournoi."
Dans son souci d'appliquer quelques réformes, l'ATP va également dès l'année prochaine encourager certains tournois à commencer le dimanche et non le lundi, afin de laisser des plages de repos plus étendues aux joueurs, et augmenter les prix pour les joueurs éliminés tôt.
"Nous sommes dans le divertissement, et je ne comprends pas qu'on débute une épreuve le pire jour de la semaine (lundi)", a justifié Etienne de Villiers.
En mai dernier, le tournoi de Roland-Garros avait été le premier Grand Chelem à démarrer un dimanche. D'autres pourraient suivre très rapidement.