Lleyton Hewitt tête de série numéro un à Key Biscayne
Tennis mardi, 19 mars 2002. 10:10 samedi, 14 déc. 2024. 16:05
KEY BISCAYNE (AFP) - L'Australien Lleyton Hewitt, l'homme en forme du moment, est la tête de série N.1 et cible principale du tournoi de Key Biscayne (Floride), épreuve des circuits ATP et WTA de tennis dotée de 6,345 millions de dollars, qui débute mercredi pour se terminer le 31 mars.
L'élite, à quelques rares exceptions comme Gustavo Kuerten et Lindsay Davenport, est présente au 18e anniversaire de ce tournoi. Pas de quoi pourtant faire chavirer l'Amérique pour la petite balle jaune, elle qui vibre actuellement pour le cuir du basket à travers la "folie de Mars" provoquée par les finales universitaires.
Hewitt vient de Californie avec deux superbes trophées dans les bras: ceux de San Jose et d'Indian Wells, son premier succès en Masters Serie, le 14e de sa carrière.
Avec une brochette de victimes de renom comme les Américains Andre Agassi et Pete Sampras, et le Britannique Tim Henman. Et une série de 11 victoires consécutives depuis son échec au premier tour de l'Open d'Australie.
Sa confiance est telle qu'il se permet même d'affirmer: "en pénétrant sur le cour, j'ai vraiment l'impression que je peux gagner chaque match".
Agassi au 51?
Mais les séries ont toujours une fin et l'histoire n'a pas été très favorable à la tête de série N.1 masculine puisque celle-ci n'a pas brandi le trophée depuis Sampras en... 1994!
Dispensé de premier tour comme les principales têtes de série, Hewitt pourrait faire ses débuts face à l'Américain Michael Chang ("invité") pour éventuellement retrouver Jan-Michael Gambill, l'homme qui a privé de finale le prodige australien l'an dernier.
De retour sous le soleil de sa Floride adoptive, Sampras peut aussi espérer une revanche contre Hewitt, qui a dominé l'ex-N.1 mondial à Indian Wells, et rêver d'un quatrième sacre après ceux de 1993, 1994 et 2000.
Agassi a récemment atteint le cap des 50 victoires. Le "Kid de Las Vegas" a une occasion de passer au 51 en visant un cinquième titre en Floride, exploit réalisé seulement par son épouse Steffi Graf depuis le lancement de ce tournoi en 1985.
Famille Williams
Chez les dames, la famille Williams peut logiquement s'assurer une place en finale à défaut de la disputer entre soeurs comme ce fut le cas en 1999 lorsque Venus a signé le deuxième de ses trois triomphes floridiens.
Venus, qui réapparaît après trois semaines d'absence et son succès à Paris, et Serena, au repos depuis sa victoire à Scottsdale (Arizona), figurent en effet dans la même moitié de tableau.
Si elle revient à 100%, l'aînée a les atouts pour écarter des rivales comme la Sud-Africaine Amanda Coetzer ou la Russe Elena Dementieva. En conservant son titre, Venus peut aussi reprendre la première place mondiale à sa compatriote Jennifer Capriati.
Quant à la cadette, elle a la puissance pour se défaire d'adversaires comme Martina Hingis, ce qu'elle fit en demi-finale à Scottsdale. Elle peut retrouver la Suissesse en quart de finale en Floride.
Et l'une d'elles peut logiquement disputer le titre à Capriati, double championne d'Australie capable de se défaire de joueuses telles les Belges Justine Hénin ou Kim Clijsters, ou l'inusable Américaine Monica Seles.
A moins qu'une jeune pousse talentueuse comme la Slovaque Daniela Hantuchova ne parvienne à brouiller les cartes comme elle le fit en se jouant de Hingis pour s'imposer la semaine dernière à Indian Wells.
L'élite, à quelques rares exceptions comme Gustavo Kuerten et Lindsay Davenport, est présente au 18e anniversaire de ce tournoi. Pas de quoi pourtant faire chavirer l'Amérique pour la petite balle jaune, elle qui vibre actuellement pour le cuir du basket à travers la "folie de Mars" provoquée par les finales universitaires.
Hewitt vient de Californie avec deux superbes trophées dans les bras: ceux de San Jose et d'Indian Wells, son premier succès en Masters Serie, le 14e de sa carrière.
Avec une brochette de victimes de renom comme les Américains Andre Agassi et Pete Sampras, et le Britannique Tim Henman. Et une série de 11 victoires consécutives depuis son échec au premier tour de l'Open d'Australie.
Sa confiance est telle qu'il se permet même d'affirmer: "en pénétrant sur le cour, j'ai vraiment l'impression que je peux gagner chaque match".
Agassi au 51?
Mais les séries ont toujours une fin et l'histoire n'a pas été très favorable à la tête de série N.1 masculine puisque celle-ci n'a pas brandi le trophée depuis Sampras en... 1994!
Dispensé de premier tour comme les principales têtes de série, Hewitt pourrait faire ses débuts face à l'Américain Michael Chang ("invité") pour éventuellement retrouver Jan-Michael Gambill, l'homme qui a privé de finale le prodige australien l'an dernier.
De retour sous le soleil de sa Floride adoptive, Sampras peut aussi espérer une revanche contre Hewitt, qui a dominé l'ex-N.1 mondial à Indian Wells, et rêver d'un quatrième sacre après ceux de 1993, 1994 et 2000.
Agassi a récemment atteint le cap des 50 victoires. Le "Kid de Las Vegas" a une occasion de passer au 51 en visant un cinquième titre en Floride, exploit réalisé seulement par son épouse Steffi Graf depuis le lancement de ce tournoi en 1985.
Famille Williams
Chez les dames, la famille Williams peut logiquement s'assurer une place en finale à défaut de la disputer entre soeurs comme ce fut le cas en 1999 lorsque Venus a signé le deuxième de ses trois triomphes floridiens.
Venus, qui réapparaît après trois semaines d'absence et son succès à Paris, et Serena, au repos depuis sa victoire à Scottsdale (Arizona), figurent en effet dans la même moitié de tableau.
Si elle revient à 100%, l'aînée a les atouts pour écarter des rivales comme la Sud-Africaine Amanda Coetzer ou la Russe Elena Dementieva. En conservant son titre, Venus peut aussi reprendre la première place mondiale à sa compatriote Jennifer Capriati.
Quant à la cadette, elle a la puissance pour se défaire d'adversaires comme Martina Hingis, ce qu'elle fit en demi-finale à Scottsdale. Elle peut retrouver la Suissesse en quart de finale en Floride.
Et l'une d'elles peut logiquement disputer le titre à Capriati, double championne d'Australie capable de se défaire de joueuses telles les Belges Justine Hénin ou Kim Clijsters, ou l'inusable Américaine Monica Seles.
A moins qu'une jeune pousse talentueuse comme la Slovaque Daniela Hantuchova ne parvienne à brouiller les cartes comme elle le fit en se jouant de Hingis pour s'imposer la semaine dernière à Indian Wells.