Nadal en terre promise
Tennis vendredi, 20 mai 2005. 12:10 mercredi, 11 déc. 2024. 10:39
PARIS (AFP) - Rafael Nadal s'annonce comme la grande terreur du tournoi de tennis de Roland Garros qui débute lundi et que le jeune Espagnol dispute pour la première fois.
Après avoir manqué les deux dernières éditions sur blessure, Nadal, qui aura 19 ans le jour des demi-finales, débarque à Paris avec le meilleur bilan sur terre battue de la saison. Irrésistible depuis avril, il a successivement remporté les tournois de Monte-Carlo, Barcelone et Rome avant de faire judicieusement l'impasse sur Hambourg pour s'économiser.
Vainqueur de cinq tournois cette année, le N.5 mondial présente un ratio victoires-défaites (29/2) affolant sur la surface ocre.
Déjà rôdé aux matches en cinq sets grâce à la Coupe Davis, les autres Grands Chelems et trois finales de Masters Series, dont celle, épique, face à Coria à Rome début mai, il semble en mesure de tenir la distance sur deux semaines.
Son principal problème réside dans le fait que Roland Garros constitue sans doute le tournoi le plus difficile à remporter. Le physique y joue un rôle primordial et les contradicteurs, sud-américains et espagnols notamment, sont plus nombreux que partout ailleurs.
Federer déterminé
Le N.1 mondial, Roger Federer, dont le meilleur résultat à Paris reste son quart de finale de 2001, espère bien en faire partie. Avec deux entraînements quotidiens cette semaine sur un court central où il ne s'est jamais senti à l'aise, le Suisse semble déterminé à soulever le dernier trophée du Grand Chelem qui lui manque.
Pour cela, il a changé sa préparation en entamant sa saison sur terre battue dès Monte-Carlo. Freiné ensuite par des douleurs aux pieds, le Suisse a repris sur un rythme d'enfer à Hambourg, où il s'est imposé sans céder le moindre set en prenant sa revanche en finale sur le Français Richard Gasquet, le seul avec le Russe Marat Safin à l'avoir battu cette année.
Après s'être fait attendre depuis deux ans, Gasquet confirme tout son talent en ce printemps. Demi-finaliste à Monte-Carlo et finaliste à Hambourg, il est devenu la nouvelle coqueluche du tennis français en mal de champions.
Mais même s'il a le même âge que Nadal, à quinze jours près, son objectif sera moindre. Le Français est surtout soucieux de remporter enfin son premier match en Grand Chelem avant de voir plus loin, d'autant plus que sa capacité à enchaîner les parties en cinq sets reste à prouver.
Coria ressuscité
L'Argentin Guillermo Coria, quatrième grand animateur de la saison de terre battue, sait en revanche de quoi il retourne. L'année dernière, il a passé trois heures et demie sur le central lors de sa finale face à son compatriote Gaston Gaudio. Menant 6-0, 6-3, il s'était procuré deux balles de match avant de perdre 8-6 dans le cinquième set.
Depuis, il a plongé pour renaître à Monte-Carlo en avril. Finaliste sur le Rocher ainsi qu'à Rome, il ne lui manque qu'un trophée pour signer définitivement son retour.
Gaston Gaudio, vainqueur surprise l'année dernière, semble un peu en-dedans. Même s'il a remporté trois tournois sur terre, ses performances aux Masters Series de Monte-Carlo (quart de finale), Rome (3e tour) et Hambourg (3e tour) n'ont guère impressionné.
Mais son exemple illustre combien à Roland-Garros les prédictions sont à manier avec précaution.
Après avoir manqué les deux dernières éditions sur blessure, Nadal, qui aura 19 ans le jour des demi-finales, débarque à Paris avec le meilleur bilan sur terre battue de la saison. Irrésistible depuis avril, il a successivement remporté les tournois de Monte-Carlo, Barcelone et Rome avant de faire judicieusement l'impasse sur Hambourg pour s'économiser.
Vainqueur de cinq tournois cette année, le N.5 mondial présente un ratio victoires-défaites (29/2) affolant sur la surface ocre.
Déjà rôdé aux matches en cinq sets grâce à la Coupe Davis, les autres Grands Chelems et trois finales de Masters Series, dont celle, épique, face à Coria à Rome début mai, il semble en mesure de tenir la distance sur deux semaines.
Son principal problème réside dans le fait que Roland Garros constitue sans doute le tournoi le plus difficile à remporter. Le physique y joue un rôle primordial et les contradicteurs, sud-américains et espagnols notamment, sont plus nombreux que partout ailleurs.
Federer déterminé
Le N.1 mondial, Roger Federer, dont le meilleur résultat à Paris reste son quart de finale de 2001, espère bien en faire partie. Avec deux entraînements quotidiens cette semaine sur un court central où il ne s'est jamais senti à l'aise, le Suisse semble déterminé à soulever le dernier trophée du Grand Chelem qui lui manque.
Pour cela, il a changé sa préparation en entamant sa saison sur terre battue dès Monte-Carlo. Freiné ensuite par des douleurs aux pieds, le Suisse a repris sur un rythme d'enfer à Hambourg, où il s'est imposé sans céder le moindre set en prenant sa revanche en finale sur le Français Richard Gasquet, le seul avec le Russe Marat Safin à l'avoir battu cette année.
Après s'être fait attendre depuis deux ans, Gasquet confirme tout son talent en ce printemps. Demi-finaliste à Monte-Carlo et finaliste à Hambourg, il est devenu la nouvelle coqueluche du tennis français en mal de champions.
Mais même s'il a le même âge que Nadal, à quinze jours près, son objectif sera moindre. Le Français est surtout soucieux de remporter enfin son premier match en Grand Chelem avant de voir plus loin, d'autant plus que sa capacité à enchaîner les parties en cinq sets reste à prouver.
Coria ressuscité
L'Argentin Guillermo Coria, quatrième grand animateur de la saison de terre battue, sait en revanche de quoi il retourne. L'année dernière, il a passé trois heures et demie sur le central lors de sa finale face à son compatriote Gaston Gaudio. Menant 6-0, 6-3, il s'était procuré deux balles de match avant de perdre 8-6 dans le cinquième set.
Depuis, il a plongé pour renaître à Monte-Carlo en avril. Finaliste sur le Rocher ainsi qu'à Rome, il ne lui manque qu'un trophée pour signer définitivement son retour.
Gaston Gaudio, vainqueur surprise l'année dernière, semble un peu en-dedans. Même s'il a remporté trois tournois sur terre, ses performances aux Masters Series de Monte-Carlo (quart de finale), Rome (3e tour) et Hambourg (3e tour) n'ont guère impressionné.
Mais son exemple illustre combien à Roland-Garros les prédictions sont à manier avec précaution.