Murray affrontera del Potro en finale
Tennis samedi, 15 août 2009. 17:04 vendredi, 13 déc. 2024. 17:40
MONTRÉAL - À défaut d'une finale entre Roger Federer et Rafael Nadal, dimanche au Stade Uniprix du Parc Jarry, on aura droit à un affrontement entre Juan Martin del Potro et Andy Murray.
Le Zdeno Chara du tennis, déjà sixième au monde même s'il n'a que 20 ans, rivalisera avec le joueur qui délogera Nadal du deuxième rang mondial, lundi, au classement de l'ATP.
Del Potro, qui se fait remarquer ces derniers temps pour autre chose que sa taille de six pieds six pouces, a vaincu l'Américain Andy Roddick 4-6, 6-2, 7-5, samedi, dans le match de demi-finale disputé en soirée à la Coupe Rogers de tennis masculin.
Murray, lui, s'est imposé 6-4, 7-6 (8) devant le Français Jo-Wilfried Tsonga en après-midi.
"J'aime bien jouer contre les joueurs qui sont meilleurs que moi. (Murray) joue de mieux en mieux et la pression sera sur lui (dimanche), a affirmé del Potro. Mais j'essaierai de savourer le moment puisque j'en serai à ma première finale de la série Masters en carrière."
La victoire de Murray lui permettra de s'emparer du deuxième rang mondial, aux dépens de Rafael Nadal, en début de semaine. C'est la première fois depuis le 18 juillet 2005 qu'un joueur autre que Nadal ou Roger Federer s'immiscera parmi les deux premiers au monde.
"C'est formidable, c'est l'étape la plus importante de ma carrière, a commenté Murray. J'ai fait preuve de constance cette année. Evidemment, (Nadal) s'est absenté pendant un certain temps. Mais mis à part le fait que je n'ai pas encore remporté de tournoi du Grand Chelem, j'estime que j'en ai fait assez pour justifier cette deuxième place."
Le duel Roddick-del Potro était une reprise de la finale du tournoi de Washington disputée la semaine dernière. Ce dernier l'avait alors emporté au bris d'égalité dans le troisième set. Encore samedi, les deux joueurs ont rivalisé de puissance, tant au service que dans le cours du jeu. Les jeux de finesse ont été rares.
"Je pense que c'est mon service qui a fait la différence, même si ç'a quand même été un match serré", a avancé del Potro.
C'est avec une double faute que Roddick s'est mis la corde au cou au troisième set, permettant à del Potro de réaliser le bris de service et de prendre les devants 6-5. L'Américain avait auparavant été incapable de remporter un point de match à 40-30 alors qu'il menait 5-4 dans le dernier set.
"Je suis déçu du résultat et de la manière dont le match s'est terminé, mais en terme de préparation en vue des Internationaux des États-Unis, ce qui est le but de cette séquence post-Wimbledon, c'est positif, a déclaré Roddick. Compte tenu que j'ai eu un mois de congé (après Wimbledon), je suis satisfait de la progression de mon jeu à l'heure actuelle."
La Coupe Rogers a par ailleurs atteint le cap des 200 000 billets vendus, samedi, pour devenir le premier tournoi d'une semaine au monde à réussir l'exploit.
Puissance contre puissance
Le rythme du premier set a été dicté par le joueur au service jusqu'à la 10e partie, quand Roddick a réussi le seul bris de service de la manche. Il s'est ainsi racheté pour l'occasion ratée lors de la huitième partie, quand il a profité de deux balles de bris.
Del Potro a réussi deux bris de service en route vers une avance de 3-0 dans le deuxième set pour finalement forcer la tenue d'une manche ultime. L'Argentin a alors remporté 13 points sur une possibilité de 16 à son premier service, tandis que Roddick n'a pu faire mieux que 9-en-17.
La troisième manche a failli s'avérer la copie conforme de la première mais Roddick, cette fois, n'a pas réussi le point de bris - et de match - lors de la 10e partie. Puis, il a commis sa double faute à un fort mauvais moment.
Tsonga à court
Tsonga n'avait pas d'autre retour-miracle en réserve, samedi. Après avoir comblé avec succès un déficit de 5-1 au troisième set de son match de vendredi après-midi contre Federer, le Français de 24 ans a tenté la même chose face à Murray, alors qu'il tirait de l'arrière 4-1 en première manche. Mais ça n'a pas fonctionné cette fois, sa remontée s'arrêtant à 4-5. Ça n'a pas été mieux au deuxième set, alors qu'il a profité de deux balles de manche lors du bris d'égalité.
Tsonga a quand même réussi un bris de service en première manche, seulement le deuxième aux dépens de Murray cette semaine au stade Uniprix.
"(Tsonga) est un joueur difficile à affronter parce qu'il dicte le rythme du match, a dit Murray. Mais il s'agissait pour moi de continuer à jouer du tennis solide.
"Comme Nikolay Davydenko, il est le genre de joueur pour qui c'est tout ou rien - il réussit le coup gagnant ou il commet une erreur", a ajouté Murray au sujet de Tsonga, en faisant le parallèle avec son adversaire de vendredi en quarts de finale.
Au deuxième set, Murray aurait pu régler le match à 6-4 s'il avait réussi le bris de service à la huitième partie. Il n'a toutefois pu profiter des deux balles envoyées dans le filet par Tsonga, suivies d'une double faute. Il a donc dû attendre au bris d'égalité, où Tsonga a eu droit à deux balles de set, à 6-5 puis 8-7.
"J'arrive maintenant à un niveau, en jouant contre les meilleurs au monde, où tous les matchs peuvent se gagner ou se perdre sur quelques détails, a affirmé Tsonga, qui a indiqué ne pas avoir été gêné par sa blessure au bras droit subie la veille. J'ai quand même gagné en confiance cette semaine. J'ai joué quatre bons matchs en quatre jours, ce qui ne m'était pas arrivé souvent ces derniers temps."
