PARIS (AFP) - Pour sa quinzième édition, l'Open de Paris, qui débute lundi, s'est encore offert un plateau prestigieux emmené par Amélie Mauresmo et la Belge Justine Henin sur un petit air de Fed Cup franco-russe.

Le stade Pierre-de-Coubertin accueille cinq des dix meilleures joueuses du monde aux rangs desquels figurent - outre Henin et Mauresmo - la Tchèque Nicole Vaidisova et les Russes Svetlana Kuznetsova et Nadia Petrova, chefs de file d'un contingent largement représenté tout comme celui des Françaises.

A leur tête, Amélie Mauresmo, tête de série N.2, tentera de conserver son titre et de décrocher sa troisième couronne parisienne. Il lui faudra montrer qu'elle a retrouvé la forme qui lui avait fait défaut, il y a quinze jours, à l'Open d'Autralie, dont elle détenait le titre et où elle a été éliminée au deuxième tour.

Et si Mauresmo est dans une semaine favorable, elle pourrait retrouver en finale Justine Henin, tête de série N.1, qui l'avait battue lors de la finale du Master en novembre à Madrid. Depuis, la Belge, qui avait terminé l'année en tête du classement mondial, n'a plus disputé de tournoi et effectue son retour sur les courts parisiens.

Un mauvais départ pour la Wallone, victorieuse à Roland-Garros après avoir battu Kuznetsova, qu'elle pourrait retrouver en demis à Paris.

Néophyte à Coubertin, la Russe, tête de série N.3, effectue aussi son retour après une infection respiratoire. La jeune femme de 21 ans emmène dans son giron toute une pléiade de talentueuses compatriotes.

"Quand on regarde le tableau, on voit qu'il y a presque le même nombre de Française et de Russes. Ca va être un match franco-russe !", s'exclame Nadia Petrova en référence à la Fed Cup.

Un souvenir qui lui donne le sourire puisque la Russie a battu la France en finale de leurs deux dernières rencontres (2004 et 2005).