"Nadal va devenir une légende"
Tennis dimanche, 5 juin 2005. 16:15 samedi, 14 déc. 2024. 17:55
PARIS (AFP) - Il vient de fêter ses 19 ans et a déjà tout gagné: l'Espagnol Rafael Nadal a poursuivi dimanche son itinéraire de surdoué du tennis en remportant Roland-Garros à son premier essai.
Le gamin de Majorque a réussi le plus dur. Vaincre alors que tout le monde vous attend. En costaud qu'il est, il a relevé le défi avec un aplomb étonnant pour s'affirmer définitivement comme un des joueurs majeurs pour les années à venir.
En attendant, son palmarès gonfle à vue d'oeil. Grand Chelem, Coupe Davis et Masters Series: à peine majeur, il a réussi un triplé que les neuf dixièmes de ses collègues ne vont même pas entrevoir.
"Il va marquer l'histoire du tennis, il va devenir une légende", assure Mariano Puerta, sa victime en finale dimanche. De fait, Nadal figure déjà en bonne place dans les livres de records.
Devenu dimanche le sixième plus jeune joueur à enlever un Grand Chelem, la terreur de Manacor continue à exploser un par un tous les standards de précocité.
En 2002, il était devenu l'un des neuf joueurs à avoir gagné un match professionnel avant l'âge de 16 ans, chez lui à Majorque. Puis en 2003, il fut le deuxième plus jeune membre du Top 100 au classement ATP après l'Américain Michael Chang.
Progresser encore
En décembre dernier, devant 27.000 Sévillans surexcités, il est entré dans l'histoire comme le plus jeune vainqueur de la Coupe Davis de tous les temps, en prenant une part prépondérante dans la victoire de l'Espagne contre les Etats-Unis.
Entamant 2005 avec le rang de 46e mondial, il a commencé par remporter deux tournois mineurs (Acapulco et Costa do Sauipe) avant de devenir le deuxième plus jeune joueur à gagner un Masters Series, en avril à Monte-Carlo.
Depuis, il n'a perdu plus que des jeux et quelques sets en trois tournois. Invaincu en vingt-quatre matches, il déboule maintenant sur herbe où il a encore tout à apprendre.
Mais cela pourrait changer rapidement. "J'aime jouer sur gazon. Il faut juste que je progresse. C'est ce que j'essaye tous les jours, tout le temps. Je n'ai que 19 ans et il me reste tellement de choses à améliorer", a-t-il indiqué dimanche soir.
Armes
Infatigable, il devait repartir dès ce lundi pour Halle (Allemagne) afin d'y jouer un tournoi préparatoire à Wimbledon. Avec une mentalité pareille, sa supériorité pourrait rapidement s'étendre aux autres surfaces.
Sur dur, il a poussé l'Australien Lleyton Hewitt dans le cinquième set et ses ultimes retranchements en 8e de finale de l'Open d'Australie et a failli battre le Suisse Roger Federer en finale de Key Biscayne.
Il y utilise les mêmes armes que sur terre: un coup droit explosif et surtout une hargne sans équivalent sur le circuit. Le goût pour la bagarre de "Rafa" n'est pas sans rappeler celui d'un autre Nadal, son oncle Miguel Angel, longtemps rugueux défenseur du club de football du FC Barcelone.
Natif de Manacor, une bourgade des Baléares, Nadal a lui-même beaucoup joué au foot, au poste d'avant-centre, avant de choisir définitivement la raquette sous la protection d'un autre de ses oncles, Toni, devenu depuis son entraîneur.
Le gamin de Majorque a réussi le plus dur. Vaincre alors que tout le monde vous attend. En costaud qu'il est, il a relevé le défi avec un aplomb étonnant pour s'affirmer définitivement comme un des joueurs majeurs pour les années à venir.
En attendant, son palmarès gonfle à vue d'oeil. Grand Chelem, Coupe Davis et Masters Series: à peine majeur, il a réussi un triplé que les neuf dixièmes de ses collègues ne vont même pas entrevoir.
"Il va marquer l'histoire du tennis, il va devenir une légende", assure Mariano Puerta, sa victime en finale dimanche. De fait, Nadal figure déjà en bonne place dans les livres de records.
Devenu dimanche le sixième plus jeune joueur à enlever un Grand Chelem, la terreur de Manacor continue à exploser un par un tous les standards de précocité.
En 2002, il était devenu l'un des neuf joueurs à avoir gagné un match professionnel avant l'âge de 16 ans, chez lui à Majorque. Puis en 2003, il fut le deuxième plus jeune membre du Top 100 au classement ATP après l'Américain Michael Chang.
Progresser encore
En décembre dernier, devant 27.000 Sévillans surexcités, il est entré dans l'histoire comme le plus jeune vainqueur de la Coupe Davis de tous les temps, en prenant une part prépondérante dans la victoire de l'Espagne contre les Etats-Unis.
Entamant 2005 avec le rang de 46e mondial, il a commencé par remporter deux tournois mineurs (Acapulco et Costa do Sauipe) avant de devenir le deuxième plus jeune joueur à gagner un Masters Series, en avril à Monte-Carlo.
Depuis, il n'a perdu plus que des jeux et quelques sets en trois tournois. Invaincu en vingt-quatre matches, il déboule maintenant sur herbe où il a encore tout à apprendre.
Mais cela pourrait changer rapidement. "J'aime jouer sur gazon. Il faut juste que je progresse. C'est ce que j'essaye tous les jours, tout le temps. Je n'ai que 19 ans et il me reste tellement de choses à améliorer", a-t-il indiqué dimanche soir.
Armes
Infatigable, il devait repartir dès ce lundi pour Halle (Allemagne) afin d'y jouer un tournoi préparatoire à Wimbledon. Avec une mentalité pareille, sa supériorité pourrait rapidement s'étendre aux autres surfaces.
Sur dur, il a poussé l'Australien Lleyton Hewitt dans le cinquième set et ses ultimes retranchements en 8e de finale de l'Open d'Australie et a failli battre le Suisse Roger Federer en finale de Key Biscayne.
Il y utilise les mêmes armes que sur terre: un coup droit explosif et surtout une hargne sans équivalent sur le circuit. Le goût pour la bagarre de "Rafa" n'est pas sans rappeler celui d'un autre Nadal, son oncle Miguel Angel, longtemps rugueux défenseur du club de football du FC Barcelone.
Natif de Manacor, une bourgade des Baléares, Nadal a lui-même beaucoup joué au foot, au poste d'avant-centre, avant de choisir définitivement la raquette sous la protection d'un autre de ses oncles, Toni, devenu depuis son entraîneur.