Nalbandian et Ljubicic peuvent-ils surprendre?
Tennis jeudi, 8 juin 2006. 12:43 mercredi, 11 déc. 2024. 10:39
PARIS (AFP) - Seuls David Nalbandian et Ivan Ljubicic peuvent encore empêcher le choc fantasmé entre Roger Federer et Rafael Nadal au tournoi de tennis de Roland-Garros, lors de demi-finales qui rassemblent vendredi les quatre premières têtes de série pour la première fois depuis 1985.
Des deux, Nalbandian, opposé à Federer, est sans doute celui qui a le plus de raison d'y croire. A l'aise sur toutes les surfaces - l'Argentin est un des trois joueurs en activité à avoir atteint les demi-finales des quatre tournois du Grand Chelem - il possède un jeu parfaitement adapté à la terre battue.
Très physique, le N.3 mondial peut imposer des cadences infernales, notamment en revers, et est doté d'un coup d'oeil remarquable qui lui permet de prendre la balle très tôt.
Il est également un des rares, avec Nadal, à présenter un solde positif face à Federer (6-5) et à lui poser régulièrement des problèmes. Leur dernière rencontre, en demi-finales à Rome, ne s'est réglée qu'au bris d'égalité du set décisif en faveur du N.1 mondial.
"Ce sera dur forcément, un gros combat aussi, mais j'ai l'avantage de l'avoir souvent battu. Je crois fermement en mes chances", affirme l'Argentin qui, malgré son exceptionnelle polyvalence, n'a jamais fait mieux qu'une finale (Wimbledon 2002) en Grand Chelem.
Federer en est en partie responsable pour avoir remporté à lui seul sept des onze derniers majeurs. Seul Roland-Garros lui résiste encore, après avoir échoué l'année dernière en demi-finales contre Nadal.
Cannibale contre homme
Il a bon espoir de passer ce cap vendredi, estimant que, "si (son) jeu n'était pas mal en 2005, il est aujourd'hui meilleur". "J'ai plus d'expérience sur terre battue et j'ai trouvé quelques clés qui m'y rendent la tâche plus facile", annonce le Suisse.
Après deux matches bien maîtrisés face à des adversaires au jeu atypique, Federer sait qu'il devra repasser en mode terrien face à Nalbandian: "Il a toutes les armes pour battre tout le monde sur cette surface", résume-t-il.
Mais le Suisse, au top physiquement après n'avoir passé que 10h41 sur le court depuis le début de la quinzaine, semble plus déterminé que jamais.
Il a également pour lui cette incroyable statistique d'avoir atteint la finale de tous les tournois (13) qu'il a disputés depuis son échec à Paris en 2005.
L'autre demi-finale paraît un peu plus déséquilibrée puisqu'elle opposera un cannibale, Nadal, recordman absolu des victoires de suite sur terre battue (58), à un homme, Ljubicic, dont c'est la première incursion à ce stade.
"Le match parfait"
Si la présence de Federer, Nadal et Nalbandian dans le dernier carré ne doit rien à personne, il subsiste un léger doute quant à la valeur réelle du parcours de Ljubicic, puisque l'adversaire le mieux classé qu'il aura rencontré est Ruben Ramirez Hidalgo, 79e mondial.
Vendredi, le Croate sautera directement à la case du deuxième mondial et premier terrien. Aura-t-il le vertige ? Lui dit que non, même s'il concède qu'il "n'y a aucun doute que Nadal soit le grand favori, non seulement de notre demi-finale, mais aussi d'une éventuelle finale".
"Mais je ne vais pas me laisser battre sans lutter, ajoute le Croate, 4e mondial. J'y crois, même si j'ai conscience que je devrai jouer le match parfait."
Pour lui, cela signifie d'abord un sans-faute au service, une arme qui doit lui permettre d'engranger les points gratuits et de casser ainsi le rythme oppressant que Nadal ne va pas manquer de lui imposer.