Le Zdeno Chara du tennis, déjà sixième au monde même s'il n'a que 20 ans, rivalisera avec le joueur qui délogera Nadal du deuxième rang mondial, lundi, au classement de l'ATP.
Del Potro, qui se fait remarquer ces derniers temps pour autre chose que sa taille de six pieds six pouces, a vaincu l'Américain Andy Roddick 4-6, 6-2, 7-5, samedi, dans le match de demi-finale disputé en soirée à la Coupe Rogers de tennis masculin.
Murray, lui, s'est imposé 6-4, 7-6 (8) devant le Français Jo-Wilfried Tsonga en après-midi.
"J'aime bien jouer contre les joueurs qui sont meilleurs que moi. (Murray) joue de mieux en mieux et la pression sera sur lui (dimanche), a affirmé del Potro. Mais j'essaierai de savourer le moment puisque j'en serai à ma première finale de la série Masters en carrière."
La victoire de Murray lui permettra de s'emparer du deuxième rang mondial, aux dépens de Rafael Nadal, en début de semaine. C'est la première fois depuis le 18 juillet 2005 qu'un joueur autre que Nadal ou Roger Federer s'immiscera parmi les deux premiers au monde.
"C'est formidable, c'est l'étape la plus importante de ma carrière, a commenté Murray. J'ai fait preuve de constance cette année. Evidemment, (Nadal) s'est absenté pendant un certain temps. Mais mis à part le fait que je n'ai pas encore remporté de tournoi du Grand Chelem, j'estime que j'en ai fait assez pour justifier cette deuxième place."
Le duel Roddick-del Potro était une reprise de la finale du tournoi de Washington disputée la semaine dernière. Ce dernier l'avait alors emporté au bris d'égalité dans le troisième set. Encore samedi, les deux joueurs ont rivalisé de puissance, tant au service que dans le cours du jeu. Les jeux de finesse ont été rares.
"Je pense que c'est mon service qui a fait la différence, même si ç'a quand même été un match serré", a avancé del Potro.
C'est avec une double faute que Roddick s'est mis la corde au cou au troisième set, permettant à del Potro de réaliser le bris de service et de prendre les devants 6-5. L'Américain avait auparavant été incapable de remporter un point de match à 40-30 alors qu'il menait 5-4 dans le dernier set.
"Je suis déçu du résultat et de la manière dont le match s'est terminé, mais en terme de préparation en vue des Internationaux des États-Unis, ce qui est le but de cette séquence post-Wimbledon, c'est positif, a déclaré Roddick. Compte tenu que j'ai eu un mois de congé (après Wimbledon), je suis satisfait de la progression de mon jeu à l'heure actuelle."
La Coupe Rogers a par ailleurs atteint le cap des 200 000 billets vendus, samedi, pour devenir le premier tournoi d'une semaine au monde à réussir l'exploit.
Puissance contre puissance
Le rythme du premier set a été dicté par le joueur au service jusqu'à la 10e partie, quand Roddick a réussi le seul bris de service de la manche. Il s'est ainsi racheté pour l'occasion ratée lors de la huitième partie, quand il a profité de deux balles de bris.
Del Potro a réussi deux bris de service en route vers une avance de 3-0 dans le deuxième set pour finalement forcer la tenue d'une manche ultime. L'Argentin a alors remporté 13 points sur une possibilité de 16 à son premier service, tandis que Roddick n'a pu faire mieux que 9-en-17.
La troisième manche a failli s'avérer la copie conforme de la première mais Roddick, cette fois, n'a pas réussi le point de bris - et de match - lors de la 10e partie. Puis, il a commis sa double faute à un fort mauvais moment.
Tsonga à court
Tsonga n'avait pas d'autre retour-miracle en réserve, samedi. Après avoir comblé avec succès un déficit de 5-1 au troisième set de son match de vendredi après-midi contre Federer, le Français de 24 ans a tenté la même chose face à Murray, alors qu'il tirait de l'arrière 4-1 en première manche. Mais ça n'a pas fonctionné cette fois, sa remontée s'arrêtant à 4-5. Ça n'a pas été mieux au deuxième set, alors qu'il a profité de deux balles de manche lors du bris d'égalité.
Tsonga a quand même réussi un bris de service en première manche, seulement le deuxième aux dépens de Murray cette semaine au stade Uniprix.
"(Tsonga) est un joueur difficile à affronter parce qu'il dicte le rythme du match, a dit Murray. Mais il s'agissait pour moi de continuer à jouer du tennis solide.
"Comme Nikolay Davydenko, il est le genre de joueur pour qui c'est tout ou rien - il réussit le coup gagnant ou il commet une erreur", a ajouté Murray au sujet de Tsonga, en faisant le parallèle avec son adversaire de vendredi en quarts de finale.
Au deuxième set, Murray aurait pu régler le match à 6-4 s'il avait réussi le bris de service à la huitième partie. Il n'a toutefois pu profiter des deux balles envoyées dans le filet par Tsonga, suivies d'une double faute. Il a donc dû attendre au bris d'égalité, où Tsonga a eu droit à deux balles de set, à 6-5 puis 8-7.
"J'arrive maintenant à un niveau, en jouant contre les meilleurs au monde, où tous les matchs peuvent se gagner ou se perdre sur quelques détails, a affirmé Tsonga, qui a indiqué ne pas avoir été gêné par sa blessure au bras droit subie la veille. J'ai quand même gagné en confiance cette semaine. J'ai joué quatre bons matchs en quatre jours, ce qui ne m'était pas arrivé souvent ces derniers temps."