N. Djokovic a écrit une page d'histoire
Tennis lundi, 6 déc. 2010. 13:01 vendredi, 13 déc. 2024. 16:33
BELGRADE - En apportant à la Serbie sa première Coupe Davis dimanche à Belgrade, Novak Djokovic a écrit une page importante pour son pays mais aussi pour sa propre carrière de champion.
Attendu comme le messie, le numéro trois mondial n'a pas déçu en survolant ses deux matches et en portant son équipe sur ses épaules de 23 ans. Impossible de lui échapper ce week-end dans une Belgrade Arena transformée en "Djokoland".
Sur le court, "Nole" était en mode "tornade" en emportant ses adversaires dans un tourbillon de rage et en enflammant son public avec des poses de gladiateur. "Exceptionnel", "fantastique", les superlatifs ont fusé de partout.
"Il m'a marché dessus", a constaté Gaël Monfils. "Ce n'était pas évident d'entrer sur le terrain contre quelqu'un qui joue aussi bien", a réagi Gilles Simon.
Omniprésent sur le terrain, Djokovic l'a également été en dehors pour prendre le micro et haranguer la foule avant le dernier match décisif finalement gagné par son grand ami Viktor Troicki, surfant sur l'élan.
"C'est énorme, énorme, cette victoire arrive en première place à mon palmarès personnel", a souligné Djokovic, le crâne fraîchement rasé, plaçant ainsi le Saladier d'argent devant son succès à l'Open d'Australie en 2008.
Il y a des raison à cela, l'euphorie du moment bien sûr, le fait d'avoir conquis ce trophée devant son public, le sentiment d'amitié sincère qui le lie aux autres joueurs de l'équipe. Mais si Djokovic était si heureux c'est aussi parce que la pression était si forte.
Attendu au tournant
C'est peu dire qu'on l'attendait au tournant lors de cette finale et lui-même s'était mis une pression énorme, répétant depuis des mois que ça allait être "la priorité" de sa saison.
Si Djokovic a la fibre patriotique et est un sportif respecté voire parfois adulé en Serbie, tout le monde ne l'apprécie pas forcément. Ses célèbres pleurnicheries, ses abandons en pagaille en de grosses occasions, le fait qu'il réside à Monaco aussi, ne plaisent pas à tout le monde au pays.
Tous ceux-là n'auraient pas manqué de se rappeler à son bon souvenir si jamais cela avait mal tourné en finale. Djokovic le savait et la manière avec laquelle il a finalement su y répondre force l'admiration.
Signe d'une grande nervosité, il a bien fracassé une raquette en mille morceaux dans un impressionnant numéro d'acharnement. Mais pour le reste il a géré la pression comme un chef et ne peut en sortir que grandi.
"J'ai été... incroyable", s'est-il auto-évalué sans fausse modestie, conscient de l'énormité de son exploit, peut-être logique sur le papier mais qui atteste d'un caractère fabuleux et très encourageant pour la suite.
Car avoir résisté à la terrible tension de ce week-end va lui donner une confiance qui en fera un joueur redoutable à affronter dans les prochains mois, à commencer par l'Open d'Australie en janvier.
Attendu comme le messie, le numéro trois mondial n'a pas déçu en survolant ses deux matches et en portant son équipe sur ses épaules de 23 ans. Impossible de lui échapper ce week-end dans une Belgrade Arena transformée en "Djokoland".
Sur le court, "Nole" était en mode "tornade" en emportant ses adversaires dans un tourbillon de rage et en enflammant son public avec des poses de gladiateur. "Exceptionnel", "fantastique", les superlatifs ont fusé de partout.
"Il m'a marché dessus", a constaté Gaël Monfils. "Ce n'était pas évident d'entrer sur le terrain contre quelqu'un qui joue aussi bien", a réagi Gilles Simon.
Omniprésent sur le terrain, Djokovic l'a également été en dehors pour prendre le micro et haranguer la foule avant le dernier match décisif finalement gagné par son grand ami Viktor Troicki, surfant sur l'élan.
"C'est énorme, énorme, cette victoire arrive en première place à mon palmarès personnel", a souligné Djokovic, le crâne fraîchement rasé, plaçant ainsi le Saladier d'argent devant son succès à l'Open d'Australie en 2008.
Il y a des raison à cela, l'euphorie du moment bien sûr, le fait d'avoir conquis ce trophée devant son public, le sentiment d'amitié sincère qui le lie aux autres joueurs de l'équipe. Mais si Djokovic était si heureux c'est aussi parce que la pression était si forte.
Attendu au tournant
C'est peu dire qu'on l'attendait au tournant lors de cette finale et lui-même s'était mis une pression énorme, répétant depuis des mois que ça allait être "la priorité" de sa saison.
Si Djokovic a la fibre patriotique et est un sportif respecté voire parfois adulé en Serbie, tout le monde ne l'apprécie pas forcément. Ses célèbres pleurnicheries, ses abandons en pagaille en de grosses occasions, le fait qu'il réside à Monaco aussi, ne plaisent pas à tout le monde au pays.
Tous ceux-là n'auraient pas manqué de se rappeler à son bon souvenir si jamais cela avait mal tourné en finale. Djokovic le savait et la manière avec laquelle il a finalement su y répondre force l'admiration.
Signe d'une grande nervosité, il a bien fracassé une raquette en mille morceaux dans un impressionnant numéro d'acharnement. Mais pour le reste il a géré la pression comme un chef et ne peut en sortir que grandi.
"J'ai été... incroyable", s'est-il auto-évalué sans fausse modestie, conscient de l'énormité de son exploit, peut-être logique sur le papier mais qui atteste d'un caractère fabuleux et très encourageant pour la suite.
Car avoir résisté à la terrible tension de ce week-end va lui donner une confiance qui en fera un joueur redoutable à affronter dans les prochains mois, à commencer par l'Open d'Australie en janvier.