Monfils défait Federer en demi-finale
Tennis samedi, 13 nov. 2010. 11:23 mercredi, 11 déc. 2024. 17:00
PARIS - Le Suédois Robin Soderling, après avoir sauvé trois balles de matches contre le Français Michaël Llodra, s'est qualifié pour la finale du Masters 1000 de Paris-Bercy où l'attend dimanche un autre Français, Gaël Monfils, qui en a sauvé cinq avant de battre Roger Federer, samedi dans des demi-finales de folie.
La simple lecture des scores indique qu'il a dû se passer quelque chose. Soderling qui bat Llodra 6-7, 7-5, 7-6 en 2h49 suivi de Monfils qui domine Federer 7-6, 6-7, 7-6 en 2h42 !
Cette journée fut passionnante de bout en bout avec deux demi-finales fantastiques où le niveau de jeu a seulement été dépassé par la dramaturgie. Et au milieu de tout ça un exploit gigantesque, celui de Gaël Monfils, 14e mondial, qui, après cinq défaites, a fini par avoir la peau du "maître" après une prestation héroïque.
Pour Federer, la chute est sévère. "Ce qui est décevant, c'est que je contrôlais la situation. J'étais à 4-3, 30-0 au troisième set et tout à coup, je me suis fait briser. C'était la première fois que j'ai perdu mon service cette semaine. Bien sûr ça fait mal. Mais je vais m'en remettre rapidement", a assuré le Suisse qui se projetait déjà sur le Masters de Londres.
Reste qu'il est de nouveau resté sur le bord de la route à Bercy, où il ne deviendra pas cette année encore le premier joueur à avoir disputé la finale dans l'ensemble des neuf Masters 1000.
Monfils au bout de lui-même
La faute à un Monfils, héroïque cette semaine où il a battu des joueurs du calibre de Fernando Verdasco, numéro neuf mondial, Andy Murray, numéro quatre, et Federer, numéro deux, une trilogie qui demande maintenant à être complétée face à Soderling, le numéro cinq.
Au total, il a défendu sept balles de match, deux contre Verdasco jeudi et donc cinq face à Federer, au courage et au bluff, mais aussi grâce aux bourdes du numéro deux mondial en coup droit, répétées ensuite dans le bris d'égalité final.
"J'ai été au bout de moi-même", a raconté le vainqueur dont on oublierait presque qu'il a également remonté un déficit de 4-1 dans le troisième set, alors qu'il semblait à l'agonie sur le plan physique.
Monfils essayera dimanche de faire exactement ce que Soderling a réussi samedi contre Llodra: battre un adversaire contre qui il a perdu ses deux premières rencontres, dont la dernière 6-3, 6-2 à Valence la semaine dernière.
"Avec le public on va faire en sorte que ça passe", a souligné Monfils, pressé de venger son camarade de Coupe Davis, passé tout près de son propre exploit pour avoir laissé passer trois balles de match à 6-5 au troisième set.
"Mon Dieu, que c'est frustrant le tennis, a réagi Llodra, mais je n'ai rien à me reprocher, j'ai tout donné, je ne suis pas loin et même si je suis déçu, il reste un bel objectif avec la finale de Coupe Davis" du 3 au 5 décembre à Belgrade face à la Serbie, un rendez-vous que le tennis français peut aborder en confiance après ses coups de folie à Bercy.
La simple lecture des scores indique qu'il a dû se passer quelque chose. Soderling qui bat Llodra 6-7, 7-5, 7-6 en 2h49 suivi de Monfils qui domine Federer 7-6, 6-7, 7-6 en 2h42 !
Cette journée fut passionnante de bout en bout avec deux demi-finales fantastiques où le niveau de jeu a seulement été dépassé par la dramaturgie. Et au milieu de tout ça un exploit gigantesque, celui de Gaël Monfils, 14e mondial, qui, après cinq défaites, a fini par avoir la peau du "maître" après une prestation héroïque.
Pour Federer, la chute est sévère. "Ce qui est décevant, c'est que je contrôlais la situation. J'étais à 4-3, 30-0 au troisième set et tout à coup, je me suis fait briser. C'était la première fois que j'ai perdu mon service cette semaine. Bien sûr ça fait mal. Mais je vais m'en remettre rapidement", a assuré le Suisse qui se projetait déjà sur le Masters de Londres.
Reste qu'il est de nouveau resté sur le bord de la route à Bercy, où il ne deviendra pas cette année encore le premier joueur à avoir disputé la finale dans l'ensemble des neuf Masters 1000.
Monfils au bout de lui-même
La faute à un Monfils, héroïque cette semaine où il a battu des joueurs du calibre de Fernando Verdasco, numéro neuf mondial, Andy Murray, numéro quatre, et Federer, numéro deux, une trilogie qui demande maintenant à être complétée face à Soderling, le numéro cinq.
Au total, il a défendu sept balles de match, deux contre Verdasco jeudi et donc cinq face à Federer, au courage et au bluff, mais aussi grâce aux bourdes du numéro deux mondial en coup droit, répétées ensuite dans le bris d'égalité final.
"J'ai été au bout de moi-même", a raconté le vainqueur dont on oublierait presque qu'il a également remonté un déficit de 4-1 dans le troisième set, alors qu'il semblait à l'agonie sur le plan physique.
Monfils essayera dimanche de faire exactement ce que Soderling a réussi samedi contre Llodra: battre un adversaire contre qui il a perdu ses deux premières rencontres, dont la dernière 6-3, 6-2 à Valence la semaine dernière.
"Avec le public on va faire en sorte que ça passe", a souligné Monfils, pressé de venger son camarade de Coupe Davis, passé tout près de son propre exploit pour avoir laissé passer trois balles de match à 6-5 au troisième set.
"Mon Dieu, que c'est frustrant le tennis, a réagi Llodra, mais je n'ai rien à me reprocher, j'ai tout donné, je ne suis pas loin et même si je suis déçu, il reste un bel objectif avec la finale de Coupe Davis" du 3 au 5 décembre à Belgrade face à la Serbie, un rendez-vous que le tennis français peut aborder en confiance après ses coups de folie à Bercy.