Même s'il n'a jamais été aussi en forme, le grand chauve peut en effet s'attendre à cavaler, d'autant que Nadal a eu tout le temps de se refaire une santé depuis son quart de finale abrégé contre Novak Djokovic.
Des deux, Nalbandian, opposé à Federer, est sans doute celui qui a le plus de raison d'y croire. A l'aise sur toutes les surfaces - l'Argentin est un des trois joueurs en activité à avoir atteint les demi-finales des quatre tournois du Grand Chelem - il possède un jeu parfaitement adapté à la terre battue.
Très physique, le N.3 mondial peut imposer des cadences infernales, notamment en revers, et est doté d'un coup d'oeil remarquable qui lui permet de prendre la balle très tôt.
Il est également un des rares, avec Nadal, à présenter un solde positif face à Federer (6-5) et à lui poser régulièrement des problèmes. Leur dernière rencontre, en demi-finales à Rome, ne s'est réglée qu'au bris d'égalité du set décisif en faveur du N.1 mondial.
"Ce sera dur forcément, un gros combat aussi, mais j'ai l'avantage de l'avoir souvent battu. Je crois fermement en mes chances", affirme l'Argentin qui, malgré son exceptionnelle polyvalence, n'a jamais fait mieux qu'une finale (Wimbledon 2002) en Grand Chelem.
Federer en est en partie responsable pour avoir remporté à lui seul sept des onze derniers majeurs. Seul Roland-Garros lui résiste encore, après avoir échoué l'année dernière en demi-finales contre Nadal.
Cannibale contre homme
Il a bon espoir de passer ce cap vendredi, estimant que, "si (son) jeu n'était pas mal en 2005, il est aujourd'hui meilleur". "J'ai plus d'expérience sur terre battue et j'ai trouvé quelques clés qui m'y rendent la tâche plus facile", annonce le Suisse.
Après deux matches bien maîtrisés face à des adversaires au jeu atypique, Federer sait qu'il devra repasser en mode terrien face à Nalbandian: "Il a toutes les armes pour battre tout le monde sur cette surface", résume-t-il.
Mais le Suisse, au top physiquement après n'avoir passé que 10h41 sur le court depuis le début de la quinzaine, semble plus déterminé que jamais.
Il a également pour lui cette incroyable statistique d'avoir atteint la finale de tous les tournois (13) qu'il a disputés depuis son échec à Paris en 2005.
L'autre demi-finale paraît un peu plus déséquilibrée puisqu'elle opposera un cannibale, Nadal, recordman absolu des victoires de suite sur terre battue (58), à un homme, Ljubicic, dont c'est la première incursion à ce stade.
"Le match parfait"
Si la présence de Federer, Nadal et Nalbandian dans le dernier carré ne doit rien à personne, il subsiste un léger doute quant à la valeur réelle du parcours de Ljubicic, puisque l'adversaire le mieux classé qu'il aura rencontré est Ruben Ramirez Hidalgo, 79e mondial.
Vendredi, le Croate sautera directement à la case du deuxième mondial et premier terrien. Aura-t-il le vertige ? Lui dit que non, même s'il concède qu'il "n'y a aucun doute que Nadal soit le grand favori, non seulement de notre demi-finale, mais aussi d'une éventuelle finale".
"Mais je ne vais pas me laisser battre sans lutter, ajoute le Croate, 4e mondial. J'y crois, même si j'ai conscience que je devrai jouer le match parfait."
Pour lui, cela signifie d'abord un sans-faute au service, une arme qui doit lui permettre d'engranger les points gratuits et de casser ainsi le rythme oppressant que Nadal ne va pas manquer de lui imposer.
Même s'il n'a jamais été aussi en forme, le grand chauve peut en effet s'attendre à cavaler, d'autant que Nadal a eu tout le temps de se refaire une santé depuis son quart de finale abrégé contre Novak Djokovic.